Les Blue Jackets de Columbus semblent déterminés à effacer toute trace du passage de Pascal Vincent, et ce, de manière définitive.
En effet, Mark Recchi a été renvoyé alors qu'il lui restait encore une année sur son contrat de deux ans, signé après le début du camp d'entraînement l'automne dernier.
Recchi avait été choisi par Pascal Vincent comme assistant, afin de combler le poste laissé vacant par la démission de Mike Babcock.
Cette décision récente semble indiquer une volonté claire de tourner la page après le passage de Vincent à la tête de l'équipe.
La comparaison pourrait être faite avec une rupture difficile.
Les Blue Jackets, en choisissant de se débarrasser de Recchi, semblent vouloir se libérer de tout ce qui rappelle l'ère Vincent, comme on le ferait après une relation toxique, en supprimant toutes les photos et souvenirs pour se sentir prêt à recommencer à zéro.
Cette métaphore illustre bien le désir de l'organisation de laisser derrière elle tous les souvenirs de cette période jugée négative.
Le parcours de Pascal Vincent dans la LNH, du moins pour l'instant, semble ainsi prendre fin de manière abrupte.
Lors de sa conférence de presse d'introduction, Dean Evason, le nouvel entraîneur-chef des Blue Jackets, n'a pas mâché ses mots.
Il a déclaré que l'équipe n'avait absolument aucune structure sous Vincent, et qu'elle devait désormais être gérée comme une équipe professionnelle.
Ces critiques sévères, tout en sous-entendus, ont contribué à ternir davantage la réputation de Vincent, déjà fragilisée.
L'impact de ces déclarations dépasse les simples murs du vestiaire des Blue Jackets.
Elles atteignent également le Rocket de Laval, où Vincent a récemment été nommé entraîneur-chef.
La tâche qui l'attend est double : prouver qu'il peut mener une équipe au succès, et restaurer sa propre réputation, désormais entachée par une fin de mandat difficile à Columbus.
Les mots de Waddell, président et directeur général des Blue Jackets, ajoutent une couche de complexité.
Il a souligné la nécessité d'une nouvelle voix dans le vestiaire, évoquant implicitement les manquements de Vincent.
Ce contexte crée une atmosphère où Vincent doit non seulement reconstruire son image mais aussi convaincre ses nouveaux protégés à Laval de sa compétence.
Les critiques publiques et le manque de soutien de la direction des Blue Jackets ont laissé des marques profondes. La perception de son passage à Columbus pourrait influencer sa capacité à instaurer un climat de confiance et de performance dans sa nouvelle équipe.
L'histoire de Pascal Vincent dans la LNH est pour l'instant celle d'un homme confronté à des défis majeurs et à une remise en question publique.
Les prochains mois seront cruciaux pour démontrer sa capacité à rebondir face à l'adversité.
Le monde du hockey, notamment à Laval, observera attentivement ses efforts pour transformer ces critiques en une source de motivation et de réussite.
Vincent devra prouver qu'il peut surmonter ces obstacles et continuer à évoluer dans un milieu aussi compétitif et exigeant que celui de la LNH.
À suivre ...