Jean-Charles Lajoie a encore frappé, et cette fois, c’est Simon “le Snake” Boisvert qui a écopé.
Sur le plateau de TVA Sports, Lajoie a ouvertement critiqué le Snake, notamment sur ses commentaires à l’endroit de Lane Hutson, qu’il a qualifié de “joueur gadget”.
Une sortie virulente qui en dit long sur l’état des débats autour du Canadien de Montréal, mais qui laisse un goût amer tant elle semble motivée par autre chose qu’un simple désaccord d’opinion.
“Boisvert, il a toujours besoin de descendre tout ce qui est positif à Montréal,” a lancé Jean-Charles, visiblement agacé.
“C’est comme s’il était allergique à toute forme de compliment envers le Canadien.”
On comprend vite que le chroniqueur avait une cible bien précise en tête, et il n’a pas hésité à y aller avec des attaques personnelles.
Selon lui, “Le Snake est mort en dedans ou juste malheureux dans la vie”, incapable, selon Lajoie, de reconnaître le talent de Lane Hutson.
Mais pourquoi en arriver là ?
Pourquoi s’attaquer à Simon Boisvert, un analyste reconnu pour son franc-parler et ses opinions tranchées ?
Peut-être parce que, dans cette affaire, Lajoie avait besoin de se positionner en défenseur acharné de Hutson.
“Lane Hutson est l’un des jeunes défenseurs les plus prometteurs de la ligue, mais non, pour Boisvert, c’est un joueur gadget. Je suis désolé, mais il n’a aucune crédibilité là-dessus.”
Une pique qui aurait suffi à faire passer le message, mais Lajoie n’a pas pu s’empêcher d’en rajouter.
Pour Jean-Charles, le problème dépasse même Hutson. Selon lui, le Snake a une vendetta personnelle contre le Canadien, une frustration profonde liée à sa propre carrière.
“Le Snake s’acharne sur le CH parce que, dans le fond, il est frustré. Il n’a jamais digéré de ne pas avoir eu de rôle dans cette organisation.”
Un jugement sévère et, disons-le, totalement gratuit.
S’il est vrai que Boisvert critique souvent le Canadien, ce genre d’attaque personnelle semble aller bien au-delà d’un simple débat d’idées.
Ce qui est dommage, c’est que Lane Hutson n’a pas besoin de ça.
Son talent parle de lui-même, et les fans du Canadien n’ont pas besoin d’être convaincus de son potentiel.
Mais en s’attaquant de façon aussi personnelle à Boisvert, Jean-Charles a dévié le débat.
Plutôt que de discuter des mérites de Hutson, on se retrouve à parler d’un conflit entre deux personnalités médiatiques.
Et dans ce genre de guerre, personne ne sort gagnant.
“C’est toujours la même cassette avec Boisvert : le CH est mauvais, leurs choix sont mauvais, leurs joueurs sont surestimés,” a poursuivi Jean-Charles.
“À force de toujours critiquer pour critiquer, le Snake devient agaçant et lourd.” Peut-être.
Mais est-ce vraiment nécessaire de rabaisser et de discréditer l’autre pour défendre son point ? Ne pourrait-on pas, pour une fois, se concentrer sur les faits, sur le jeu, sur les performances ?
En fin de compte, cette attaque ressemble davantage à une tentative de provoquer une étincelle qu’à une vraie discussion sur Hutson.
Et c’est là que le bât blesse. Le Canadien, Lane Hutson, et même les fans méritent mieux que ce genre de querelle stérile.
Jean-Charles Lajoie a voulu marquer un point, mais à quel prix ?
Ce qui aurait pu être une défense passionnée de Hutson s’est transformé en une attaque personnelle malheureuse, où la provocation a pris le dessus sur l’analyse.
Misère ...