Hier soir, au Centre Bell, l'atmosphère était chargée d'un malaise évident, mais ce n'était pas due à un match palpitant.

Non, c'était plutôt à cause de Josh Anderson, l'attaquant autrefois adulé, mais désormais la cible de huées retentissantes et de critiques sans pitié.

Anderson, qui avait l'habitude de faire vibrer les gradins en tant qu'attaquant de puissance, a continué sa saison horrible et s'est retrouvé sous les feux des projecteurs pour toutes les mauvaises raisons.

Autrefois, Anderson était le prototype même de la vedette du hockey, aimant profiter de la vie nocturne, menant une existence de célibataire insouciant.

L'été dernier, lorsque la nouvelle de ses fiançailles a éclaté, suivie de près par l'annonce de son prochain mariage, beaucoup pensaient que cela marquerait un nouveau départ pour lui sur la glace.

Malheureusement, le contraire s'est produit. Une étrange dynamique s'est installée : Anderson, qui brillait autrefois sur la glace, semblait désormais être une ombre de lui-même.

C'est une ironie cruelle que le fait d'avoir trouvé l'amour et la stabilité dans sa vie personnelle semble avoir coïncidé avec une chute abrupte dans sa performance athlétique.

Les mordus de hockey se grattent la tête, incapables de comprendre comment le fait d'être en couple pourrait altérer à ce point les performances d'un joueur. Avant, il était l'étoile incontestée, mais depuis qu'il s'est rangé avec sa douce moitié, il est devenu une déception sur la glace.

Nul ne souhaite que Anderson renonce à son bonheur conjugal ou qu'il replonge dans ses anciennes habitudes de célibataire fêtard.

Mais il est difficile de ne pas ressentir une pointe de nostalgie pour le joueur dynamique qu'il était autrefois. C'est comme si le feu qui brûlait en lui sur la glace s'était éteint depuis qu'il a trouvé l'amour.

Les partisans ne demandent qu'une chose : que Josh Anderson retrouve sa fougue, son énergie, cette étincelle qui le rendait si redoutable sur la glace.

Hier soir, lors d'une séquence critique du match, Josh Anderson s'est traîné sur la glace comme s'il avait des chaînes invisibles, incapable de suivre le rythme effréné du jeu.

La foule du Centre Bell a rugi de colère et de dégoût en voyant cet athlète autrefois fier et dynamique semblant désormais incapable de rivaliser. Les cris de frustration ont amplifié le malaise qui régnait autour de lui.

Dans les gradins, parmi les milliers de spectateurs qui avaient fait le déplacement, une pensée a dû traverser l'esprit de Paola Finizio, la fiancée d'Anderson.

Assister à une telle débâcle sur la glace, où son futur mari semblait être à des années-lumière de la performance qu'il était capable de donner, ne devait pas être facile à vivre.

Peut-être se demandait-elle ce qui avait bien pu se passer pour que celui qu'elle aimait se retrouve dans une telle impasse athlétique.

Le malaise autour de Josh Anderson est devenu étouffant. Personne ne comprend vraiment ce qui se passe dans sa vie pour qu'il en arrive à un tel niveau de jeu décevant.

Est-ce la pression des fiançailles et du mariage qui pèse sur ses épaules, le privant de son élan et de sa concentration habituels ? 

Les spéculations vont bon train, mais une chose est sûre : le joueur qui autrefois électrisait les foules est désormais méconnaissable, et son équipe ainsi que ses partisans souffrent de son déclin apparent.

En attendant des réponses claires, la frustration et l'incompréhension continueront de planer sur la carrière de Josh Anderson, laissant un goût amer dans la bouche d'une province entière...et de Geoff Molson qui paye son salaire odieux de 8 M$ de dollars cette année (moyenne de 5,5 M$ par année jusqu'en 2027).

Au moins, il va pouvoir se payer un bon mariage...

Le mariage de Josh Anderson lui fait perdre la tête

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