Le ciel est tombé sur la tête de Gilbert Delorme ces derniers jours, alors que l'ancien défenseur des Canadiens de Montréal est de plus en plus critiqué pour ses déclarations souvent crues, voire sans pitié, sur les ondes de BPM Sports.

Delorme, connu pour son franc-parler, n'a pas hésité à s'attaquer à plusieurs joueurs, mais ce sont ses récentes sorties contre Patrik Laine et Justin Barron qui ont fait grincer des dents.

Rappelons que Delorme a lancé une véritable vendetta contre Patrik Laine, le nouvel attaquant du Canadien. Il a qualifié Laine de « paresseux », « égoïste » et « mauvais coéquipier », des termes forts qui n'ont pas manqué de choquer les auditeurs.

Ce n'est pas la première fois que Delorme critique sévèrement un joueur, mais cette fois-ci, l'ampleur de ses propos a déclenché une tempête de réactions négatives sur les réseaux sociaux.

Il ne s'est pas arrêté là. Delorme a ensuite pris pour cible Justin Barron, un jeune défenseur du Canadien, affirmant sans détour que si ce dernier jouait 82 matchs cette saison, l'équipe serait « dans la marde ».

Une déclaration vulgaire qui, bien que directe, a été perçue par beaucoup comme une attaque gratuite envers un joueur encore en développement.

Les critiques envers Delorme ne cessent de s'accumuler. On lui reproche d'être trop sévère, voire injuste, dans ses jugements, et de miner la confiance des joueurs avant même qu'ils n'aient eu l'opportunité de prouver leur valeur sur la glace.

En s'en prenant à Laine et Barron avec une telle virulence, Delorme risque de se mettre à dos une partie importante des fans du Canadien, qui voient en ces joueurs des éléments clés du futur de l'équipe.

Il est peut-être temps pour Delorme de devenir moins vulgaire...et surtout...moin cinglant.  

En plus de ses critiques sans pitié contre Patrik Laine et Justin Barron, ce qui étonne chez Gilbert Delorme, c'est son incapacité apparente à nuancer ses propos avec un vocabulaire poli, particulièrement lorsqu'il s'agit de jeunes joueurs ou de nouveaux venus au sein du Canadien de Montréal.

Comme si sa vulgarité amplifiait la méchanceté de ses propos.

Le cas de Justin Barron est particulièrement révélateur. En dépeignant le jeune défenseur comme un joueur qui n'excelle dans rien, Delorme semble ignorer les nuances et les potentialités qui caractérisent le développement d'un joueur en devenir.

Delorme ne se contente pas de remettre en question les capacités techniques des joueurs; il attaque également leur caractère mental, leur courage et leur capacité à se battre pour une place dans l'alignement.

Cela soulève des questions sur la manière dont ces critiques sont perçues par le vestiaire du Canadien. Une chose est de remettre en question les performances sur la glace, mais une autre est de s'en prendre à l'attitude ou à la personnalité des joueurs.

Delorme alimente un cycle de négativité autour du Canadien, un cercle vicieux où chaque erreur ou faux pas est amplifié avec vulgarité. contribuant à un environnement malsain pour BPM Sports et le public.

S'il est légitime d'exprimer des opinions critiques, encore faut-il le faire avec une certaine mesure. Dans une ville où la pression médiatique est déjà immense, ajouter de l'huile sur le feu de cette manière pourrait bien faire plus de mal que de bien, surtout pour ses collègues chez BPM Sports.

Le public attend désormais de voir si Delorme saura modérer ses propos dans les jours à venir, ou s'il continuera à jouer les critiques sans concession, quitte à s'aliéner un peu plus les auditeurs et les fans du Canadien.

Quoi qu'il en soit, une chose est certaine : la voix de Delorme ne laisse personne indifférent, pour le meilleur et pour le pire.

Surtout le pire.

Les réactions des fans ne se sont pas fait attendre après les déclarations incendiaires de Gilbert Delorme. Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent de toutes parts, beaucoup reprochant à l'ancien joueur d'être resté figé dans une mentalité d'une autre époque.

Comme l'a exprimé un internaute de manière cinglante : « Il est toujours pogné en 1980. »

Cette phrase résume bien le sentiment général des partisans qui estiment que Delorme ne parvient pas à s'adapter aux réalités modernes du hockey.

Pour eux, les critiques vulgaires de Delorme envers des joueurs comme Justin Barron ne sont pas seulement déplacées, elles sont aussi basées sur une vision dépassée du sport.

En effet, la LNH d'aujourd'hui n'est plus celle des années 1980, où les méthodes et les attentes étaient différentes.

Le hockey a évolué, tout comme la gestion des jeunes talents, et nombreux sont ceux qui croient que Delorme n'a pas su suivre cette évolution.

Les fans ont également souligné que Delorme semble ignorer le contexte actuel du Canadien. Comme l'a fait remarquer un autre internaute,

« CH est en reconstruction. CH ne peut pas être dans la marde. »

Cette remarque reflète une compréhension plus nuancée de la situation de l'équipe. Contrairement à ce que Delorme laisse entendre, le Canadien n'est pas en crise simplement parce qu'un jeune joueur comme Barron pourrait passer la saison dans l'alignement.

L'équation est simple pour le défenseur: soit il mérite sa place, soit il est échangé pour ne pas le perdre pour rien au ballottage,

En réalité, le CH est dans une phase de transition où les erreurs et les ajustements font partie du processus de reconstruction.

Le public, majoritairement conscient de cet état de fait, semble en avoir assez des discours alarmistes et rétrogrades de Delorme.

Pour eux, Barron a deux options : rester avec le Canadien ou être échangé, mais en aucun cas son maintien dans l'équipe ne devrait être perçu comme un signe de « marde ».

Les fans sont prêts à donner une chance aux jeunes joueurs de se développer et de prouver leur valeur, même si cela signifie passer par des moments difficiles.

Ils comprennent que cette dernière année de reconstruction est une étape nécessaire pour préparer l'avenir, et ils sont impatients de voir ce que la nouvelle génération peut apporter.

Le fossé entre les attentes des fans et les commentaires de Delorme ne cesse de se creuser. Les partisans, plus patients et plus réalistes quant à la situation actuelle du Canadien, rejettent de plus en plus les analyses simplistes, alarmistes et souvent sans classe qui, selon eux, n'ont plus leur place dans le hockey moderne.

Ils attendent désormais des analyses plus éclairées et en phase avec les réalités moderne, plutôt que des jugements hâtifs qui rappellent une époque révolue.

Nous ne vivons plus en 1980. Gilbert Delorme doit évoluer. Sinon le ciel des fans va continuer de lui tomber sur la tête.

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