Rien ne va plus pour le Canadien de Montréal.
Après une défaite amère contre les Kings de Los Angeles, l’équipe est confrontée à une série de mauvaises nouvelles qui mettent Martin St-Louis dans une situation extrêmement délicate.
Le rappel de Logan Mailloux, vendredi matin, souligne la gravité des blessures qui frappent la brigade défensive.
La perte de Kaiden Guhle est un coup dur pour la défense montréalaise. Le jeune arrière, touché au haut du corps après une violente mise en échec d’Adrian Kempe en zone neutre, est désormais évalué quotidiennement. Bien qu’il ait terminé la rencontre, son absence lors de l’entraînement à Brossard alimente les inquiétudes.
Le vétéran Mike Matheson, également absent de l’entraînement, s’est vu attribuer une journée de traitements après avoir quitté prématurément le match contre les Kings.
Malgré ces absences, Matheson devrait voyager avec l’équipe à New York pour affronter les Islanders, mais la situation de Guhle demeure préoccupante, lui qui va demeurer à Montréal.
La gestion de l’arrière-garde devient donc un casse-tête pour Martin St-Louis, qui doit aussi composer avec le retour de Jayden Struble.
Ce dernier revient d’une blessure au bas du corps qui l’a tenu à l’écart des cinq premiers matchs de la saison. Son retour ne suffit pas à masquer le chaos qui règne dans la brigade défensive du Canadien.
Comme si les ennuis défensifs ne suffisaient pas, l’attaquant slovaque Juraj Slafkovsky a quitté l’entraînement de manière inquiétante.
Après avoir effectué quelques lancers, Slafkovsky, visiblement en douleur, a mis fin à sa séance avant de se diriger vers le vestiaire.
La première vidéo a eu un petit problème d'export.
— Anthony Martineau (@Antho_Martineau) October 18, 2024
Voici la séquence complète de la blessure de Juraj. pic.twitter.com/cbMqZdK2uR
Tout porte à croire qu’il a été touché au haut du corps (épaule), ajoutant un autre nuage sombre au-dessus du Canadien.
Slafkovsky est désormais une source d’inquiétude pour l’organisation. Son absence pourrait compliquer encore davantage la tâche de l’équipe, déjà aux prises avec une attaque qui peine à trouver son rythme.
Le rappel de Logan Mailloux illustre à quel point le Canadien est en mode gestion de crise. À seulement 21 ans, Mailloux connaît son deuxième séjour avec le grand club après avoir disputé une rencontre en fin de saison dernière, où il avait récolté une aide.
Retranché au dernier moment du camp d’entraînement cette année, il a rapidement prouvé sa valeur avec une performance de quatre points lors du premier match dans la Ligue américaine, confirmant ainsi qu’il reste une option intéressante pour le Tricolore.
Toutefois, ce rappel s’accompagne de pressions supplémentaires pour le jeune défenseur, qui devra naviguer à travers les critiques et les attentes élevées.
Son parcours est marqué par des controverses hors glace, et chaque opportunité avec le Canadien est cruciale pour son développement et son avenir à Montréal.
Il ne faudrait pas l'engloutir dans la ta tempête,
Avec une défense décimée et des joueurs clés comme Slafkovsky potentiellement blessés, Martin St-Louis voit son début de saison basculer rapidement vers une situation critique.
Les attentes sont immenses à Montréal, et les partisans n’hésiteront pas à manifester leur mécontentement si l’équipe s’enlise au classement.
Ce match contre les Islanders s’annonce déjà comme une épreuve déterminante...et inquiétante.
Chaque décision de St-Louis sera scrutée à la loupe, et l’incertitude quant à l’état de santé de ses joueurs vedettes place l’entraîneur-chef dans une position inconfortable.
Les absences de Guhle et l’état de Matheson forcent l’organisation à improviser, et le rappel de Mailloux pourrait être un pari risqué.
L’impression générale est que le Canadien risque de passer une autre saison dans la cave du classement. Les blessures s’accumulent, les performances sont insuffisantes, et le groupe peine à trouver une stabilité tant sur la glace que dans la chambre.
Les inquiétudes autour de Slafkovsky ne font qu’amplifier le sentiment de catastrophe en ce début de saison.
La patience des partisans a ses limites, et Kent Hughes, tout comme Martin St-Louis, devra trouver rapidement des solutions pour éviter que la saison ne s’enlise dès le début.
Si rien ne change, les murmures d’une reconstruction plus profonde pourraient bientôt devenir des cris exigeants demandant des changements drastiques derrière le banc.
Samedi contre les Islanders, le Canadien n’aura d’autre choix que de se ressaisir. Mais avec autant d’incertitudes, l’équipe est déjà sur une corde raide.
Martin St-Louis vit sa première vraie tempête. On sent que ça va mal tourner.