Le cauchemar d'Arber Xhekaj se transforme en une sombre réalité.
Alors qu'il se préparait pour une phase cruciale de négociations contractuelles avec les dirigeants du Canadien de Montréal, une ombre s'est abattue sur ses espoirs : une nouvelle opération à l'épaule vient de lui être imposée.
La cruauté de cette situation réside dans le fait que cette fois-ci, c'est l'épaule gauche qui nécessite une intervention chirurgicale, alors que la saison précédente avait vu Xhekaj subir une opération à l'épaule droite.
Cette récidive affecte incontestablement sa valeur contractuelle, compromettant ses chances de maximiser sa valeur financière.
Pour le directeur général du Canadien de Montréal, Kent Hughes, ce nouveau pépin physique représente un sérieux dilemme.
En envisageant une possible transaction, il était désormais confronté à un joueur robuste, physiquement imposant, mais affaibli des deux épaules.
Cette combinaison, loin d'être attrayante sur le marché des échanges, fait de Xhekaj une proposition bien moins alléchante pour toute équipe.
Même si le but de Kent Hughes n'était pas de transiger Xhekaj, tu préfères toujours que tes joueurs gardent une bonne valeur sur le marché des transactions, au cas où.
Kent Hughes peut se consoler avec le fait qu'il va être en mesure de signer Xhekaj à rabais. L'argument de sa fragilité va beaucoup peser dans la balance.
Le véritable coup dur pour Xhekaj va se faire sentir au niveau de son portefeuille. Ses pertes vont se compter en centaines de milliers de dollars.
Énormément d'argent va être aspiré par les exigences médicales et les incertitudes quant à sa performance future sur la glace, avec deux épaules fragiles et amoindries.
Hughes pourra donc négocier un contrat à rabais avec Xhekaj. Bien que cela représente une baisse de revenus assurée pour le joueur, il devra accepter cette perte d'argent et surmonter les défis physiques auxquels il est confronté.
Le cauchemar d'Arber Xhekaj a certainement obscurci son horizon professionnel et surtout son protefeuille. Il restait maintenant à voir si, au milieu des adversités, il trouvera le moyen de se relever et de se réinventer sur la glace.
Car une chose est certaine: il ne pourra plus se battre à qui mieux mieux comme dans le passé. Ce ne sera pas seulement sa valeur financière qui sera affectée, mais aussi et surtout sa valeur sur la glace.
Arber Xhekaj peut-il encore être surnommé "Le Shérif", avec deux épaules en compote?
Rien n'est moins sûr...