- L'entrevue de Samuel Morin...

- Nous a brisé le coeur...

« J’adorais ça. Les pratiques, l’entraînement, le gym, être avec les gars sur la route, les restaurants... Tout ça, c’était quelque chose auquel je m’accrochais. Je jouais dans la Ligue nationale, mais vers la fin de l’année passée, mon genou n’allait pas bien. J’avais mal et je ne savais pas combien de temps il me restait à jouer au hockey. »

« J’avais besoin d’une autre chirurgie en octobre. À ce moment-là, ils m’ont dit que les chances que je sois correct étaient de 50/50. Après un mois, je voyais bien que ça n’allait pas bien. Je suis allé voir un docteur à New York aux alentours de Noël et il m’a dit que je devrais tout stopper et arrêter de jouer. »

« Dans la vie, il faut être capable de se répondre à soi-même et de se regarder dans le miroir avant d’aller au lit. J’ai absolument tout donné. Absolument tout. J’ai joué blessé pendant tellement longtemps ».

« Je n’ai pas honte de moi. Je n’ai pas de regrets. »

« C’est pour mon bien, parce qu’honnêtement, la douleur dans laquelle j’étais, ce n’était pas quelque chose de normal. Même aujourd’hui, mon genou est hypothéqué à vie. Je ne suis plus capable de faire ce que je faisais avant, comme courir, à juste 26 ans. C’est pas l’fun, mais je peux quand même faire des affaires, du vélo et des choses de même, mais il faut vraiment que je fasse attention. »

« Je me suis vraiment ennuyé de ma famille au fil des dernières années. Avec la COVID, j’ai dû rester à Philly pour m’entraîner parce qu’au Québec tout était fermé. En ce moment, mon état mental est très bon. J’ai un très bon support ici au Québec. »

« Je voulais juste lui donner un peu de temps; la route a été longue pour lui », a déclaré le DG. « C'est très émouvant quand vous voyez votre carrière s'éloigner à cause de choses que vous ne pouvez pas contrôler. »

« Le hockey, c’est ma vie et il va rester dans ma vie. Je veux rester dans le hockey, je l’ai dit à mes parents. J’aime ça, j’aime vraiment ça. [...] Dans la vie, parfois, des choses surviennent, mais il faut continuer à avancer. Je suis jeune, j’aurai 27 ans bientôt et j’ai tellement de choses qui m’attendent que j’ai hâte de vivre ».

« Je veux être au Québec, je veux voir ma famille. Je vais prendre la meilleure décision pour moi parce que je pense que je le mérite. Je veux être heureux. »

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