Kent Hughes et Martin St-Louis ont des approches complètement différentes quant à l'impact de leur carrière sur leur vie familiale...et leur femme respective.

Kent Hughes, aujourd'hui directeur général des Canadiens de Montréal, a une histoire particulière concernant sa décision de ne pas accepter un poste similaire avec les Penguins de Pittsburgh.

Lors d'une discussion avec Torrey Mitchell sur son balado, Hughes a révélé qu'il avait refusé de déménager à Pittsburgh parce qu'il ne voulait pas laisser sa femme isolée dans une nouvelle ville alors qu'il serait absent 200 jours par an.

​​Kent Hughes, avant de devenir directeur général des Canadiens de Montréal, a fait carrière en tant qu'agent de joueurs.

Sa grande expérience dans ce domaine l'a bien préparé pour son rôle actuel, mais c'est une autre opportunité qu'il a choisie de refuser, montrant ainsi une priorité marquée pour sa famille.

Lors de son entrevue avec Torrey Mitchell, son ancien client, Hughes a révélé qu'il avait décliné une offre pour devenir le directeur général des Penguins de Pittsburgh.

Pourquoi ? Pour sa femme. Hughes ne voulait pas déménager sa famille à Pittsburgh, sachant qu'il serait absent environ 200 jours par an, laissant sa femme seule dans une ville où elle ne connaissait personne.

« Cela aurait probablement pu être bien, mais je ne voulais pas dire à ma femme de déménager à Pittsburgh alors que j’allais voyager 200 jours par année et qu’elle ne connaissait personne. » 

Ce choix montre une profonde considération pour le bien-être de sa femme, montrant l'mportance de leur stabilité familiale sur ses décisions professionnelles.

Hughes a su prioriser la proximité familiale, refusant une opportunité alléchante pour préserver l'équilibre et le bonheur de sa famille.

Finalement, c'est Jeff Gorton, qui l'a poussé à reconsidérer un poste de DG, cette fois avec les Canadiens de Montréal, un défi qu'il a accepté en 2022, en partie grâce à la stabilité offerte par une vie dans une ville déjà familière. Sa femme adore Montréal.

Martin St-Louis, quant à lui, incarne une autre forme de passion, celle qui s'enracine dans une passion sans limite pour le hockey.

Depuis qu'il a accepté le poste de coach des Canadiens, St-Louis a démontré un courage incroyable, malgré les nombreux défis.

Lors de la dernière conférence de presse de la saison, St-Louis semblait visiblement fatigué, les traits de son visage marqués et les épaules basses. Cependant, il a tenu à rassurer les journalistes : il n'a pas perdu le moral.

Pour ceux qui le connaissent bien, notamment sa femme et ses enfants, cette fatigue est évidente. En deux ans seulement, ils ont pu observer à quel point les exigences du métier ont laissé leur marque sur lui.

St-Louis, multimillionnaire avec des avoirs estimés à plus de 60 millions de dollars, pourrait facilement choisir une retraite paisible. Pourtant, il persiste, poussé par une passion sans limite pour le hockey.

« C’est un angle que j’ai pris pour enseigner. Être patient, c’est du temps. Mais que fais-tu avec le temps? Il faut être réaliste dans nos objectifs cette saison et c’est pour cette raison que je dis qu’il faut être patient, parce qu’on a beaucoup de jeunes joueurs dans notre équipe.» 

Sa femme, malgré les absences et le stress que son travail implique, soutient St-Louis dans sa passion. Surtout qu'elle n'habite pas avec lui. Imaginez le sacrifice.

Elle comprend l'importance de son engagement et partage sa passion, même si cela signifie qu'elle doit souvent faire des sacrifices personnels.

Contrairement à la femme de Hughes, qui aurait été isolée dans une nouvelle ville, la femme de St-Louis reste proche, supportant son mari et ses ambitions malgré les défis quotidiens de ne pas habiter ensemble surant la saison.

La différence entre la femmes de Hughes et celle de St-Louis est marquante. La première est au cœur des décisions de son mari, influençant ses choix pour assurer leur bonheur commun.

La seconde soutient son mari inconditionnellement, même face aux difficultés, partageant sa passion et ses sacrifices., au point d'habiter sans lui à l'année longue.

Kent Hughes et Martin St-Louis montrent que derrière chaque grand homme du hockey, il y a souvent une famille dont les besoins et le soutien jouent un rôle crucial.

Leurs femmes, bien que différentes dans leurs approches et leurs expériences, sont toutes deux des piliers dans leur vie, illustrant comment le dévouement familial peut bâtir et influencer les carrières de joueur dans la LNH.

Happy wife, happy life. Mais dans le cas de St-Louis, sa femme est-elle heureuse sans lui à l'année longue?

Poser la question, c'est y répondre....

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