Le drame professionnel de Patrick Roy continue de prendre des tournures déchirantes, alors que l'ombre du futur semble de plus en plus sombre pour l'ancienne légende du hockey.

Les récentes spéculations entourant l'arrivée probable de Craig Berube comme futur entraîneur-chef des Sénateurs d'Ottawa ont jeté une lumière crue sur la situation difficile de Roy, laissant planer le doute quant à la réalisation de son rêve de diriger une équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH).

La connexion évidente entre Berube et les dirigeants des Sénateurs, Steve Staios et Dave Poulin, semble indiquer un avenir inévitable pour l'actuel entraîneur adjoint des Flyers de Philadelphie. Pour Patrick Roy, c'est un coup dur de plus dans une série de refus et de portes fermées.

L'espoir d'une opportunité avec les Sénateurs d'Ottawa semblait être ravivé par sa proximité avec le propriétaire Michael Andlauer.

Cependant, comme à Montréal avec Geoff Molson et à Columbus avec Jarmo Kekalainen l'été dernier, Roy se trouve à nouveau confronté à un rejet catégorique de ses ambitions.

Les portes de la LNH semblent se refermer définitivement devant lui, créant un drame professionnel dont la conclusion semble de plus en plus amère.

À Montréal, les rumeurs persistantes d'un possible retour de Roy derrière le banc du Canadien n'ont jamais pris forme, malgré les espoirs des partisans qui auraient aimé voir l'enfant prodige revenir dans la ville qui l'a vu triompher.

À Columbus, la place de finaliste aux côtés de Mike Babcock n'a pas suffi à convaincre Kekalainen de confier les rênes de l'équipe à Roy.

Patrick Roy, toujours passionné et déterminé, n'a pas encore officiellement annoncé qu'il abandonne son rêve d'être entraîneur-chef dans la LNH.

Cependant, l'air de résignation qui entoure ces dernières spéculations laisse entrevoir une réalité douloureuse : l'espoir s'amenuise, et l'avenir dans le monde de la LNH semble de plus en plus incertain pour le légendaire gardien de but...et légendaire entraîneur-chef au niveau junior. (sans oublier qu'il a gagné le Jack-Adams à se première année au Colorado).

La route vers la réalisation de son rêve s'est révélée être un chemin sinueux et décevant, laissant la communauté du hockey se demander si la fin de ce drame professionnel marque véritablement la fin d'une ère pour Patrick Roy.

L'ombre planera pour toujours sur sa carrière d'entraîneur-chef de Patrick Roy. Une ombre qui s'épaissit davantage avec le rappel amer de l'erreur cruciale qu'il a commise en abandonnant son ami de longue date, Joe Sakic, à seulement trois semaines du camp d'entraînement de l'Avalanche du Colorado en août 2016.

Cette décision soudaine et impulsive, motivée par des désaccords quant à son pouvoir dans les transactions, a laissé une cicatrice profonde sur son parcours professionnel et semble aujourd'hui peser lourd dans les déceptions liées aux refus accumulées année après année.

Lorsque Roy a quitté l'Avalanche du Colorado, il a laissé derrière lui son DG et ami Joe Sakic, avec qui il avait partagé tant de succès sur la glace.

La soudaineté de son départ, à seulement quelques semaines du début de la préparation pour la saison, a laissé l'équipe dans une situation délicate, cherchant un nouvel entraîneur-chef à la hâte.

Le motif de sa démission, centré sur le manque de pouvoir dans les décisions transactionnelles, a également jeté une lumière peu flatteuse sur la dynamique interne de l'Avalanche.

Alors que Roy cherchait à obtenir plus de contrôle sur la composition de l'équipe, l'impulsivité de son départ a semblé refléter un manque de communication et de compromis, mettant ainsi en péril les fondations d'une collaboration fructueuse avec Sakic. 

En regardant en arrière, il est difficile de ne pas considérer cette décision comme une erreur stratégique majeure dans la carrière de Patrick Roy. Son départ précipité a non seulement ébranlé l'Avalanche du Colorado à un moment crucial, mais il a également jeté une ombre sur sa propre réputation en tant qu'entraîneur-chef digne de confiance.

Les conséquences de cette erreur semblent résonner aujourd'hui et vont continuer de résonner dans le futur. Alors que de nouvelles opportunités vont se présenter dans la LNH, les équipes vont hésiter à confier les rênes à un homme dont les relations professionnelles passées ont été émaillées d'instabilité.

Les propriétaires et les dirigeants craignent un scénario similaire dans lequel un désaccord interne déclencherait une séparation prématurée et perturbatrice.

Ainsi, l'erreur de Patrick Roy, cette décision impulsive et l'abandon de son ami et collaborateur de longue date, Joe Sakic, pourrait bien être le tournant qui a scellé le destin de Roy en tant qu'entraîneur-chef dans la LNH.

Les conséquences de cet épisode rappellent de manière poignante que, parfois, les choix impulsifs peuvent laisser des cicatrices durables et compromettre irrémédiablement des carrières qui s'annonçaient prometteuses.

Une histoire triste...et sans lendemain...

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