Dans la chambre, l'ambiance a changé. Une tension de plus en plus lourde flotte dans l'air, créant des fissures dans l'unité autrefois solide de l'équipe. Au centre de ce changement se trouve Josh Anderson, autrefois un élément clé, mais de plus en plus isolé de ses coéquipiers.

Son égoïsme, jusque-là toléré, commence à agacer ses "frères de glace". Sa lâcheté et son indifférence envers l'équipe ne passe plus.

Les critiques fusent dans les médias, surtout chez les anciens joueurs. Antoine Roussel est cinglant lorsqu'il aborde le sujet.

Selon lui, il est évident que Anderson a perdu le sens de l'équipe. Son récent comportement sur la glace en est la preuve la plus flagrante.

L'incident révélateur survient lors du dernier match. Anderson, dans une tentative imprudente de mettre un adversaire en échec, chute lourdement.

Au lieu de se relever pour revenir en défense, il reste au sol, regardant impuissant ses coéquipiers se débattre dans un désavantage numérique.

Ce moment de faiblesse expose non seulement sa propre erreur, mais révèle également un égoïsme qui devient de plus en plus difficile à ignorer.

Josh Anderson est tombé, il a voulu mettre quelqu’un en échec, il est tombé face première et ça a pris une éternité pour qu’il se relève. Dans la situation dans laquelle il est, tu te relèves et tu te dépêches de revenir."

"Ça a donné un 4 contre 2, et s’il s’était levé les pieds, il est un patineur rapide, il y aurait eu une chance qu’il n’y ait pas de but. J’ai trouvé que c’était de l’égoïsme et ça me dérange."

Pour Roussel, c'est la goutte qui fait déborder le vase. Dans la mentalité de Martin St-Louis où chaque joueur compte, l'attitude individualiste d'Anderson est un affront à l'esprit de d'équipe et de sacrifice nécessaires pour réussir.

Son refus de se relever rapidement, son manque de courage pour corriger son erreur, tout cela représente un désaveu des valeurs d'équipe.

Le constat est amer mais inévitable : Josh Anderson s'est égaré...perdu... Son ambition personnelle, ses problèmes personnels, l'ont conduit à négliger l'essence même du concept d'une chambre de hockey où la solidarité doit primer.

Dans le vestiaire, le silence en dit long. Les regards échangés en disent encore plus. Anderson est devenu une sorte de honte silencieuse, un symbole de ce qui arrive lorsque l'individualisme prend le pas sur le collectif.

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