Le verdict de Simon "Snake" Boisvert est sans appel, et sa critique envers Lane Hutson résonne comme un avertissement sévère.

Comme de nombreux recruteurs, Boisvert exprime ses préoccupations quant à l'avenir de Hutson dans la LNH, soulignant plusieurs faiblesses qui pourraient compromettre sa transition vers le hockey professionnel.

Le principal point d'inquiétude de Boisvert est le patinage arrière de Hutson, une lacune qui pourrait devenir un véritable handicap à un niveau aussi compétitif que la LNH.

Son manque de robustesse et son corps frêle font de lui une cible potentielle sur la glace, exposant des vulnérabilités qui pourraient être exploitées par des adversaires plus physiques.

La conclusion de Boisvert est claire : Hutson aura besoin de temps à Laval pour développer ses compétences et s'adapter au jeu professionnel.

Cependant, le réel problème émerge lorsqu'on considère le scénario probable au printemps prochain, lorsque Hutson sera prêt à signer son contrat professionnel.

On anticipe un défi similaire à celui rencontré avec Sean Farrell, où l'agent de Hutson pourrait négocier une clause pour que son client reste à Montréal jusqu'à la fin de la saison 2024 plutôt que d'être assigné à Laval automatiquement.

Cette situation, bien que compréhensible du point de vue de l'agent et du joueur, peut engendrer des frustrations chez l'entraîneur, à l'image de ce qu'a vécu Martin St-Louis la saison dernière.

La gestion de cette délicate équation entre le développement du joueur et les contraintes contractuelles risque de placer le coach dans une position délicate.

Il sera donc intéressant d'observer la manière dont l'entraîneur abordera le dossier de Lane Hutson. Et si Kent Hughes va encore lui mettre des bâtons dans les roues...

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