La relation entre Josh Anderson et l'entraîneur Martin St-Louis atteint un point de non-retour selon Sportsnet.
Le système de jeu est-ouest prôné par St-Louis ne convient pas du tout aux qualités de jeu de Anderson, qui excelle dans un système nord-sud. Cette incompatibilité est devenue évidente et Sportsnet rapporte que la tension entre les deux hommes est évidente.
Deux équipes émergent comme des destinations potentielles pour Anderson : les Blue Jackets de Columbus et les Hurricanes de la Caroline. Columbus, en particulier, pourrait envisager une transaction impliquant Patrik Laine.
Les Hurricanes, de leur côté, recherchent un "power forward" pour les séries et Anderson serait un candidat idéal pour ce rôle.
Cependant, la Caroline doit se débarrasser du salaire de Jesperi Kotkaniemi et Kent Hughes ne veut rien savoir du Finlandais et son salaire nuisible.
Une chose est sûre, la relation entre St-Louis et Anderson est irréparable. Le divorce semble inévitable et il est clair que les Canadiens devront explorer sérieusement les options de transaction pour Anderson.
"Dans une équipe avec un style de jeu nord-sud et un fort pressing en zone offensive, Anderson pourrait retrouver son efficacité et devenir un élément clé, surtout pour une équipe assurée de participer aux séries éliminatoires et ayant besoin de ce qu'il peut apporter dans le tournoi printanier". affirme Eric Engels.
Une question demeure : quelle équipe sera prête à obtenir Anderson sans demander aux Canadiens de retenir une partie de son salaire ou de recevoir un contrat en retour ?
Le dilemme salarial complique les négociations, mais le potentiel d'Anderson dans le bon système pourrait pousser certaines équipes à tenter le pari. Mais pas à 5,5 M$ par année jusqu'en 2027. Il faudra que le CH retienne une partie du salaire assurément.
Il est clair que l'avenir de Josh Anderson ne s'écrit plus à Montréal. Une transaction pourrait être bénéfique pour toutes les parties impliquées, permettant à Anderson de redonner un nouvel élan à sa carrière dans un environnement plus adapté à son style de jeu.
Surtout, Martin St-Louis n'aurait plus à s'expliquer jour après jour sur les déboires d'Anderson. Il doit en rêver la nuit...