Les menaces reçues par David Reinbacher suite à sa sélection ont tout changé.
Selon un recruteur influent de la LNH, Reinbacher ne serait pas retourné en Suisse si sa sélection par le Canadien de Montréal n'aurait pas créé une aussi grosse controverse au Québec.
Il est évident qu'il aurait été mieux que Reinbacher demeure en Amérique du Nord, que ce soit à Montréal ou à Laval.
Son principal problème est son adaptation aux petites patinoires nord-américaines. Le fait de le renvoyer sur des grandes patinoires européennes ne fait absolument pas de sens.
Mais comme le "kid" a été la cible de menaces horribles. Comme le CH sait que plusieurs partisans ne lui ont pas pardonné d'avoir repêché l'Autrichien à la place de Matvei Michkov, Montréal prend la décision d'envoyer Reinbacher le plus loin possible de cette pression inutile.
Le principal intéressé préférait la Suisse ou Montréal/Laval?
Dur à dire.
Une chose est sûre: il sera mieux payé à Kloten qu'à Laval (82 500 $).
Sans oublier qu'en Suisse, il a un appartement payé, une voiture fournie et ses impôts sont aussi payés par Kloten.
On peut rajouter que la Suisse est plus agréable et séduisante que Laval et son carrefour.
Au final, on peut en vouloir aux partisans qui l'ont visé gratuitement sur les réseaux sociaux en lui lançant des bêtises pas possibles.
Les Ducks d'Anaheim ont bel et bien demandé au CH si Reinbacher pouvait être disponible dans une transaction impliquant Trevor Zegras.
On raconte même que les Ducks ont contacté Kent Hughes dans la journée d'hier, juste avant que Reinbacher ne soit renvoyé en Suisse officiellement.
Mais le DG du CH ne voulait rien savoir. Les Ducks étaient prêts à envoyer Zegras à Montréal pour Reinbacher.
Au final, Hughes a pensé qu'un défenseur aussi fluide allait être plus important qu'un attaquant spectaculaire, mais dont les drapeaux rouges sont indéniables.
Non, Reinbacher n'ira pas se griller la couenne sous le chaud soleil de la Californie. Il n'ira pas non plus faire son magasinage au Carrefour Laval.
Il ira plutôt respirer l'air frais de la montagne suisse avec auto, appartement, impôts payés et un salaire dans les 6 chiffres.
Il y a pire dans la vie...