David Perron, vétéran des Sénateurs d'Ottawa, pourrait bien avoir à régler des comptes dès son arrivée, conséquence directe de ses actions controversées de la saison dernière.

En décembre, lors d'un match entre les Red Wings de Detroit et les Sénateurs, Perron a choqué en assénant un double-échec à la tête du défenseur Artem Zub.

Cet incident, survenu après que Dylan Larkin se soit effondré près de Mathieu Joseph, n'a pas été sans répercussions.

Suite à cette altercation, Perron a écopé d'une suspension de six matchs, qu'il a jugée «excessive». À la radio TSN 1200, il a tenté de justifier son geste :

«Je n’essayais pas de le frapper aussi haut. Voir mon capitaine au sol, c’était dur. Tu essaies de créer une identité où tout le monde se soutient.»

«Je n’aurais pas attaqué quelqu’un de façon aléatoire. Quand vous me voyez regarder une deuxième fois, il a un genou au sol, il est par-dessus “Larks”. Ça se passe tellement vite dans ta tête et tu essaies seulement de répondre de la bonne façon et rapidement.»

Bien que ni Larkin ni Zub n’aient subi de blessures graves, il est compréhensible que le défenseur russe garde une certaine rancœur.

Pour apaiser les tensions, Perron a plaisanté en déclarant qu'il inviterait Zub à plusieurs dîners, espérant ainsi le rallier à sa cause.

L'attaquant de Sherbrooke, qui a signé un contrat de deux ans avec les Sénateurs, voit également cette opportunité comme une chance d’encadrer Brady Tkachuk, fils de son ancien coéquipier Keith Tkachuk.

«Brady avait 8, 9 ou 10 ans. Il était souvent autour du vestiaire avec son frère Matthew et leur sœur Taryn. Je jouais au mini-hockey avec les trois. J'ai toujours gardé contact avec eux», a-t-il confié.

Perron est impressionné par le style agressif de Brady Tkachuk, mais il insiste sur le fait que cela doit rester dans les limites de la légalité.

À 36 ans, il souhaite apporter énergie et intensité au jeu des Sénateurs, inspiré par l'exemple des Panthers de la Floride.

«Nous l’avons vu avec les Panthers. Pourquoi ne pourrions-nous pas prendre un peu de cette identité pour bâtir notre équipe?"

"Chaque jour, amener de l’énergie, c’est ce que je fais de mieux. Même si je vieillis, j’amène de l’enthousiasme à la patinoire chaque jour.»

Avec ses 47 points en 76 matchs chez les Red Wings, Perron reste un atout offensif précieux pour les Sens. Il vise désormais à atteindre le cap des 800 points en carrière, n’étant qu’à 32 unités de cet objectif.

David Perron sait que ses actions passées auront un coût, mais il est prêt à faire les efforts nécessaires pour regagner la confiance de ses coéquipiers et du public.

Au tour de son portefeuille de souffrir. Ça sent plusieurs soupers dans plusieurs restaurans de luxe. À la place de Zub, on commande le vin le plus cher, du caviar, du filet mignon et tout ce qu'il y a de plus dispendieux sur le menu.

Le karma coûte cher....

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