Le nom de Kent Hughes est partout à Columbus

Le nom de Kent Hughes est partout à Columbus

Par David Garel le 2025-02-12

Le cauchemar de Cayden Lindstrom et l’enfer des Blue Jackets est sur toutes les lèvres.

La situation à Columbus a atteint un niveau de chaos jamais vu. Cayden Lindstrom, quatrième choix au total du dernier repêchage, est toujours incapable de jouer en 2024-2025, et l’incertitude plane sur son avenir.

Pendant ce temps, Ivan Demidov, le prodige que Columbus a laissé filer, écrit l’histoire en KHL.

Une erreur qui prend des proportions catastrophiques, plongeant les Blue Jackets et leur directeur général Don Waddell dans un enfer absolu. Pendant ce temps, Kent Hughes, lui, vit un rêve éveillé.

À Montréal, les partisans du Canadien ne comprennent toujours pas comment Demidov a pu glisser jusqu’au cinquième rang.

Ce qu’ils savent, en revanche, c’est qu’ils doivent une fière chandelle aux Blue Jackets. Pendant que Columbus tente de sauver son espoir brisé, Demidov pulvérise des records en Russie. 

Kent Hughes a volé un bijou, et les médias de Columbus sont en furie.

Les médias locaux sont sans pitié. Jamais une erreur de repêchage n’avait autant secoué la franchise. La ville est en état de choc : comment a-t-on pu laisser un joueur générationnel comme Demidov entre les mains du Canadien ?

Pendant que l’organisation tente de donner l’impression qu’elle contrôle la situation, les faits sont sans pitié : Cayden Lindstrom a joué 36 matchs en deux ans. Trente-six.

Et personne ne sait encore s’il pourra retrouver son plein potentiel.

Son dos est devenu une énigme médicale. En novembre dernier, il a subi une opération pour traiter une hernie discale. Depuis, il suit un lent processus de remise en forme, ponctué de doutes et de rapports inquiétants.

Son programme de réhabilitation comprend cinq étapes. Il n’en est qu’à la troisième. Son état ne progresse pas assez vite, et chaque semaine qui passe rapproche l’organisation d’une vérité difficile à accepter : Lindstrom pourrait rater l’entièreté de la saison.

C’est une catastrophe absolue. Un haut choix de repêchage est censé être le pilier d’une reconstruction, mais Columbus ne sait même pas s’il pourra rejouer au hockey cette année.

À Montréal, l’histoire est tout l’opposé.

Ivan Demidov a déjà battu un record dans KHL. À seulement 18 ans, il est devenu le plus grand marqueur de l’histoire du circuit russe pour un joueur de moins de 20 ans.

Un exploit qui résonne comme un coup de massue sur le crâne des dirigeants des Blue Jackets.

Chaque but, chaque passe décisive de Demidov est un rappel cruel de leur échec monumental.

Et le pire dans tout ça ? Tout le monde à Columbus sait que le nom de Kent Hughes hantera la franchise pendant des décennies.

Le plus dramatique dans cette histoire, c’est que personne ne sait si Lindstrom pourra un jour être le joueur que Columbus espérait.

Un attaquant de puissance qui a raté presque deux saisons complètes et qui souffre d’un problème au dos ? C’est un scénario cauchemardesque pour n’importe quelle organisation. 

Un dos fragilisé à 18 ans est rarement un bon présage pour une carrière en LNH.

Columbus a misé sur le mauvais cheval. Et maintenant, ils doivent vivre avec cette erreur. Leur espoir est devenu un pari médical.

Montréal a eu Demidov. Columbus a eu un mal de tête. Le nom de Kent Hughes partout à Columbus

Le cauchemar est amplifié par le fait que le nom de Demidov est sur toutes les lèvres. Dans les émissions de radio sportives, dans les colonnes des journaux, sur les réseaux sociaux, c’est toujours la même rengaine :

“Kent Hughes nous a volé Demidov.”

Les partisans sont en rage. Les médias n’épargnent personne. L’organisation tente d’apaiser la tempête, mais chaque jour qui passe enfonce un peu plus les Blue Jackets dans un enfer sans fin.

