Tout le monde pensait que Kyle Dubas allait profiter de sa première saison complète comme DG des Penguins pour offrir une fin de rêve à Sidney Crosby.
Une dernière danse avec Evgeni Malkin. Un dernier tour de piste avec Kristopher Letang. Une tentative sincère, sinon noble, d’offrir une dernière chance à ce noyau vieillissant, mais encore redoutable sur papier.
Mais aujourd’hui, la vérité est sortie. Kyle Dubas ne veut pas gagner. Il veut perdre. Il veut tout faire sauter. Il veut Gavin McKenna.
Selon les informations de RG.org, confirmées par plusieurs insiders comme Frank Seravalli, les Penguins de Pittsburgh sont prêts à entrer en mode tanking complet pour se donner une chance réaliste de repêcher le jeune prodige Gavin McKenna au premier rang de l’encan 2026.
Et cette révélation, aussi stratégique soit-elle pour l’avenir de la concession, a l’effet d’une bombe émotionnelle dans la vie de Sidney Crosby.
Un DG pris la main dans le sac...
À plusieurs reprises, Kyle Dubas a affirmé à son capitaine qu’il n’était pas question de reconstruire tant que Crosby était dans l’alignement. Il a promis de tout faire pour ramener les Penguins en séries. Il a fait miroiter une fenêtre d’espoir.
Mais dans les faits, aucun ajout décisif n’a été fait. Aucun ailier top-6. Aucun défenseur stabilisateur. Aucun jeune prêt à contribuer.
Et aujourd’hui, la vérité est cruel, brutale : Dubas a trahi son capitaine.
Il ne veut pas rebâtir autour de Crosby. Il veut préparer l’après-Crosby. Il veut détruire le présent pour maximiser le futur. Il veut perdre à tout prix pour se positionner devant San Jose et Chicago dans la course à Gavin McKenna.
On comprend pourquoi Dubas est obsédé. Gavin McKenna est un génie.
À 16 ans, il a accumulé 129 points avec les Tigers de Medicine Hat dans la WHL. Il évoluera à Penn State en 2025-26. Et plusieurs recruteurs considèrent qu’il est plus complet que Connor Bedard au même âge.
Il est rapide, intelligent, spectaculaire. Un véritable joueur de concession. Et dans une cuvée de 2026 qui s’annonce chargée, McKenna est LE joyau.
Alors oui, Dubas veut vendre Karlsson, Rust, Rakell. Il veut liquider ses actifs avant même la date limite des transactions. Il veut perdre plus vite que Chicago. Il veut prendre San Jose de vitesse.
Mais à quel prix?
Au prix d'avoir un Sidney Crosby, trahi et humilié
La réalité, c’est que le capitaine espérait encore.
Il s’accrochait à l’idée que Dubas tiendrait parole. Qu’il allait tenter une dernière course. Qu’il allait donner un vrai sens à la fin de sa carrière.
Mais là, le ciel lui tombe sur la tête. Et la colère monte.
Il le sait : Dubas veut provoquer son départ. Il veut le forcer à lever sa clause de non-échange. Il veut l’obliger, par la force des choses, à quitter le navire.
Et si Crosby quitte, ce ne sera pas par choix. Ce sera par vengeance.
Le Canadien en position de rêve
Et pendant que Pittsburgh sombre dans le chaos, une équipe se frotte les mains : le Canadien de Montréal.
On le sait, selon plusieurs sources (Elliotte Friedman, Frank Seravalli, Chris Johnston), Crosby a une courte liste s’il devait accepter une transaction : Montréal, Colorado, Los Angeles.
Mais avec la trahison de Dubas, le CH devient l’option numéro un.
Pourquoi? Parce que c’est le club de son enfance. Parce qu’il veut un marché où il pourra finir en héros. Parce que Kent Hughes et Jeff Gorton sont patients, respectueux, et qu’ils ont un plan.
Et surtout, parce que Crosby voudra se venger de son DG. Et quoi de mieux que de quitter Pittsburgh sans leur laisser de superstar, juste avant qu’ils ne sombrent volontairement pour un kid de 17 ans?
Le prix sera minime
Ce ne sera pas une enchère. Ce ne sera pas un duel d’offres. Ce sera une faveur.
Crosby a une clause complète. Il choisira où il va. Point.
Et les Penguins n’auront pas le choix d’accepter une offre modeste, car ils n’auront aucun levier.
On parle de quoi? Joshua Roy, Owen Beck, Oliver Kapanen, peut-être des choix, mais aucun choix de 1ère ronde. Mais rien d’excessif. Rien qui empêcherait le CH de conserver sa banque de jeunes A. Rien qui hypothéquerait l’avenir.
