La relation entre Juraj Slafkovsky et son entraîneur-chef, Martin St-Louis, semble se détériorer, selon des informations exclusives provenant de l’entourage proche du joueur.
Le père de Slafkovsky, en communication hebdomadaire avec un informateur de confiance, a partagé son mécontentement croissant face à la gestion de son fils par St-Louis, remettant en question son approche et son système de jeu.
Alors que les tensions montent dans le vestiaire du Canadien de Montréal, la fracture entre les joueurs, la direction et l’entraîneur pourrait atteindre un point de rupture.
Selon notre informateur, Martin St-Louis n’a pas réussi, en trois ans, à transmettre une vision claire à ses joueurs. Le père de Slafkovsky, frustré par l’absence de cohésion et les décisions perçues comme partiales, a exprimé ses doutes :
« Il y a une grande incompréhension chez plusieurs joueurs sur la façon dont St-Louis gère certaines situations. Il favorise certains joueurs au détriment du succès collectif et de la cohésion de l’équipe. »
Ces propos font écho à un malaise grandissant, où certains joueurs se sentiraient négligés ou injustement punis, tandis que d’autres bénéficieraient de faveurs non-méritées.
La gestion des trios, les "réchauffements de banc" et le manque de constance dans les décisions alimentent ce climat de méfiance.
Le père de Slafkovsky a particulièrement souligné l’échec de St-Louis à maximiser les forces de son fils. Il est revenu sur un point qu’il avait déjà soulevé la saison dernière :
Juraj devrait jouer au centre, une position qu’il occupait avec succès dans sa jeunesse. Le parallèle avec Tage Thompson, un joueur au parcours similaire ayant explosé après une transition au poste de centre, est souvent évoqué :
« Juraj a tous les atouts d’un joueur de centre : physique, habileté à repérer ses coéquipiers, bonne première passe. L’utiliser à l’aile limite ses possibilités. »
Cette critique souligne une frustration persistante : le développement de Slafkovsky semble stagner et même régresser sous la direction de St-Louis, malgré son potentiel évident.
Ces tensions ne se limitent pas à Slafkovsky. Selon notre informateur, la division au sein de l’équipe est évidente, et elle s’étend des joueurs jusqu’à la haute direction :
Les actionnaires ressentent la pression croissante des médias et des partisans mécontents.
Les anciens joueurs, influents dans l’écosystème montréalais, expriment publiquement leur désaccord avec la direction actuelle.
Les joueurs eux-mêmes se divisent en clans, alimentant un environnement où la cohésion semble de plus en plus fragile.
Même parmi les partisans, une fracture générationnelle est apparente : certains réclament une accélération du processus de reconstruction, tandis que d’autres prônent une approche plus patiente et organique.
Selon des rumeurs, Jeff Gorton et Kent Hughes envisageraient des changements drastiques. Une lettre similaire à celle envoyée aux fans des Rangers pourrait être diffusée, annonçant une révision complète du noyau de l’équipe l'été prochain si les choses ne s'arrangent pas.
Certains membres de l’organisation pensent que le Canadien compte trop de joueurs "soft".
Ils veulent effectuer un grand splash lors des prochains repêchages et sur le marché des agents libres.
Le père de Slafkovsky joue un rôle clé dans cette saga, soutenant son fils tout en critiquant ouvertement sa gestion par le Canadien.
Sa frustration s’est accentuée avec le traitement récent de Juraj, relégué au quatrième trio et parfois laissé de côté en fin de match.
Sa demande de voir son fils évoluer au centre témoigne d’un désir de le voir exploiter pleinement son potentiel. Il espère qu’une transition au poste de centre pour retrouver confiance, pourrait transformer sa carrière et le relancer, tout comme cela a été le cas pour Tage Thompson.
Notre informateur décrit la situation actuelle comme un scénario de crise imminente, avec des conséquences potentielles majeures.
Des congédiements dans l’organisation si les résultats ne s’améliorent pas rapidement.
Des échanges de joueurs.
Un avenir incertain pour Martin St-Louis
Alors que les critiques s’accumulent, Martin St-Louis est lui-même sur la sellette. Si son passé de joueur légendaire inspire encore, son manque d’expérience comme entraîneur devient de plus en plus évident.
Des comparaisons avec d’autres légendes du hockey, comme Wayne Gretzky, qui ont échoué comme entraîneurs, sont de plus en plus fréquentes.
Juraj Slafkovsky, autrefois vu comme le visage de la reconstruction du Canadien, est maintenant au centre d’une tempête qui dépasse largement ses performances sur la glace.
Entre les attentes écrasantes, les tensions dans le vestiaire et une gestion controversée de Martin St-Louis, l’avenir du jeune Slovaque à Montréal est tout d'un coup plus sombre, surtout avec une salaire annuel de 7,6 M$ par année étalés sur 8 ans.
Si les choses ne changent pas rapidement, cette saga pourrait marquer un tournant majeur dans l’histoire récente du Canadien, avec des décisions drastiques qui redéfiniront l’équipe pour les années à venir.
Pour Slafkovsky, la clé résidera dans sa capacité à s’adapter, à évoluer et à surmonter les obstacles — avec ou sans le soutien de Martin St-Louis.
Il aura le soutien de son père, mais à quel prix?
Jamais bon quand le paternel d'une vedette et un coach sont à couteaux tirés.