Martin St-Louis se retrouve dans une situation à la fois complexe et paradoxale.
Visiblement ému par la blessure de Patrik Laine, on peut pratiquement sentir un soulagement quand il parle.
En effet, avec cette blessure, St-Louis se retrouve sans la pression de devoir absolument mener son équipe aux séries éliminatoires, un fardeau qui pèse lourd dans une ville où le hockey est presque une religion.
Les médias affirment aujourd'hui que le CH va encore arriver dans la cave. Et ce, même si Kirby Dach est de retour. Et surtout, même si Patrik Laine n'était même pas un membre du CH avant la fin de l'été.
Pour St-Louis, cette situation lui permet de respirer un peu. Les attentes autour du Canadien étaient déjà basses cette saison, avec la plupart des experts prédisant une nouvelle fin de classement pour l'équipe.
Mais la perte de Laine lui donne désormais toutes les excuses du monde pour échouer cette année, une opportunité de continuer à "reconstruire" sans la pression immédiate de réussir.
En d'autres termes, St-Louis peut jouer la carte du temps, et savourer une saison où les attentes sont quasi inexistantes.
Derrière cette apparente sérénité se cache une autre réalité.
Le soulagement de St-Louis est temporaire, car la marge de manœuvre qui lui est offerte pourrait s'effondrer rapidement.
Des médias influents comme La Presse et 98,5 FM ont déjà commencé à spéculer sur son avenir.
Richard Labbé et Alexandre Pratt estiment même que St-Louis quittera probablement le CH d'ici deux ans, malgré son contrat en vigueur jusqu'en 2027.
Ce climat d’incertitude ne fait qu’alimenter les rumeurs d’un potentiel congédiement si l’équipe ne montre pas des signes clairs de progression.
La lune de miel qui entourait l’arrivée de St-Louis à la barre de l’équipe semble bel et bien révolue. Ses performances en tant que joueur légendaire ne se traduisent pas encore en succès comme entraîneur, et les partisans comme les journalistes commenceront à s’impatienter cette saison.
Si le contrat de St-Louis lui assure une certaine sécurité financière, la question demeure : combien de temps pourra-t-il maintenir son poste si les résultats ne suivent pas?
La blessure de Laine, combinée à une autre saison en bas de classement, pourrait donner à St-Louis un certain répit, mais cette excuse ne pourra pas durer éternellement.
La saison 2025-2026 sera cruciale, car les attentes commenceront à monter en flèche à mesure que l’équipe s’approchera de la fin de la reconstruction.
À ce moment-là, St-Louis devra prouver qu'il est l'homme de la situation, capable de transformer une équipe en difficulté en une véritable formation compétitrice.
Même si St-Louis reste optimiste, encourageant ses joueurs à croire en leurs capacités, la réalité est que son destin est lié aux performances de l’équipe.
Il n’a plus l’excuse de la reconstruction qui l’a protégé jusqu’ici. Le manque de progrès significatif pourrait bientôt faire basculer les choses, et son avenir pourrait être en jeu plus rapidement qu'il ne l'imagine.
La pression interne s’accentue, surtout après les déclarations du capitaine Nick Suzuki, qui a affirmé que l'équipe était prête à gagner.
Avec une telle affirmation, Suzuki a peut-être involontairement mis son entraîneur dans une position délicate. Le défi pour St-Louis n'est plus seulement de développer les jeunes talents, mais de transformer cette équipe en un véritable prétendant pour les séries éliminatoires.
Si St-Louis ne parvient pas à relever ce défi dans les prochaines années, il pourrait bien être forcé de quitter Montréal.
Martin St-Louis se retrouve à un carrefour de sa carrière d'entraîneur. Le soulagement que lui apporte la blessure de Laine est temporaire, car à terme, il devra prouver qu'il peut faire progresser cette équipe.
La saison actuelle lui donne un peu de répit, mais dès 2025, les attentes seront claires : il faudra gagner, et vite. Sans amélioration notable, son avenir à Montréal pourrait être plus incertain que jamais.
