Gaston Therrien a encore une fois réussi à créer un moment de gêne mémorable au studio de RDS, et cette fois, même Norman Flynn, d’habitude le premier à plonger tête première dans les débats farfelus, semblait prêt à éclater de rire.
L’objet de la controverse? Brendan Gallagher.
Rappelons qu’il n’y a pas si longtemps, Therrien plaidait avec vigueur pour que Gallagher soit racheté ou relégué aux gradins.
Aujourd’hui, dans un revirement digne des plus grandes contradictions télévisées, Therrien veut non seulement que Gallagher reste dans l’alignement, mais qu’il soit promu au premier trio avec Nick Suzuki et Juraj Slafkovsky.
Voici ce que Therrien a déclaré :
« Il a déjà 8 buts marqués, il se dirige facilement vers une saison d’au moins 20 buts, il n’est pas blessé. Il joue sur le troisième trio, il a le deuxième avantage numérique, il n’est jamais récompensé.
Moi, j’aimerais le voir avec Suzuki et Slafkovsky du côté droit, parce que je pense qu’ils pourraient apporter de l’énergie.
Je ne dis pas qu’ils jouent mal, Suzuki et Slafkovsky, mais ils sont moins impliqués. Si Gally allait travailler dans les coins de passement et devant le filet, ça lui donnerait peut-être un deuxième souffle.
C’est un gars qui va les emmener vers le haut, ce ne sera pas vers le bas, parce qu’il travaille constamment. »
Même si Gallagher connaît un début de saison exceptionnel, les réactions dans le studio se sont transformées en un mélange d’incrédulité et de malaise
Norman Flynn, toujours prêt à être le clown de service numéro un, semblait cette fois retenir un fou rire. Pierre Houde, quant à lui, lançait de discrets regards en coin, comme pour jauger si l’équipe de production allait couper la caméra.
Même les téléspectateurs ont ressenti la gêne à travers leur écran, se demandant si Therrien était sérieux ou simplement en train de jouer un rôle pour provoquer un débat.
Ce n’est pas la première fois que Gaston Therrien réussit à transformer une analyse en spectacle télévisé. Ce qui agace, c’est cette capacité à changer de discours au gré du vent sans jamais reconnaître ses prises de position passées.
Hier, Gallagher était un fardeau, un joueur à racheter ou à placer sur la passerelle. Aujourd’hui, il est la solution miraculeuse pour relancer Suzuki et Slafkovsky.
Cette incohérence, bien qu’exaspérante pour plusieurs, continue d’alimenter les discussions et de maintenir RDS au cœur des débats sur le Canadien de Montréal.
Les réactions des fans sont cinglantes : inutile de dire que les « mononcles de RDS » en prennent pour leur grade
Sur les réseaux sociaux, les commentaires ne se sont pas fait attendre.
« Therrien hier : Gallagher au ballottage! Therrien aujourd’hui : Gallagher premier trio! Il s’en souvient même pas qu’on a des archives vidéo, ou quoi? »
« Gaston qui veut relancer Suzuki et Slaf avec Gallagher, c’est comme vouloir réparer une voiture avec un tournevis cassé. »
« Même Norman Flynn a trouvé ça trop ridicule pour intervenir. C’est tout dire. »
RDS, avec ses analystes d’expérience, continue de diviser.
Si certains saluent leur franchise et leur authenticité, d’autres y voient une cacophonie d’idées mal ficelées qui nuisent à la crédibilité de l’émission.
Qu’on aime ou qu’on déteste leurs prises de position, une chose est certaine : Gaston Therrien et ses collègues savent comment attirer l’attention.
Et si cette attention se transforme parfois en moqueries, peut-être que c’est précisément le but recherché.
Pour le moment, Brendan Gallagher est en feu et ne connaît sûrement pas Gaston Therrien, vu qu'il ne parle pas français.
Il ne se demande donc pas si les mononcles de RDS finiront un jour par se mettre d’accord sur son sort.
Gaston Therrien doit faire attention de ne pas subir le "traitement Norman Flynn".
