Shane Wright n’a jamais caché son ambition.
Depuis ce jour mémorable du repêchage 2022, où son regard glacial vers la table du Canadien de Montréal a fait le tour des réseaux sociaux, Wright continue de porter ce qu’il perçoit comme une injustice personnelle.
Aujourd’hui, avec six buts inscrits cette saison, soit trois fois plus que Juraj Slafkovsky, Wright se fait un plaisir de rappeler qu’il n’a pas dit son dernier mot.
Plus encore, il clame qu’il finira par prouver que le Kraken de Seattle a eu raison de miser sur lui, même s’il n’a été choisi qu’au quatrième rang.
Wright, fort d’une confiance inébranlable, est tout simplement cinglant :
« Dans dix ans, on dira que j’étais le vrai premier choix de ce repêchage. »
Une phrase lourde de sous-entendus qui vise directement Juraj Slafkovsky, le Slovaque choisi au premier rang par le Canadien.
Pour Wright, chaque but marqué cette saison est une brique ajoutée à son mur de revanche.
Slafkovsky, lui, traîne la pression d’un contrat de 7,6 millions $ par année pour les huit prochaines saisons. Malgré ses talents, il semble incapable de justifier les attentes, tandis que Wright, plus discret, commence à faire son chemin dans l’ombre.
« J’ai traversé des hauts et des bas, mais tout ça m’a rendu plus fort. Aujourd’hui, je suis prêt à être un joueur à temps plein dans la LNH, » a-t-il confié.
Wright est revenu cette saison avec une détermination nouvelle, sous la direction de Dan Bylsma, entraîneur du Kraken, qui croit fermement en son potentiel.
Ses récents succès, notamment ses 2 buts à ses 2 derniers matchs et 4 buts à ses 6 derniers matchs, viennent récompenser ses efforts.
En coulisses, la rivalité entre Wright et Slafkovsky reste un sujet brûlant, particulièrement dans les médias nord-américains.
Chaque performance de l’un est comparée à celle de l’autre, alimentant les débats. Wright n’est pas insensible aux éloges qui pleuvent parfois sur Slafkovsky.
Selon certaines sources proches du joueur, il serait fatigué de voir le Slovaque encensé malgré ses statistiques modestes.
Alors que Wright semble enfin trouver ses marques, Slafkovsky lutte pour imposer son jeu.
De plus en plus de questions sont posées sur son développement, et ses statistiques stagnantes n’aident pas à faire taire les critiques.
Shane Wright montre qu’il peut jouer dans les deux sens de la patinoire et avoir un impact immédiat en ce moment.
Pendant ce temps, Slafkovsky cherche encore son identité dans la LNH, même s'il a clairement plus de potentiel que son rival.
Pour Wright, le spectre de Slafkovsky continue de hanter ses performances, mais il semble utiliser cette rivalité comme une motivation supplémentaire.
En revanche, pour Slafkovsky, les attentes écrasantes liées à son contrat et aux espoirs des partisans de Montréal pourraient devenir un fardeau insurmontable s’il ne parvient pas à rebondir rapidement.
La saison est encore jeune, mais Wright commence à faire pencher la balance en sa faveur.
Son jeu s’améliore, il marque, il s’impose. Slafkovsky, lui, est dans une phase de doute, accumulant les performances discrètes. Si cette tendance se poursuit, le récit du repêchage 2022 pourrait être réécrit.
Pour l’instant, une chose est sûre : dans la tête de Shane Wright, il est toujours le numéro un.
Quant à Slafkovsky, il devra rapidement prouver qu’il mérite ce statut de premier choix, sous peine de laisser à Wright l’opportunité de lui voler la vedette une fois pour toutes.
Mais la réalité est que le vrai premier choix du repêchage 2022 n'est même pas Slafkovky ou Wright.
Nn joueur se démarque silencieusement mais sûrement : Logan Cooley.
Pendant que Wright et Slafkovsky se débattent pour justifier leur rang, Cooley s’affirme comme un joueur élite en devenir, éclipsant les deux premiers choix du repêchage par sa constance et son impact immédiat.
Shane Wright ne manque jamais une occasion de rappeler qu’il est convaincu de sa supériorité sur ses pairs. Récemment interrogé sur son développement et sa vision du futur, il n’a pas hésité à afficher sa confiance.
« Je suis encore persuadé qu’avec le temps, les gens réaliseront que j’étais le vrai premier choix au total. »
« Il y a des jours où je repense à ce repêchage, à tout ce qui a été dit, et oui, ça me motive. Je veux prouver que ceux qui ont douté de moi avaient tort. »
Cette détermination, presque obsessionnelle, guide chaque action de Wright. Il a également ajouté :
« Je n’ai rien à envier à personne. Je travaille sur mon jeu, je m’améliore chaque jour, et je suis convaincu que mes efforts paieront. »
Pendant que Wright et Slafkovsky se disputent l’attention médiatique, Logan Cooley construit son chemin vers la reconnaissance.
Il continue d'impressionner par sa vitesse, sa créativité offensive et son intelligence sur la glace.
Alors qu'il se dirige vers une saison de 66 points, Cooley est déjà considéré comme l’un des meilleurs jeunes talents de la LNH.
Ce succès a poussé plusieurs analystes à réévaluer le repêchage 2022. Certains vont même jusqu’à dire que le vrai premier choix au total aurait dû être Cooley.
« Logan Cooley est dans une autre catégorie, » a récemment déclaré un recruteur anonyme.
« Il a toutes les qualités que tu veux chez un joueur de centre de premier trio : vision, constance, leadership. »
Alors que Cooley excelle, Slafkovsky peine à trouver sa place et Wright continue de chercher son rythme dans la LNH.
Bien que Wright et Slafkovsky aient chacun leurs moments, il devient de plus en plus clair que Logan Cooley est en train de redéfinir la cuvée 2022.
Pendant ce temps, Wright continue de se battre :
« Je ne suis pas encore à mon apogée, mais je sais que je vais y arriver. Je veux être un joueur qui fait une différence, et je travaille pour ça chaque jour. »
Et Slafkovsky ? Il est encore à la croisée des chemins. Entre les attentes des partisans de Montréal et ses propres ambitions, le jeune Slovaque devra trouver une manière de s’affirmer de façon constante et non en montagnes russes.
Le débat sur le meilleur joueur du repêchage 2022 semble se déplacer. Tandis que Shane Wright et Juraj Slafkovsky captivent par leurs rivalités, Logan Cooley, discret mais efficace, prend une avance significative.
À ce rythme, dans dix ans, ce ne sera peut-être ni Wright ni Slafkovsky que l’on considérera comme le joueur emblématique de cette cuvée, mais bien Logan Cooley, qui pourrait devenir la véritable référence de ce repêchage historique.
Kent Hughes aurait bel et bien dû sélectionner Cooley.