Le problème, c’est que les erreurs de ce genre ne s’effacent pas. Elles restent. Elles marquent l’histoire d’une franchise.

Columbus ne s’en remettra jamais. Et maintenant ? Que peut faire les Blue Jackets ? Ils ne peuvent pas faire machine arrière. Ils sont coincés avec Lindstrom.

Et pendant ce temps, Montréal se prépare à accueillir une superstar. Une erreur historique. Un désastre inévitable. Un cauchemar qui ne fait que commencer.

La situation à Columbus est hors de contrôle. Ce qui aurait dû être un simple contretemps médical s’est transformé en scandale, et les partisans des Blue Jackets sont en furie.

Don Waddell tente désespérément de calmer la tempête, mais ses déclarations ne font qu’alimenter la frustration.

Lorsqu’il a confié à The Athletic que Lindstrom était encore loin d’un retour et pourrait manquer l’ensemble de la saison, la réaction des partisans a été immédiate : “On nous a menti !”.

Le mensonge autour de la blessure de Lindstrom est au cœur de la controverse. L’espoir des Blue Jackets avait minimisé la gravité de sa condition avant le repêchage, cachant le fait qu’il souffrait d’une hernie discale nécessitant une opération.

Son entourage et son agent avaient insisté qu’il serait remis en pleine forme rapidement, ce qui s’est avéré faux. Aujourd’hui, il n’a pas disputé un seul match en 2024-2025 et son avenir est plus incertain que jamais.

Les partisans sont furieux contre la direction, mais aussi contre Lindstrom lui-même et son entourage. Beaucoup estiment que Columbus s’est fait berner par un joueur qui n’a jamais été totalement transparent sur son état de santé. 

Sur les ondes de la radio locale, les analystes et anciens joueurs expriment leur incompréhension, affirmant que les Blue Jackets n’auraient jamais dû ignorer les signaux d’alarme médicaux.

Le plus troublant, c’est que même Don Waddell semble ne plus croire à son propre discours. En interne, la panique s’installe.

Pour Cayden Lindstrom et les Blue Jackets de Columbus, les prochaines semaines seront cruciales.

L’organisation espère toujours voir son jeune espoir compléter son programme de réhabilitation, mais le temps joue contre eux.

Son retour au jeu est hypothétique et chaque jour sans progrès renforce l’inquiétude quant à sa capacité à redevenir le joueur dominant qu’il était avant ses blessures.

Le plan immédiat est simple :

1. Compléter les cinq étapes de sa remise en forme. Actuellement à l’étape trois, Lindstrom doit rencontrer un médecin la semaine prochaine. Si tout se passe bien, il pourra recommencer à patiner, mais il reste encore un long chemin à parcourir avant d’être apte à disputer un match.

2. Obtenir le feu vert médical avant la fin mars. C’est le véritable enjeu. Si Lindstrom n’est pas jugé apte à jouer d’ici ce délai, les Blue Jackets devront probablement mettre un terme à sa saison. Ce serait un désastre, car cela signifierait qu’il aura joué seulement 36 matchs en deux ans, un frein énorme à son développement.

3. Retourner à Medicine Hat dans la WHL. Si son état le permet, Columbus aimerait voir Lindstrom rejoindre les Tigers pour les derniers matchs de la saison et les séries éliminatoires. Ce serait la meilleure opportunité pour lui de retrouver du rythme et de regagner confiance avant de faire le saut chez les professionnels.

4. Un long été de préparation. Que Lindstrom joue ou non cette saison, l’été 2025 sera déterminant. Il devra suivre un entraînement rigoureux, renforcer son dos et prouver aux Blue Jackets qu’il pourra entamer la saison 2025-2026 en pleine possession de ses moyens.

Columbus veut croire que Lindstrom pourra surmonter ses ennuis physiques et psychologiques, mais aucune garantie n’existe.

Le pire scénario ?

Que cette blessure devienne un problème chronique, qu’il ne retrouve jamais son plein potentiel, et que les Blue Jackets aient investi un quatrième choix au total sur un joueur fragile, alors que Demidov est en train de devenir une superstar.

Son nom rejoindrait alors la longue liste des pires erreurs de repêchage de l’histoire de la LNH.