Après des années de commentaires douteux et de prédictions farfelues, le « clown de service » du sport québécois a vu son temps d’antenne drastiquement réduit pour la saison 2024-2025.
La patience des amateurs de hockey a atteint ses limites. Depuis des années, Flynn attirait les critiques avec ses analyses souvent déconnectées de la réalité, ses propositions d’échanges absurdes et ses prises de position incompréhensibles. Les plaintes du public, qui s’étaient multipliées, ont enfin poussé RDS à agir.
Si Flynn n'a pas été congédié, il est beaucoup moins présent à l’écran. À l’instar de Dave Morissette à TVA Sports, il n'est utilisé que pour quelques segments sporadiques, que ce soit à l'Antichambre ou au 5 à 7, sans véritable impact sur la programmation.
Norman Flynn a toujours été un personnage polarisant. Sa personnalité franche et directe lui avaient valu un certain capital de sympathie au début de sa carrière, mais ses déclarations exagérées et son manque flagrant de connaissances hockey ont fini par le transformer en parodie involontaire.
L’échange hypothétique de Nick Suzuki pour Wayne Simmonds, de Cole Caufield pour Kyle Palmieri, et de Juraj Slafkovsky pour Pierre-Luc Dubois.
Ces propositions avaient soulevé une vague d’indignation parmi les amateurs, et à juste titre : elles auraient ruiné l’avenir du Canadien.
Flynn avait aussi affirmé avec confiance que Roy était à Ottawa pour discuter d’un poste d’entraîneur avec les Sénateurs.
Roy avait contredit cette affirmation sur le même réseau, en direct.
Ces erreurs, parmi tant d’autres, ont terni l’image de RDS, un réseau déjà en perte de vitesse.
Sur les réseaux sociaux, Flynn était devenu une cible facile. Les fans se moquaient régulièrement de ses interventions, le qualifiant de « mononcle » ou de « clown de service ».
« Norman Flynn a dit aujourd’hui qu’il échangerait Suzuki pour un joueur retraité. Sérieusement, pourquoi RDS le garde encore? »
« Chaque fois que Flynn parle, on dirait un sketch de comédie. RDS, c’est pas supposé être sérieux? »
Malgré tout, il est important de souligner que Flynn a traversé une épreuve personnelle dévastatrice en 2017 avec la perte de son fils Cédric. Ce drame a suscité une immense vague de sympathie à travers le Québec.
Cependant, certains se demandent si cette tragédie n’a pas contribué à son maintien à l’antenne, RDS hésitant à le congédier par crainte de paraître insensible.
Alors que Flynn est progressivement écarté, Gaston Therrien, un autre analyste souvent critiqué, semble quant à lui intouchable.
Protégé par son statut syndical et probablement par sa longévité à RDS, Therrien continue de diviser avec ses prises de position parfois absurdes, comme sa récente suggestion de promouvoir Brendan Gallagher sur le premier trio.
Pour RDS, cette décision de réduire la présence de Flynn à l’antenne marque un premier pas vers une tentative de redorer sa réputation.
Le réseau, qui a longtemps compté sur des personnalités polarisantes pour attirer les cotes d’écoute, doit maintenant se recentrer sur une analyse sportive de qualité.
Norman Flynn a marqué l’histoire du sport télévisé au Québec, mais son héritage restera entaché par ses multiples faux pas.
Alors que RDS amorce cette transition, les amateurs espèrent voir émerger une nouvelle génération de commentateurs capables de redonner au réseau sa crédibilité d’antan.
Flynn ne disparaîtra pas complètement des écrans, mais son rôle a été réduit à des apparitions épisodiques. Une manière pour RDS de tourner la page sans provoquer un tollé médiatique.
Cependant, pour de nombreux fans, cette décision arrive bien trop tard. Comme le résume un commentaire sur les réseaux sociaux :
« On aurait dû faire ça il y a dix ans. Mais bon, mieux vaut tard que jamais. »
Gaston Therrien doit faire attention. Sinon, il risque de voir le "traitement Norman Flynn" lui tomber sur la tête.