C’est un scénario que personne n’avait vu venir, et qui pourrait bien faire briser les négociations entre Lane Hutson et le Canadien de Montréal : le jeune défenseur étoile serait entré dans une colère noire après avoir appris que les détails de la rencontre tendue entre son agent et Kent Hughes avaient été révélés dans les médias.
Selon les informations diffusées par Arpon Basu, Hutson aurait été particulièrement troublé en découvrant que les échanges houleux entre Ryan Barnes et le directeur général du Canadien, survenus dans les gradins à Detroit, avaient fait surface publiquement. Il aurait espéré que ces discussions demeurent discrètes, loin de la tempête médiatique.
Mais le mal est fait. Le Journal de Montréal a évoqué un dossier en voie d’être réglé, affirmant qu’une entente de 8 ans était imminente.
Le camp Hutson dément vigoureusement qu’un accord soit proche. Et ce démenti n’est pas arrivé par hasard. Il vient d’une source crédible et directe : Arpon Basu lui-même... journaliste pour The Athletic.
« Mon impression est qu’il n’y a pas eu tant de progrès que ça. Je ne serais pas choqué, mais disons modérément surpris, si une entente est conclue pendant la saison. »
Ce propos, à lui seul, suffit à refroidir l’enthousiasme généré par les rumeurs de la veille et ce matin. Car derrière le ton poli de Basu, se cache un véritable coup de tonnerre : les négociations pourraient être suspendues.
Pire encore : selon certaines sources internes, Lane Hutson aurait même demandé à ce qu’on cesse toute discussion pour le moment, le temps qu’il retrouve ses repères.
Le jeune homme est à bout de nerfs.
Depuis le début de la saison, Lane Hutson n’est pas lui-même. Il hésite, il ralentit le jeu, il évite les risques. Il ne réclame plus la rondelle comme il le faisait l’an dernier. Il semble ailleurs. Et selon plusieurs observateurs, son état mental est directement lié à ce chaos contractuel.
Le malaise s’est intensifié au moment même où les caméras ont capté Ryan Barnes, directeur de Quartexx, en pleine discussion avec Kent Hughes dans une loge à Detroit.
Le timing n’aurait pas pu être plus toxique. Hutson était sur la glace. Il savait que ça discutait fort dans les estrades. Il savait que sa valeur était en jeu. Il savait que son avenir se décidait à quelques mètres de lui, et ça l’a rongé de l’intérieur.
« Lane Hutson espérait qu’une fois le match lancé, toute discussion publique cesserait pour qu’il puisse se concentrer sur le hockey », a expliqué Basu.
Mais ce ne fut pas le cas. Dès le lendemain, les fuites ont explosé. Et Hutson, visiblement à fleur de peau, a vu rouge.
De retour à Chicago, Kent Hughes s’est montré visiblement agité. Selon ce qui circule, il aurait même perdu patience” devant des membres de son entourage. L’homme, reconnu pour son calme et sa stratégie, n’aime pas quand ses dossiers deviennent incontrôlables. Et dans ce cas-ci, tout a dérapé.
Ce n’est pas qu’une impression lancée en l’air : les journalistes présents à Chicago ont littéralement vu Kent Hughes courir dans les coulisses, téléphone à la main, multipliant les textos et les appels dans tous les sens.
Son agitation n’avait rien de discret. Loin de ses habitudes calmes et méthodiques, le DG du Canadien avait l’air débordé, voire nerveux, à mesure que la situation avec Lane Hutson lui échappait.
Il faut dire que l’effet de la fuite médiatique, combiné à l’état émotionnel du joueur, l’a forcé à intervenir en urgence. Il textait Ryan Barnes, ses adjoints, essayant de comprendre qui avait parlé, qui avait fait couler quoi, et surtout comment réparer les dégâts.
Cette scène quasi théâtrale a marqué les observateurs. Pour la première fois depuis le début de son mandat, Kent Hughes ne semblait plus contrôler la communication. Il la subissait.
Pourquoi? Parce que l’un des problèmes majeurs dans cette négociation, c’est l’ingérence du père de Lane Hutson. Depuis des mois, c’est lui qui mène l’orchestre. C’est lui qui avait réclamé un contrat digne de Cale Makar, évoquant même des chiffres délirants de 11 ou 12 millions par saison après un contrat à court terme permettant à son fils de faire sauter la banque.
C’est lui qui a imposé la rupture avec le pauvre agent Sean Coffey. C’est encore lui qui aurait fait pression pour que les autographes de son fils soient gérés de manière commerciale exclusive.
Mais selon ce qu’on comprend, Lane aurait enfin parlé sérieusement avec son père cette semaine. Et cette conversation aurait été déterminante.
Car pour la première fois, le clan Hutson aurait accepté de revoir ses prétentions à la baisse, en se basant sur des comparables plus réalistes.
Il faut comprendre que les comparables utilisés au départ par Quartexx ne tenaient pas la route. Le clan voulait positionner Hutson au-dessus de Jackson LaCombe (7 ans, 9 M$/an) et Luke Hughes (8 ans, 9 M$/an), en prétextant qu’il serait plus productif. Mais ces deux joueurs ont signé à long terme en achetant beaucoup plus d'années d'autonomie complète, ce qui diminuait leur valeur de marché.
Le hic? C’est que le clan Hutson voulait le beurre, l’argent du beurre, et la crémerie : un contrat de 8 ans avec de… comme s'il était un jeune vétéran de plus qu'une seule saison. Malgré son trophée Calder, ça ne tenait pas.
Heureusement, avec l’apaisement entre le joueur et son père, le discours semble s’assouplir. Le clan accepterait désormais de naviguer dans les eaux de LaCombe et Luke Hughes. Mais ça n’a pas suffi à calmer la tempête déclenchée par les fuites médiatiques.
Arpon Basu a été clair : il n’y a pas de momentum actuel pour une signature rapide. Et dans les faits, plusieurs sources confirment que si les tensions ne diminuent pas, le CH pourrait suspendre les négociations jusqu’à la fin de la saison. Ce serait un énorme revirement, surtout après avoir été à un doigt d’une entente plus tôt cette semaine.
Car il faut le dire : Kent Hughes avait réellement tendu la main. Il avait proposé un contrat de 8 ans à 8,5 M$, puis était monté à 9 M$.
Il avait même proposé d’intégrer des stratégies fiscales avantageuses via la convention de retraite. Mais Quartexx voulait plutôt des bonis à la signature massifs, à la Noah Dobson (11 M$ sur 3 ans). Et c’est là que les visions se sont heurtées.
Ce qui semblait être un simple différend contractuel est devenu une guerre d’émotions, d’orgueil et d’interprétations.
Le CH se voit comme généreux et respectueux. Le clan Hutson se sent épié, surveillé, exploité. Et au centre de tout ça, un jeune défenseur de 20 ans qui n’arrive plus à respirer.
Pour Kent Hughes, il s’agit maintenant de déterminer s’il est possible de remettre ce dossier sur les rails. Ou s’il faudra attendre l’été 2026 pour reprendre les discussions.
Un pari risqué : plus Hutson accumulera les mauvaises performances, plus sa valeur baissera… mais plus il sera aussi difficile de le motiver à s’engager sur huit ans.
Et maintenant?
Tout semble suspendu à une seule question : Lane Hutson est-il capable de faire abstraction du bruit extérieur? Peut-il redevenir lui-même, sur la glace, sans penser aux millions, aux agents, à son père ou à Quartexx?
Car en ce moment, le Canadien n’est pas seulement en train de gérer un dossier contractuel : il tente de sauver un joueur en chute libre.
Prions pour que les deux parties... se calment le pompon...