Martin St-Louis, un nom qui évoque une légende sur la glace, mais qui suscite des questionnements sur le banc.
En tant que coach, son nom est associé à une statistique peu flatteuse : celui du plus grand nombre de défaites dans l'histoire du Canadien de Montréal en termes de pourcentage défaite-victoire. Pourtant, malgré ces résultats en dents de scie, St-Louis est sur le point de devenir l'un des coachs les mieux payés de la LNH.
Alors que le CH a exercé son option de deux ans supplémentaires, les rumeurs vont bon train quant au montant qui lui a été offert. Actuellement sous contrat pour 3 millions de dollars par année jusqu'en 2026, il est envisagé qu'il puisse voir son salaire annuel qui va pratiquement doubler, atteignant entre 5 millions de dollars par année sur une période supplémentaire de deux ans.
La question qui se pose est donc la suivante : Martin St-Louis mérite-t-il vraiment un tel salaire ? Certains pourraient affirmer que ses résultats mitigés sur la glace ne justifient pas une telle rémunération. Cependant, d'autres éléments doivent être pris en compte.
Tout d'abord, St-Louis apporte une valeur ajoutée indéniable en termes d'expérience et de savoir-faire. Sa carrière impressionnante en tant que joueur, incluant notamment une Coupe Stanley et de multiples récompenses individuelles, témoigne de sa connaissance du jeu.
De plus, son engagement envers le développement des jeunes joueurs et son approche novatrice sont des atouts précieux pour une équipe en quête de renouveau.
«Je n’y pense pas trop à mon contrat. Je suis un passionné. J’aime ma job et j'adore ma vie à l’extérieur du hockey. C'est une passion, pas une job. Je vais être ici jusqu'à temps qu'on ne veuille plus de moi».
St-Louis sait très bien que Kent Hughes et Jeff Gorton sont à ses pieds. Les deux dirigeants vont ouvrir la banque pour le petit coach.
Ensuite, le marché des coachs de la LNH évolue constamment, avec des salaires de plus en plus élevés pour attirer et retenir les meilleurs talents.
Dans ce contexte, il n'est pas surprenant que St-Louis puisse prétendre à une rémunération à la hauteur de son statut, surtout lorsqu'on considère les offres que d'autres équipes pourraient lui faire.
Le salaire d'un coach ne se limite pas à ses seules performances sur le banc. Il englobe également sa capacité à gérer la pression médiatique, à motiver ses joueurs et à créer une culture gagnante au sein de l'équipe. Sur ces aspects, St-Louis semble avoir fait ses preuves, malgré ses difficultés au niveau statistique.
«On n'a progressé beaucoup plus qu'une victoire de moins et huit points de plus (par rapport à l'an dernier). Je suis fier du groupe, de l'engagement, l'attitude, l'enthousiasme. Je pense que les gars le voient, on s'en va dans une bonne place.»
«Je ne serais pas surpris que l'on soit dans le mix.»
Quant à la jalousie de Michel Therrien envers le coach du Canadien, elle pourrait s'expliquer par le fait que St-Louis est sur le point de devenir mieux rémunéré que lui n'a jamais été. Therrien n'a jamais empoché plus de 3 millions de dollars par année.
"Michou" doit l'accepter: les salaires des coachs reflètent souvent la valeur qu'ils apportent à leur équipe, et dans ce cas précis, il semble que St-Louis soit en passe de recevoir ce qu'il mérite. Mais Therrien doit se dire que c'est injuste, lui qui amenait son équipe en séries pratiquement chaque année et que St-Louis a un passe-droit pour un badge de participation.
Que Martin St-Louis devienne l'un des coachs les mieux payés de la LNH dépendra des négociations à venir et de la valeur que le Canadien de Montréal et d'autres équipes lui attribuent. Nos infos sont béton. On parle bel et bien d'un salaire annuel autour 5 millions de dollars US.
Tout ça pour faire "progresser" une équipe encore à des années lumières de prétendre à quoi que ce soit. À un moment donné, il faudra cesser de simplement participer. Il faudra viser à gagner.
La LNH est une ligue de résultats...et de millions...
Il est temps de viser des résultats...et pas seulement la croissance humaine...