Alexandre Barré-Boulet a sorti le champagne aujourd'hui, savourant une réussite qu’il espérait depuis longtemps.
Il a percé l’alignement des Canadiens de Montréal tout comme Michael Pezzetta et Justin Barron (son poste était déjà assuré), alors que l’équipe doit soumettre sa liste de 23 joueurs d’ici demain.
Pour Emil Heineman, l’évidence est qu’il fera ses valises pour Laval, tandis que Joshua Roy vit un stress évident, attendant impatiemment la décision finale demain.
Mais selon ce qui circule, c'est bel et bien Heineman qui sera retranché et Roy sera sauvé, malgré un camp extrêment décevant.
La déception est grande pour Rafaël Harvey-Pinard. Celui-ci devait probablement prier pour que Barré-Boulet échoue à son camp d’entraînement, mais le contraire s’est produit.
Aujourd’hui, Barré-Boulet est en position de force, et notre intuition nous dit qu’un nouveau contrat avec le Canadien l’attend l’été prochain.
Quant à Harvey-Pinard, la situation semble bien plus sombre. Son avenir dans la LNH est désormais incertain, surtout avec le fait qu'il soit sur la touche pour encore longtemps.
Le retour de Barré-Boulet à Montréal pourrait signifier la fin de l’aventure pour l’attaquant québécois au sein du club.
Le Tricolore a jusqu’à demain pour finaliser son effectif, mais l’annonce d’aucun joueur soumis au ballottage aujourd’hui a sécurisé la place de Pezzetta, Barron et Barré-Boulet pour débuter la saison, eux qui étaient admissibles au ballottage.
Heineman, malgré son potentiel et un camp honnête. commencera la saison avec le Rocket de Laval.
Barré-Boulet, en optant pour le numéro 27 cet été, ne laissait aucun doute sur ses ambitions. Ce numéro, autrefois porté par des joueurs marquants comme Alex Kovalev, Jonathan Drouin ou encore Alex Galchenyuk, est symbolique.
Ce choix audacieux prouvait la confiance de Barré-Boulet en ses capacités offensives. À 27 ans, il veut prouver qu’il mérite de rester dans la LNH.
Son contrat d’un an à 775 000 $ lui garantit un salaire même s’il retourne dans la Ligue américaine, mais il est clair qu’il doit être soulagé comme jamais de demeurer à Montréal.
Pour Harvey-Pinard, la concurrence directe avec Barré-Boulet pourrait être fatale. Déjà ralenti par une blessure à la jambe droite, l’attaquant devra non seulement surmonter ses ennuis de santé, mais également rivaliser avec un joueur qui se positionne comme une version plus offensive de lui-même.
La saison s’annonce passionnante, mais pour Rafaël Harvey-Pinard, elle pourrait marquer la fin d’une belle histoire.
Il sera difficile, voire impossible, pour Harvey-Pinard de signer un contrat garanti dans la LNH l'été prochain. Il devra se contenter d'un contrat à deux volets et ce ne sera pas au Québec.
La situation de Rafaël Harvey-Pinard est particulièrement délicate alors qu’il se trouve à un tournant critique de sa carrière.
Il n'y a pas si longtemps, il était perçu comme une révélation après une campagne impressionnante en 2022-2023 avec 14 buts en seulement 34 matchs.
Il fait maintenant face à une montagne d’obstacles. Son corps semble le trahir, avec des blessures répétées qui l'ont tenu à l'écart deux années de suite au pire moment de sa carrière.
La blessure à la jambe droite qu’il traînait depuis plusieurs mois a laissé des séquelles profondes la saison dernière.
Puis, sa fracture à la jambe cet été après une collision lors d'un tournoi de balle-molle a été le début du cauchemar.
Cette incertitude laisse présager le pire pour lui, alors que Barré-Boulet est déjà loin devant dans la hiérarchie.
De plus, Harvey-Pinard n’a plus l’avantage qu’il avait auparavant : son statut de jeune espoir québécois.
Ce statut, qui lui donnait une certaine protection médiatique et le soutien sans limite des partisans, s’effrite face à des concurrents comme Barré-Boulet, qui partagent non seulement son origine québécoise, mais qui offrent aussi des qualités offensives supérieures.
Barré-Boulet envoie un message clair : il est prêt à prendre la place d’Harvey-Pinard.
Enfin, l’aspect contractuel joue également contre Rafaël.
Barré-Boulet a signé un contrat à sens unique, garantissant son salaire de 775 000 $ même s'il est envoyé dans la Ligue américaine.
Cela signifie que l’équipe, pour des raisons économiques autant que sportives, le CH privilégie Barré-Boulet dans son alignement, et Harvey-Pinard aura de la difficulté à retrouver sa place, même s'il retrouve la pleine forme.
La carrière de Rafaël Harvey-Pinard semble bel et bien être à un point de rupture. Les blessures récurrentes, la montée en puissance d’Alexandre Barré-Boulet, et la compétition acharnée pour les places dans l’alignement du Canadien de Montréal, alors qu'Oliver Kapanen est assuré aussi de faire partie de l'alignement, mettent une pression immense sur le jeune attaquant.
Même s'il a été un joueur adoré des partisans, sa situation actuelle le place à l'écart de l’équipe.
Il est fort probable que Harvey-Pinard ne retrouve jamais son niveau d’antan et que cette saison soit sa dernière dans la LNH, qu'il joue ou non,
Les signes ne sont malheureusement pas en sa faveur.
Le champagne pour Barré-Boulet, la tristesse pour Harvey-Pinard.