- Le MESSAGE de Stéphane Richer...

- À Cole Caufield...

« Je m’en rappelle comme si c’était hier quand j'ai été rétrogradé à Sherbrooke lors de la saison 86-87. À 19 ans, j’ai passé toute la saison à Montréal. J’ai gagné la Coupe Stanley. Tu penses que tout est réglé, que t’es set for life ! »

« La différence avec aujourd’hui, c’est que j’avais des gars comme Bob Gainey, Larry Robinson, Rick Green et Ryan Walter qui me disaient : “Stéphane, va dans les mineures, je sais que c’est pas facile, mais ce sera bon pour toi. Va scorer neuf buts en neuf matchs, ça va leur fermer la trappe. Et tu reviendras, parce qu’on va avoir besoin de toi en séries”. »

J’avais gardé ça en tête l’année suivante, j’avais gardé un goût amer pendant l’été.

« Bob Gainey avait été voir l’organisation et il avait dit : “On a assez de centres avec Carbo, Bobby Smith, Ryan Walter, Brian Skrudland… Mettez-le à l’aile.” Ça a pris un vétéran qui a vu neiger et qui a dit qu’il fallait me donner ma chance. Ça a débloqué. »

« Le p’tit Caufield, c’est une bonne chose qu’il aille à Laval. Il est encore jeune, il a joué au collège quoi, 40 matchs par année ? Il n’a pas connu ce que c’est d’aller jouer à Chicago, de se coucher à 3 h et de retourner sur la glace à 10 h le lendemain matin. De grands joueurs sont passés par la Ligue américaine. Il n’y a pas de honte à ça. »

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