Le salaire de Carey Price continue de peser lourd sur la masse salariale du Canadien de Montréal, même si sa carrière est terminée depuis des lunes.
Le retraité le plus payé de l'histoire. Avec un contrat de 10,5 millions $ par année, Price représente une charge importante pour l’équipe, et son absence n’offre pour le moment que peu de flexibilité au CH en matière de gestion salariale.
Cela contraste avec la situation des Golden Knights de Vegas et leur gardien Robin Lehner, qui, bien que blessé, ne devrait pas avoir d’impact sur la masse salariale de son équipe.
Robin Lehner, qui n’a pas joué depuis avril 2022 en raison d’une opération à la hanche, est dans une situation particulière.
Selon Frank Seravalli, un compromis a été trouvé entre les Golden Knights et la Ligue nationale pour que Lehner soit payé sans que son salaire n’affecte la masse salariale de Vegas, même sans qu’il soit placé sur la liste des blessés à long terme.
Ainsi, malgré son contrat de 5 millions $ annuels, les Knights parviennent à se dégager de cette contrainte, ce qui leur permet de mieux gérer leurs finances.
Cette situation entraîne de la frustration chez les partisans du Canadien de Montréal, notamment sur la possibilité d’appliquer le même traitement au contrat de Carey Price.
Après tout, comme Lehner, Price ne devrait pas revenir au jeu et pourrait être considéré comme un fardeau financier pour son équipe.
Mais pourquoi Vegas semble-t-elle avantagée par rapport à Montréal dans un tel scénario?
La réponse réside en partie dans les différences fondamentales entre les deux dossiers. D’un côté, Robin Lehner a été aux prises avec des problèmes de santé mentale, en plus de ses blessures physiques.
Cela pourrait avoir permis aux Golden Knights de trouver une solution plus flexible avec la ligue. De l’autre, Carey Price souffre principalement de blessures physiques, ce qui complique l’application des mêmes règlements en matière de masse salariale.
Mais faudrait-il rappeler que Price a aussi eu des problèmes de santé mentale et de dépendance? Ça ne compte pas?
De plus, la gestion de la masse salariale diffère d’une équipe à l’autre. Vegas, avec son approche agressive en matière de transactions et de gestion financière, a souvent trouvé des moyens créatifs pour contourner les obstacles liés au plafond salarial.
Des tricheurs modernes. Que l'on pense à l'ajout de Mark Stone pour les séries, pour gagner la Coupe Stanley.
Le Canadien, quant à lui, est dans une situation plus délicate. Bien que l’idée de libérer de l’espace sur la masse salariale en traitant Price comme Lehner soit séduisante, cela pourrait s’avérer plus difficile en raison du lourd contrat de l'ancien gardien du CH.
Et surtout, parce que la LNH n'a jamais aidé le CH, alors que Vegas est le chouchou de la ligue depusi toujours.
Kent Hughes et le Canadien doivent quand même s'informer. Car ce qui se passe à Vegas est louche. Très louche.
Toutefois, rien n’indique que la LNH traiterait les deux cas de la même manière. L’avenir financier du Canadien reste donc plombé.
Le contrat de Carey Price va continuer de peser sur les épaules de Kent Hughes.