- Plus ça va...

- Plus on trouve ça CHIEN pour les Blue Jays....

- Les BOUCHES-TROUS du BASEBALL...

La Presse Canadienne: Étant l’une des équipes qui ont été particulièrement touchées par la pandémie de COVID-19, les Blue Jays de Toronto reprendront l’action face aux Braves d’Atlanta, mardi, après un congé inattendu de cinq jours.

Les Jays devaient en effet affronter les Phillies dans une série de quatre parties, cette fin de semaine, mais quelques cas de la maladie au sein de la formation de la Pennsylvanie, qui a été la dernière à affronter les Marlins de Miami avant l’éclosion au sein de cette équipe, ont forcé les ligues majeures à remettre ces parties.

Les joueurs des Jays, qui ont été coincés à Washington une semaine avant de pouvoir s’envoler pour Atlanta dimanche soir, n’apprécient pas la situation, mais n’ont d’autre choix que de vivre avec.

«Nous passons à l’essoreuse. Nous sommes dans les limbes depuis que les camps d’entraînement ont été annulés [au printemps], a dit Bo Bichette, selon le quotidien "Toronto Sun". Nous sommes toujours dans les limbes. Mais nous allons continuer à nous battre, quelles que soient les circonstances.»

Tout ce que l’équipe peut faire, c’est de s’assurer de respecter le protocole de santé et sécurité mis en place par le baseball majeur pour éviter toute autre anicroche à cette saison déjà bien différente des autres.

«Nous nous concentrons uniquement sur ce que nous pouvons faire. Nous allons tout simplement faire de notre mieux pour rester en bonne santé, et ce qui doit arriver arrivera», a expliqué Bichette tout en rappelant qu’un résultat négatif n’avait été obtenu chez les Jays depuis le début de la saison.

Sans domicile fixe

Si les Jays sont désavantagés par le report de quelques matchs dans un calendrier déjà compressé, ils l’étaient déjà depuis que le gouvernement du Canada avait refusé leur plan pour jouer à Toronto.

L’équipe, qui disputera ainsi la totalité de ses rencontres loin de la maison, semble toutefois s’acclimater à la vie à l’hôtel.

«Je crois qu’on s’habitue, même si ça peut paraître bizarre, a dit l’entraîneur des lanceurs Pete Walker. Au début, lorsque nous avons commencé tout ce processus, il y avait plus de plaintes et les gars ne savaient pas vraiment ce que ça impliquait. Mais maintenant que nous y sommes, c’est différent.»

«Ce n’est pas idéal. Vous n’avez pas la liberté de sortir et de faire certaines choses, mais cela ne nous a pas affectés. Nous avons gardé les gars concentrés et nous les avons fait travailler. Cela n'a pas affecté mon approche ou celle des joueurs jusqu'à présent», a-t-il avancé.

Votre Voix