Dans le monde du hockey, les opinions sont aussi féroces que les contacts sur la glace. Mais parmi toutes les voix discordantes, il en existe une qui semble avoir pris pour cible le Canadien de Montréal comme si c'était un sport en soi.

The Athletic, réputé pour son analyse objective et souvent sans complaisance, a récemment ajouté une nouvelle flèche à son arc de critiques en désignant Nick Suzuki comme le joueur le plus surpayé de la LNH. 

Évidemment, il a plutôt prouvé le contraire en s'affirmant comme l'un des meilleurs centres de la LNH.

Mais ce n'était que le début d'une offensive cinglante qui allait bien au-delà des frontières du respect sportif. Dans un article incendiaire, le média anti-Montréal a osé affirmer que Juraj Slafkovsky était le pire premier choix au total depuis une décennie.

Oui, pire que Lafrenière. Pire que Hischier. Une affirmation qui a soulevé des tempêtes de protestations à Montréal. 

1. Connor McDavid
2. Connor Bedard
3. Auston Matthews
4. Jack Hughes
5. Macklin Celebrini
6. Rasmus Dahlin
7. Owen Power
8. Nico Hischier
9. Alexis Lafrenière
10. Juraj Slafkovsky

Cependant, la réponse de Suzuki à cette attaque vicieuse a été tout simplement magnifique. D'un ton calme mais ferme, il a déclaré que Slafkovsky allait éventuellement s'imposer comme l'un des cinq meilleurs ailiers de la LNH. Un commentaire qui a fait réfléchir même les détracteurs les plus intenses.

Et pourtant, malgré cette réplique percutante, The Athletic n'a pas reculé d'un pouce. Ils ont pris le classement des meilleurs ailiers de la LNH et l'ont comparé à Slafkovksy de façon négative.

En suggérant que Slafkovsky mériterait un salaire proche des 8 millions de dollars, ils ont implicitement affirmé que "Slaf" serait aussi surpayé.

Il est difficile de ne pas voir l'aspect ridicule de cette attaque. Non seulement The Athletic dénigre-t-il les joueurs et l'équipe, mais il s'en prend également à leur capacité à gérer leurs finances.

On peut comprendre que les critiques sont inévitables. Mais quand elles dépassent les limites du sport pour atteindre le domaine personnel et financier de façon non-objective, il est temps de se demander où se situe la véritable ligne de démarcation entre la critique constructive et le simple acharnement.

Être anti-Montréal à ce point...ça devient malsain...

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