- Le DIAMANT de France...
- Continue de faire JASER....
- 19 ans....
- Vivant déjà l'expérience de séries..
- Il se comporte comme un VÉTÉRAN.
On savait Alexandre Texier promis à un bel avenir. Après tout, l’attaquant de 19 ans est déjà considéré par nos cousins français comme le meilleur joueur produit par l’Hexagone. Toutefois, personne n’aurait parié sa chemise sur une ascension aussi fulgurante.
Il y a à peine un mois, le Grenoblois terminait sa deuxième saison avec le Kalevan Pallo de Kuopio, de la Ligue élite finlandaise. Rappelé par les Blue Jackets, qui en avaient fait leur choix de deuxième tour au repêchage de 2017, Texier a d’abord disputé sept rencontres dans la Ligue américaine avec les Monsters de Cleveland.
Ses sept points, dont cinq buts, en autant de rencontres ont incité l’état-major des Blue Jackets à lui faire une place avec le grand club. Le jeune homme n’a pas dérougi, marquant à son deuxième match de saison régulière.
Mercredi soir, John Tortorella n’a pas hésité à l’envoyer sur la patinoire après le quatrième but des siens, malgré l’ampleur de l’enjeu.
«C’est un joueur très intelligent. Hier (mercredi), il était l’un de nos joueurs les plus efficaces le long des rampes. J’aime la façon dont il se comporte. Il n’a pas l’air dépassé par les événements», a expliqué l’entraîneur des Blue Jackets.
Belle naïveté
Effectivement, Texier semble habité par une belle naïveté. Possiblement la même naïveté que celle qui habite n’importe quel adolescent de 19 ans.
«Je ne me suis pas posé de question quand je suis arrivé dans la Ligue américaine. J’ai joué mon jeu et j’ai pris du plaisir. Quand je prends du plaisir, c’est là que je joue le mieux. C’est le cas chaque jour que je passe avec l’équipe», a-t-il mentionné le plus simplement du monde.
Dans le vestiaire des visiteurs, au Amalie Arena de Tampa, la recrue prend place tout juste à côté de Matt Duchene. Ce dernier voit dans l’aisance de son jeune coéquipier des similitudes avec celle de tous les jeunes prodiges.
«Il vient d’arriver, et comme c’est le cas pour plusieurs jeunes joueurs, il est sorti des portillons de départ comme une fusée. C’est parfait pour nous, car nous pourrons en bénéficier», a d’abord indiqué Duchene.
«Il sera dans cet état de grâce et d’excitation pendant un temps, mais il viendra un moment où il franchira l’étape suivante, celle où il sera un joueur régulier et où il connaîtra des hauts et des bas. On est tous passés par là», a-t-il ajouté.
Dubois, le grand frère
C’est à Pierre-Luc Dubois que les Blue Jackets ont confié le mandat de bien intégrer Texier pour éviter qu’il tombe de son nuage trop vite. En plus de parler la même langue, les deux jeunes hommes n’ont qu’un an de différence.
«C’est un gars timide. Je suis son cochambreur sur la route. Notre français est un peu différent, mais je peux l’aider à s’adapter. J’essaie de le rendre à l’aise et de le dégêner», a raconté Dubois.
Sur la patinoire, par contre, Dubois considère qu’il n’a pas besoin d’aide.
«Ce n’est sûrement pas évident de jouer pour trois équipes en un mois. Malgré tout, sur la patinoire, il a confiance en ses moyens et il n’a pas peur d’essayer des jeux. Il sait qu’il a assez de talent pour prendre certains risques.»