Le code demeure un sujet controversé et souvent mal compris. Certains le décrivent comme du "gros bon sens", tandis que d'autres se voilent la face et prétendent qu'il n'existe tout simplement pas.

Mais qu'importe comment on le nomme, une chose est certaine : le code est une réalité dans le monde du hockey professionnel, comme dans tous les autres sports.

Philippe Boucher, l'ancien défenseur de la LNH, l'a qualifié de "gros bon sens", mais en réalité, il reconnaît qu'un code non-écrit régit le comportement des joueurs sur la glace.

 «Le code ? j’ai joué 748 matchs dans la Ligue nationale et je ne sais même pas c’est quoi, le code. Il est écrit où, le code? Nulle part! C’est quoi, le code? Personne ne le sait, parce que le code, ça n’existe pas! Ce qui existe, c’est le gros bon sens. Tu t’en prends à un de mes coéquipiers, tu vas recevoir de la visite. Mais le code? C’est de la bouillie!» (crédit: TVA Sports)

En affirmant qu'il n'existe pas, Philippe Boucher explique...qu'il existe...

Peu importe les termes utilisés pour le décrire, ce code reste une force dominante dans le sport. Même Maxim Lapierre, un ancien joueur réputé pour son style agressif, a admis qu'il avait ressenti de la peur à l'idée de se battre contre Georges Laraque, respectant ainsi les principes de ce code implicite.

Même si certains étaient fâchés que Gallagher doive se battre, le code a voulu qu'il doive faire face aux conséquences de ses actions,.

Comme l'a souligné Philippe Boucher, ce code n'est pas un ensemble de règles écrites; c'est plutôt une question de bon sens. On s'attend à ce que les joueurs défendent leurs coéquipiers. Sans le vouloir, Boucher a exactement décrit la nature du code.

Lorsque Gallagher a été confronté à ses actions du passé, c'était au nom du code par respect pour leur coéquipier Pelech. Jean-Gabriel Pageau a été chargé de transmettre le message à Gallagher, montrant ainsi que le code prévalait, même si Boucher l'appelle le gros bon sens.

Après le match, Patrick Roy a reconnu l'existence du code en affirmant que Pageau s'était battu pour son coéquipier et que cela avait fouetté son équipe. Roy a même parlé du Québécois comme du coéquiper exemplaire parce qu'il avait respecté le code.

Des histoires comme celle de Gallagher rappellent à quel point le hockey est imprégné du code non-écrit, mais bien réel.

Maxim Lapierre se souvient du stress ressenti lorsqu'ils fut confrontés à la perspective de devoir répondre de ses actes sur la glace face à Georges Laraque ou à d'autres adversaires redoutables.

"J'avais fait un six pouces à Sidney Crosby le match d'avant". (crédit: TVA Sports)

«Laraque avait dit à Francis Bouillon, dans la période d'échauffement, "je suis désolé, mais je suis obligé de me battre avec Max" Et Francis, lui-même, était comme nerveux de me le dire.»

«Je me suis "ah non, c'pas vrai, ça va arriver contre Georges, je n'ai aucune chance"»

«S'il y en a un avec qui tu ne veux pas niaiser, c'est Georges.»

"Finalement, cet affrontement n’a pas eu lieu. Mais j'ai passé le pire moment".

«Le Gatorade, il ne passait pas bien»

Cette histoire  illustre l'importance du respect et de la responsabilité dans le monde du hockey professionnel. Alors que le débat sur l'existence et la nature du code de la LNH se poursuit, une chose demeure certaine : on peut l'appeler de n'importe quelle façon: le code, le gros bon sens, la loi ou autre nom, mais au final, il existe.

Le code ne partira jamais du hockey ou du sport professionnel. Il est là pour rester, peu importe ce que les gens en pensent.

On vient d'en faire la preuve à cent pour cent...

Votre Voix