Serge Savard, autrefois vénéré comme un des plus grands défenseurs du Canadien de Montréal et ancien directeur général respecté, continue de faire son 'hater" encore et encore.

Comment traduit-on "hater" en anglais? Haineux? Ou tout simplement grincheux. Savard est encore fâché, même l'été, lui qui est en train encore de critiquer tout ce qui touche au Canadien de Montréal.

Pendant une décennie, Savard n’a cessé de se plaindre de Marc Bergevin, l'ancien DG des Canadiens, lui reprochant de l'ignorer et de ne jamais répondre à ses appels.

Savard, qui a conseillé à Geoff Molson d'engager Bergevin, n'a jamais accepté que ce dernier l'ignore quand il voulait lui proposer son aide.

Cette rancœur sans fin semble avoir marqué une nouvelle ère dans l’attitude de Savard, le transformant en une figure de plus en plus critique et amère, comme si sa colère envers Bergevin avait affecté son cœur à jamais.

À chaque occasion, il ne manque pas de souligner les défauts et les erreurs qu'il perçoit dans la gestion de l'équipe et les performances des joueurs, au point de devenir une voix presque systématiquement négative.

Mais ce n'est pas tout. Savard a créé un malaise lors de son passage à la Poche Bleue en affirmant que les Québécois vont te laisser gagner en anglais, mais pas perdre en français.

"Je l'avais dit à Marc Bergevin de se concentrer sur le Québec," a-t-il déclaré, parlant encore une fois au nom de toute la population québécoise.

Pour vrai, on s’en fout comme de l’an 40 qu’il n’y a pas assez de Québécois à Montréal. Il n’y en a tout simplement pas assez dans la LNH au grand complet.

Il serait temps que Savard arrête de parler au nom des fans. Serge Savard est seul dans son monde. Il n'est aucunement la représentation de notre province.

Plutôt que de se concentrer uniquement sur ce qui ne va pas, Serge Savard gagnerait à adopter une attitude plus positive et à célébrer les aspects du jeu qui continuent de passionner et d’inspirer des millions de fans.

Il comprendrait rapidement qu'on se soucie guère du nombre de Québécois dans l'équipe. Plus personne s'en soucie. Seulement Serge Savard.

En d'autres mots, nous sommes tannés de l'entendre "chiâler". On pensait qu'il en voulait à Marc Bergevin seulement.

Mais même Kent Hughes et Jeff Gorton semblent l'énerver au plus haut point. Savard est vraiment devenu une caricature de lui-même

Serge Savard a 78 ans. Il est temps de relaxer et de nous laisser tranquilles.

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