Crosby viendrait encadrer Suzuki, Caulfield, Slafkovsky, Hutson. Il amènerait la culture de la victoire. Il ferait la météo du vestiaire. Et il partirait en beauté.
Et Dubas? Il récoltera ce qu’il a semé
En trahissant Crosby, Kyle Dubas a brisé un pacte moral.
Il a préféré la loterie à la loyauté. Il a choisi un adolescent plutôt que son capitaine légendaire.
Et le pire, c’est qu’il ne gagnera peut-être même pas la loterie. Car le karma, dans le sport, finit toujours par frapper.
Autour de Sidney Crosby, le ton a changé. Selon plusieurs sources proches du joueur, l’ambiance est lourde, pesante. Le capitaine des Penguins serait dans un état de frustration rarement observé chez lui.
Son entourage rapporte un homme profondément blessé, fatigué d’être traité comme une marchandise sur l’échiquier d’un DG qui semble avoir oublié ce que représente Crosby pour l’organisation.
« Il a le cœur en miettes, littéralement. Tout ce qu’il voulait, c’était terminer sa carrière à Pittsburgh, dans le respect, dans la dignité. Là, il a l’impression qu’on cherche à l’écœurer pour qu’il parte de lui-même », aurait soufflé un proche du capitaine.
Crosby est tanné. Tanné qu’on parle de lui comme d’un pion de luxe. Tanné que les rumeurs de transactions envahissent les réseaux sociaux et les tribunes sportives à chaque fois que les Penguins perdent deux matchs de suite.
Tanné qu’on le présente comme un atout à liquider, plutôt que comme la légende vivante qu’il est. Et surtout, il est tanné d’un DG qui, selon plusieurs observateurs, lui avait promis de tenter de bâtir une équipe compétitive autour de lui… pour finalement jeter la serviette à peine quelques mois plus tard afin de foncer tête baissée dans la course à Gavin McKenna.
La colère de Crosby ne serait plus silencieuse. En privé, il ronge son frein. Il fulmine. Ce n’est pas juste une déception passagère. C’est une profonde trahison. Lui qui avait été loyal jusqu’au bout, qui avait toujours refusé de quitter le navire, même lorsque les eaux étaient troubles, se retrouve maintenant à faire face à un DG qui l’a contourné, qui l’a manipulé, et qui maintenant semble espérer qu’il cède et qu’il demande lui-même une transaction. C’est du sabotage émotif, ni plus ni moins.
Ce qui rend la situation encore plus douloureuse pour Crosby, c’est qu’il sait très bien ce que cette trahison signifie : l’adieu au rêve de finir sa carrière là où tout a commencé. Il voulait être, pour Pittsburgh, ce que Mario Lemieux avait été. Il voulait raccrocher ses patins dans l’uniforme des Penguins. Mais ce rêve-là est en train de s’effondrer, et il le vit comme une déchirure.
Des témoins affirment que Crosby traverse une période d’introspection extrêmement difficile. Lui qui avait toujours été un modèle de contrôle émotionnel, de constance, et de loyauté, serait en train de reconsidérer toute la suite de sa carrière
. « C’est pas juste une question de transaction, c’est une question de respect », aurait confié un membre de son entourage à un journaliste de The Athletic.
« Il sent qu’on joue dans son dos. Il est blessé. Et quand Crosby est blessé, ce n’est pas juste une affaire d’orgueil… c’est toute son âme de joueur qui est atteinte. »
Et pendant ce temps, les spéculations continuent. On alimente le feu. On parle de la « liste » de Crosby, comme s’il avait déjà accepté de partir. On prétend qu’il veut aller à Montréal, ou à Denver, ou à Los Angeles.
Pourtant, lui, n’a jamais confirmé quoi que ce soit. Il garde le silence. Mais ce silence est chargé de colère, d’incompréhension, de trahison. Ce n’est pas le silence d’un homme prêt à tourner la page. C’est le silence d’un homme qui encaisse un coup en plein cœur, et qui, bientôt, risque de frapper à son tour.
Crosby, ce n’est pas un joueur qu’on pousse dehors discrètement. Ce n’est pas un vétéran en fin de parcours qu’on peut glisser dans un échange comme un contrat encombrant.
On parle d'une légende. Et Kyle Dubas, en jouant à ce petit jeu de manipulation, est en train de déclencher une bombe émotionnelle dans le vestiaire, dans l’organisation, et surtout, dans le cœur d’un homme qui méritait mille fois mieux.
Et voilà pourquoi, justement, le scénario parfait pour Montréal se dessine.
Sidney Crosby aura le dernier mot. Et si ce mot commence par un M, ce ne sera pas McKenna... ce sera Montréal.