Leon Draisaitl envoyé sous l'autobus par Tony Marinaro

Leon Draisaitl envoyé sous l'autobus par Tony Marinaro

Par Marc-André Dubois le 2024-09-03

Tony Marinaro n'a pas hésité à exprimer son mécontentement face à la décision de Leon Draisaitl de ne pas accepter de réduction de salaire pour aider son directeur général à mieux gérer la masse salariale des Oilers d'Edmonton, lui qui a signé pour 8 ans et 14 M$ par année.

Selon Marinaro, ce refus n'est que la confirmation de ce qu'il a toujours cru : Draisaitl n'est pas un leader dans l'âme.

Pour Marinaro, un véritable leader aurait fait le sacrifice nécessaire pour le bien de son équipe, surtout dans une ligue aussi compétitive que la LNH.

Le journaliste a raison. Cette décision pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les Oilers, qui devront bientôt faire face à d'importants défis financiers. Connor McDavid, la superstar de l'équipe, est pressenti pour signer un contrat de 16 millions de dollars par année l'été prochain.

Par ailleurs, Evan Bouchard doit être signé, et Darnell Nurse, qui touche déjà 9,25 millions de dollars par an, alourdit davantage la masse salariale.

Selon Marinaro, tout cela met les Oilers dans une position extrêmement précaire, et il pointe du doigt l'égoïsme de Draisaitl comme l'une des causes principales de ce problème.

Quelques instants seulement avant ces commentaires, les Oilers d'Edmonton ont annoncé la signature de Draisaitl pour un contrat de huit ans d'une valeur de 14 millions de dollars par saison, faisant de lui le joueur le mieux payé de la LNH.

Une clause de non-échange complète est associé au contrat.

Pour Draisaitl, c'est une victoire éclatante, un salaire parfaitement justifié par son statut de joueur d'élite. Cependant, ce contrat ne fait qu'aggraver la situation déjà difficile d'Edmonton en matière de plafond salarial.

Pour les Oilers, il s'agit certes d'une bonne nouvelle d'avoir sécurisé un joueur de la trempe de Draisaitl pour les années à venir, mais cela complique encore davantage la gestion financière de l'équipe.

À moins d'une augmentation significative du plafond salarial de la ligue, Edmonton devra faire preuve d'une créativité sans précédent pour trouver de l'espace pour signer d'autres joueurs clés.

Ainsi, pour que les Oilers aient une chance de remporter la Coupe Stanley, Stan Bowman devra réussir l'exploit de recruter des joueurs utiles à prix réduit.

Mais une chose est claire pour Marinaro : l'égoïsme de Draisaitl a mis l'équipe dans une situation extrêmement difficile, et cela pourrait bien coûter cher aux Oilers à long terme.

C'est ce qui s'appelle...mettre tous ses oeufs dans le même panier...