Les propos de Nick Suzuki ont lancé un véritable défi à Martin St-Louis et placé le coach sous une pression considérable ncet été.
Suzuki, en déclarant publiquement que l’équipe est prête à gagner, a involontairement accentué les attentes autour de l’entraîneur-chef.
Cette affirmation audacieuse, venant d’un leader respecté, changeait totalement l'ambiance autour de St-Louis.
« Ajouter Patrik, ça montre que la direction est prête à commencer à gagner. Nous sommes prêts, et évidemment, les fans sont prêts eux aussi, » avait déclaré Suzuki.
Ces mots sont lourds de sens, car ils ne laissent plus place aux excuses liées à la reconstruction. La blessure de Patrik Laine vient de donner un autre répit à St-Louis.
Pourtant, les médias traditionnels ne partagent pas cet optimisme à long terme concernant St-Louis. Le fait que llusieurs journalistes influents de La Presse et du 98,5 FM, notamment Richard Labbé et Alexandre Pratt, estiment que St-Louis ne sera plus le coach du Canadien lorsque viendra le temps de gagner la Coupe Stanley, est lourde de sens.
Cette prédiction est une critique évidentede sa capacité à transformer l’équipe en une formation gagnante.
En d’autres termes, même si St-Louis est capable de faire progresser l’équipe dans les phases de développement individuel, nombreux sont ceux qui doutent de son aptitude à diriger une équipe gagnante, prête à aller jusqu’au bout.
Est-ce vraiment possible d'avoir une vision à long terme gagnante en pensant à St-Louis?
Avec l’ajout de Patrik Laine à l’alignement, il est clair que le directeur général Kent Hughes cherchait à accélérer la courbe de progression de l’équipe.
Cela envoyait un message clair : le CH n'est plus seulement dans une phase de reconstruction, il se prépare à rivaliser avec les meilleures équipes de la ligue. Dommage que St-Louis se voit offrir une autre béquille.
La béquille de la patience.
Comme si les béquilles de Patrik Laine étaient devenues les siennes.
Les médias, qui ont longtemps été patients avec St-Louis, commencent à remettre en question ses capacités de meneur.
La lune de miel est bel et bien terminée, et la critique se fera de plus en plus sentir.
Même si St-Louis a bénéficié d’une certaine indulgence jusqu’à présent, notamment en raison des faibles attentes liées à une équipe en reconstruction, il se doit de faire progresser l'équipe cette année.
Les performances inégales de l’équipe lors du camp d'entraînement, combinées à l'absence de progrès dans des domaines clés comme l'avantage numérique, alimentent les doutes.
On va aller encore plus loin. L'avantage numérique ne progresse pas. Il régresse.
Même les observateurs les plus prudents, comme Jean-François Chaumont du site de la LNH, se demandent si St-Louis pourra mener cette équipe à des succès réels.
La récente blessure de Patrik Laine at retiré une certaine pression immédiate sur St-Louis, mais ne suffira pas à prolonger l'immunité médiatique dont il a bénéficié.
Si St-Louis ne qualifie ne montre pas de progrès significatif, son avenir en tant qu'entraîneur-chef du Canadien pourrait être en danger.
Les critiques sur ses choix stratégiques, notamment en avantage numérique, sont de plus en plus nombreuses. Alex Burrows ne sera plus le bouc émissaire : désormais, c’est St-Louis qui devra répondre de l’inefficacité chronique de l’équipe dans ce domaine.
Si les journalistes de La Presse et du 98,5 FM prédisent qu'il ne sera plus à la barre de l'équipe lorsque celle-ci sera prête à gagner la Coupe Stanley, cela montre à quel point la confiance envers lui s’effrite.
Ce n’est plus une simple question de développement : l’heure est venue de prouver qu’il peut transformer cette équipe en un véritable concurrent pour les grands honneurs.
Si St-Louis échoue, les médias et les partisans seront là pour rappeler que le CH a peut-être besoin d’un autre leader pour atteindre ses objectifs.
Après tout, le contrat de Patrick Roy avec les Islanders se termine en 2026.