Le Country Club de Kent Hughes: la lune de miel est terminée

Le Country Club de Kent Hughes: la lune de miel est terminée

Par David Garel le 2024-10-18

La lune de miel entre les partisans québécois et le "Country Club" de Kent Hughes et Jeff Gorton est bel et bien terminée.

Après un autre match sans saveur face aux Kings, une formation exténuée jouant deux matchs en deux soirs, les réseaux sociaux s’enflamment. Ce n’est plus qu’une simple frustration : c’est une révolte.

Les réactions enflammées des fans sont le symbole d'une patience épuisée

Les fans, d’abord séduits par les promesses de renouveau, ont perdu leur patience devant une équipe qui semble encore chercher son identité.

Chaque commentairer sur les réseaux sociaux est un coup de plus porté à l’illusion entretenue par Hughes et St-Louis.

Voici ce qu’on peut lire:

« Dach a vraiment besoin d’aide, pu capable de Newhook et Armia!!! »

« Jamais cette année j'aurais pensé que le CH finirait avec le 1er choix au repêchage. »

« Les fans vont être moins patients cette année. On a congédié des entraîneurs pour moins que ça. Est-il dans la bonne chaise? »

"Martin St-Louis : Les beaux discours ne suffisent plus."

Alors que St-Louis multiplie les excuses, les résultats sont introuvables.

« La game dans la game », « Des petits pas en arrière pour mieux avancer » — toutes ces phrases tombent à plat quand les victoires ne suivent pas.

Et pendant que les Kings déferlaient sur la glace du Centre Bell, St-Louis restait impassible, sans émotion, comme si la situation ne l’atteignait plus.

« Aucune émotion de St-Louis pour commenter la game. Suzuki avec toujours le même ton apathique. 32e? »

Des espoirs brûlés et des vétérans à bout de souffle...un coach en déroute...

Lane Hutson, qui était perçu comme le sauveur en défense, semble déjà épuisé par la pression. Joué à outrance, le prodige affiche un différentiel inquiétant de -7 en seulement deux matchs.

L’accusation de surutilisation par St-Louis fuse :

« Le très léger Hutson aura la langue à terre en décembre. »

Pendant ce temps, Nick Suzuki et Cole Caufield traînent les patins, laissant le Slovaque Juraj Slafkovsky faire tout le travail en échec avant. Une honte pour un capitaine censé montrer l’exemple.

 « 1er trio fait dur, Suzuki aucun exemple à donner. Dach je peux comprendre, ça fait plus d'un an. »

Les illusions s’effondrent...un mix qui ne prend pas...

L’excuse du « processus à long terme » ne passe plus auprès des fans, et l'espoir d’être "dans le mix" cette saison semble se dissiper.

Le CH court après la rondelle sans jamais réussir à s’installer en zone adverse, et les faiblesses défensives sont plus criantes que jamais.

« Si le CH espère être dans le mix, il va falloir un électrochoc, car ce club est incapable de rester plus de cinq secondes dans le territoire des Kings. »

Le rêve d’une équipe en reconstruction qui apprend et progresse s’estompe. Les fans en ont assez des excuses et des discours d'espoir qui sonnent de plus en plus mal. 

Ils veulent des résultats et de la combativité.

Si Jeff Gorton, Kent Hughes et Martin St-Louis ne parviennent pas à remettre leur équipe sur les rails, la grogne pourrait bien devenir un raz-de-marée impossible à stopper.

Le Québec est bel et bien tanné du Country Club.