Interdiction de signer un autographe: Lane Hutson bloqué par son père

Interdiction de signer un autographe: Lane Hutson bloqué par son père

Par David Garel le 2025-10-07

Lane Hutson est peut-être l’un des défenseurs les plus électrisants à émerger dans la LNH depuis Quinn Hughes.

Mais derrière son talent brut se cache une réalité beaucoup plus trouble. Depuis des semaines, les tensions entre le clan Hutson et la direction du Canadien de Montréal, notamment Kent Hughes et Jeff Gorton, ont atteint un niveau de friction tel qu’un pas de recul émotionnel a été nécessaire, comme l’a révélé Elliotte Friedman.

Le journaliste de Sportsnet a affirmé que les deux camps ont dû « s’éloigner pour se calmer », tant les négociations étaient teintées de colère et de ressentiment.

Mais pourquoi? Pourquoi un jeune joueur de 20 ans, encore à ses premiers pas professionnels, vit-il une telle guerre d’influence autour de son contrat?

Son père est impliqué dans le conflit...jusqu'au cou. À écouter dans l'extrait vidéo du balado Stanley25:

Tout a explosé quand Connor McDavid a signé une prolongation de contrat de deux ans à 12,5 millions par saison avec les Oilers.

Un montant bien en dessous de sa valeur réelle. McDavid, dans un geste à la Sidney Crosby, a accepté un rabais pour gagner la Coupe Stanley. Ce geste d’humilité et de leadership a mis une pression colossale sur les autres vedettes émergentes, comme Lane Hutson, qui aurait refusé une offre de 9 millions $ par saison du Canadien.

Alors que le plafond salarial explosera à 104 millions $ en 2026-2027 et 113 millions $ en 2027-2028, Hutson et son entourage semblent vouloir se positionner comme les pionniers de cette nouvelle réalité financière.

Mais voilà : McDavid vient de rappeler à tout le monde que l’argent ne fait pas tout. Et soudainement, le clan Hutson passe pour des gens avides de "cash".

Le plus malaisant? Son père omniprésent et une tension qui s’intensifie. À voir dans l'extrait vidéo suivant:

C'est bel et bien le cœur du problème? Le père de Lane Hutson. Omniprésent, interventionniste, il contrôlerait chaque aspect de la carrière de son fils.

Selon les propos tenus dans le balado Stanley25 (animé par Jean Trudel et Max Truman), ce dernier pourrait avoir imposé des directives aussi strictes qu’interdire à Hutson de signer des autographes pour les partisans:

Que ce soit son père ou son agent... on parle du même clan...

Oui, vous avez bien lu. En pleine deuxième année professionnelle, alors qu’il devrait construire un lien avec la base montréalaise, Lane Hutson n’a pas le droit de signer des souvenirs, vraisemblablement à cause d’un contrat d’exclusivité avec une compagnie comme Upper Deck ou autre. 

Un autre coup orchestré par son père, son agent Sean Coffey et le grand patron de l'agence Quartexx Management Dan Ferris, un duo qui étouffe le joueur dans un cocon de contrôle total.

On apprend aussi que le père de Hutson adore être une « vedette ». Il aime les likes, les retweets, les projecteurs. Il est actif, visible et parfois même trop bavard.

C'est ce même père qui avait placé son fils dans une controverse mal gérée après l'exclusion de son fils de l'équipe olympique américaine.

Son père avait rappelé que Hutson pouvait choisir de représenter Équipe Canada au profit des États-Unis, provoquant un débat enflammé dans les médias.

La tension monte aussi à cause du précédent Kirill Kaprizov, qui a récemment signé un contrat monstre de 8 ans pour 136 millions de dollars avec le Wild du Minnesota (17 M$/an).

Ce choix donne des munitions au clan Hutson, mais le défefenseur doit se demander une question: fait-il partie des supervedettes qui jouent pour la Coupe Stanley...ou pour les billets verts?

Lane Hutson doit-il prouver qu’il est un vrai gagnant?

La question est donc simple : Lane Hutson veut-il vraiment gagner? Veut-il devenir un joueur de concession dans la tradition des McDavid, Crosby, Bergeron? Ou est-il déjà prisonnier d’une bulle financière gonflée par des ambitions externes?

Le message est clair. Hutson devra trancher.

Et pour l’instant, il semble incapable de le faire lui-même. Il subit les décisions d’un entourage qui l’étouffe, qui le surprotège, et qui le déconnecte d’une ville qui veut l’aimer, mais qui ne comprend plus ce silence, ce refus d’autographes, cette tension constante.

Dans les dernières heures, un autre front de tension s’est ouvert. L’information de l’offre refusée aurait fuité à Elliotte Friedman directement. Qui a parlé? L’agent Dan Ferris? Un membre de la direction du CH? Quelqu’un chez les joueurs?

Une taupe est active au Centre Bell, et l’atmosphère est toxique. L’agent de Hutson blâme l’état-major. L’état-major blâme l’entourage du joueur. Et tout le monde se regarde de façon accusatrice pendant que la pression médiatique monte.

À l’interne, les émotions seraient si négatives qu’on a dû faire appel à des intermédiaires pour apaiser les tensions. Kent Hughes aurait même pris ses distances pendant quelques jours pour « refroidir les têtes ». Mais rien ne s’apaise.

Lane Hutson n’a pas besoin d’un nouveau contrat. Il a besoin d’un nouveau souffle. Il a besoin qu’on le laisse être lui-même, se tromper, signer un chandail à un enfant, parler aux médias sans supervision, choisir son chemin.

Il a le talent pour devenir un pilier de la reconstruction du CH. Mais si son clan continue de tout contrôler, il ne pourra jamais prouver qu’il est un gagnant dans l’âme.

À lui de dire à son père... de se calmer le pompon...