Les fantômes du repêchage reviennent hanter Cole Caufield?
Souvenez-vous. Lors de son année de repêchage en 2019, les recruteurs avaient non seulement peur de son gabarit, mais étaient surtout effrayés de son jeu à 5 contre 5, son jeu sans la rondelle et le fait qu'il puisse être utile à une équipe s'il ne marquait pas de buts.
Plusieurs recruteurs le disaient aussi dépendant à Jack Hughes. On faisait remarquer que Caufield avait marqué la majorité de ses buts dans le programme de développement américaine avec Hughes à ses côtés. On se demandait s'il était capable d'être autonome et de pouvoir marquer des buts sans l'aide de personne ou en étant dépendant à un joueur précis.
Pour toutes ces raisons, le CH a pu voler Cole Caufield au 15e rang. Les Flyers avaient même justifié d'avoir sélectionné Cam York au 14e rang car ils pensaient que Caufield était trop unidimensionnel.
Tant mieux pour le Canadien de Montréal à l'époque. Le fait que Caufield descende aussi bas au repêchage était un véritable miracle pour Trevor Timmins.
N'empêche, les difficultés que l'ont voit présentement chez Caufield sont exactement les mêmes doutes qui subsistaient lors de l'année de son repêchage.
Difficulté à 5 contre 5, unidimensionnel dans le sens où s'il ne marque pas, il ne sert à rien. Dépendant de Nick Suzuki comme il était dépendant de Jack Hughes. Difficulté sans la rondelle. Et une léthargie qui fait jaser la LNH au complet.
Est-ce que Kent Hughes aurait dû soumettre un contrat pont à Caufield au lieu de lui donner la banque au complet? Les Ducks n'ont pas voulu donner le gros contrat à Trevor Zegras et ils avaient raison sur toute la ligne.
Le CH a trop ambitionné sur le contrat de Caufield. Kent Hughes va le regretter. À moins que Caufield chasse les même fantômes qui tournaient autour de lui le jour il s'est fait sélectionner.