- En invitant Max Domi à jouer...

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- Le docteur Rémi Rabasa-Lhoret a mis le CH dans l'embarras...en affirmant que l'équipe n'avait AUCUNE IDÉE de la maladie de son attaquant.

L'endocrinologue à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) et au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), reconnu comme une STAR dans le domaine du diabète, a-t-il bien fait de parler publiquement?

«S'il m’appelait, je lui dirais qu’il peut très bien aller faire le camp d’entraînement et les séries sans risque particulier. Ces gens-là vont être dépistés et redépistés. Ils vivent dans une bulle. Je ne vois pas de raison pour laquelle il pourrait ne pas vouloir y aller. Le surrisque est très modeste.»  

«Ce n’est pas tout le monde qui fait la différence entre tous les types de diabète. Plus de 90% des gens ont le diabète de type 2. Ce sont des gens qui ont souvent plus de 50 ans, un certain degré de surpoids et des antécédents familiaux.»

«Si on reprend le cas de Max, le diabète de type 1 présente moins de risques que le diabète de type 2. Les jeunes sont moins à risque que les gens âgés et les gens sans surpoids sont moins à risque que les gens en surpoids».

«On a une grosse étude anglaise qui nous suggère que les gens avec le diabète mal équilibré, donc ceux qui ont de la misère à avoir de bons taux de sucre, ont plus de risques. Max a lui-même dit aux médias qu’il a un diabète équilibré et sans complications. Son risque est beaucoup plus modeste que la Santé publique pourrait le suggérer.» 

«Il y a un petit surrisque que, s’il l’attrape, ce soit un peu plus difficile à gérer. Quand on a une infection, on a parfois moins d’appétit et une glycémie plus élevée. Max, quand il attrape une bonne vieille grippe l’hiver, il est obligé de gérer son taux de sucre, alors que pour vous et moi, le pancréas fait ce travail sans problème.» 

«Je pense que les Canadiens n’avaient pas bien compris ce qu’il avait comme maladie, mais ce n’était pas grave, car il avait prouvé qu’il était capable de fonctionner en Arizona».

«Le risque d’hypoglycémie durant l’exercice survient pendant et après la partie. C’est pour ça que j’ai beaucoup d’admiration pour Max. Je passe ma vie à essayer d’aider ces patients à bien s’équilibrer. Max est très volontaire. Il est très, très intéressé. C’était fascinant de voir l’incompréhension du personnel médical des Canadiens. J’ai essayé de leur faire comprendre [la maladie], car s’il avait loupé le but gagnant en demi-finale contre les Rangers de New York parce qu’il est en hypoglycémie, je n’aurais pas été très à l’aise!» 

«Si quelqu’un dans son entourage a oublié de mettre l’insuline dans son sac quand il part en voyage, on a ce qu’on appelle les "Domi Box" à l'institut. Il nous dit à quel hôtel il se trouve et on fait une livraison par FedEx.»  

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