Brady Tkachuk a passé le dernier tournoi des 4 Nations à faire ce qu’il fait de mieux : brasser de la marde. Avec son frère Matthew, ils ont tenté par tous les moyens d’intimider les joueurs canadiens, de provoquer les partisans, d’imposer leur présence comme s’ils étaient les maîtres du monde.
Sauf que cette fois, ils se sont peut-être trompés d’adversaire.
Parce que de l’autre côté, Team Canada comptait 14 gars qui ont déjà gagné la Coupe Stanley. Des gars qui en ont vu d’autres. Sidney Crosby, Nathan MacKinnon, Brad Marchand...
Ces joueurs-là ne sont pas tombés dans le piège des Tkachuk. Pas une réaction, pas un mot. Les Tkachuk aboyaient, et le Canada empilait les victoires.
Le plus drôle? Matthew Tkachuk, blessé, a insisté pour jouer la finale. Résultat? Il a patiné quelques minutes, avant de retourner réchauffer le banc comme un touriste.
Pendant ce temps, Kyle Connor, un vrai joueur capable de faire une différence, regardait ça depuis les gradins.
Mais le pire, c’est Brady. Il a passé la semaine à se faire haïr, et maintenant, il doit retourner à Ottawa et faire semblant d’être heureux de porter ce chandail-là? Come on.
Brady Tkachuk à Ottawa… pour combien de temps encore?
Ce matin, Tkachuk était absent de l’entraînement des Sénateurs. Ça sent le gars qui digère encore mal son tournoi.
Les Sénateurs, eux, ne peuvent pas se permettre un capitaine qui traîne les pieds. Ils sont en pleine course aux séries, actuellement premiers du wild card avec 62 points, mais derrière, Detroit (61), Columbus (60), les Rangers (58) et même le Canadien (55) sont en embuscade.
Si Ottawa échappe encore sa saison, ça va commencer à sentir le sapin pour Brady.
Et si la Floride préparait un coup fumant?
Imaginez la scène. Brady Tkachuk rejoint Matthew en Floride. Ça, c’est du vrai chaos sur patins. Deux gars qui brassent, qui dérangent, qui font exploser des défensives… Les Panthers en rêvent déjà.
D’ailleurs, si on posait la question directement à Brady :
« Hey buddy, tu préfères finir ta carrière à Ottawa, dans un pays qui te déteste, ou rejoindre ton frère au soleil? »
Pas besoin d’une boule de cristal pour deviner la réponse.
Brady est sous contrat jusqu’en 2027-2028. Il a encore trois saisons à faire après celle-ci. Mais à 28 ans, il sera libre.Et s’il voit Ottawa s’enliser encore et encore, il va se tanner.
Un échange inévitable?
Si les Sénateurs sentent que leur capitaine a la tête ailleurs, ils devront écouter les offres.
Tkachuk, c’est un joueur qui vaut une fortune sur le marché. Il a du talent, il a du caractère, il change une équipe par sa seule présence. Si Ottawa continue à patauger dans la médiocrité, les offres vont commencer à s’empiler.
Et si la Floride a une ouverture pour recréer le duo de la terreur, ils vont tout faire pour que ça arrive. Parce que les Tkachuk ensemble, c’est du pur spectacle.
Le facteur Ottawa : un marché qui n’attire pas
Ce n’est un secret pour personne : Ottawa n’est pas un marché qui attire les vedettes. On l’a vu avec d’autres joueurs avant Tkachuk.
Erik Karlsson? Parti. Mark Stone? Parti. Jean-Gabriel Pageau? Parti. À Ottawa, on développe du talent, puis on le regarde partir.
Et maintenant, c’est le capitaine lui-même qui pourrait prendre cette voie.
Ottawa n’a jamais été une destination glamour. C’est une équipe qui lutte pour être compétitive année après année, et qui, malgré quelques éclairs d’espoir, semble coincée dans un cycle sans fin de reconstructions incomplètes.
Tkachuk est un compétiteur. Un gars qui joue avec passion, qui veut gagner. Mais il doit commencer à se poser la question : est-ce que c’est ici que ça va arriver?
Son rôle dans cette équipe
Brady Tkachuk est un leader vocal, un capitaine qui joue avec émotion. Mais est-ce suffisant pour sortir cette équipe de la médiocrité?
Il peut bien être le cœur et l’âme des Sens, mais à un moment donné, s’il ne gagne pas, il va vouloir voir ailleurs.
Matthew a fait la même chose à Calgary. Il a regardé autour, vu que l’avenir était incertain, et il a choisi son propre destin. Est-ce que Brady va faire pareil? L’histoire commence à se répéter.
Les Tkachuk ne sont pas qu’une famille de hockeyeurs talentueux, ce sont deux frères qui fonctionnent sur la même mentalité.
Matthew l’a prouvé : s’il faut choisir entre rester fidèle à une équipe ou maximiser ses chances de gagner, il n’y a pas de place pour les sentiments. Brady pourrait bien suivre ce modèle.
En Floride, Matthew est adoré. Il a l’environnement parfait pour performer à son maximum, sans stress, sans pression extérieure. Pourquoi Brady n’aurait-il pas envie de la même chose?
Depuis son retour à Ottawa, l’accueil a été… glacial. Les partisans des Sens ne sont pas dupes. Ils voient bien que Brady n’a plus la même fougue, que ses réactions ne sont plus celles d’un capitaine qui veut bâtir quelque chose à long terme.
Le voir quitter n’est plus une question de « si », mais de « quand ». Les Sens doivent maintenant décider comment ils vont gérer cette transition.
Le perdre pour rien? Ou maximiser sa valeur avant qu’il décide de plier bagage de son propre chef?
Brady Tkachuk vient de vivre la pire semaine de sa carrière. Haï par le Canada, hué par les partisans, éclipsé par des joueurs plus matures et plus intelligents que lui.
Est-ce qu’il va vraiment avoir envie de s’investir corps et âme pour Ottawa après ça?
Les Sénateurs doivent se poser la question. Parce que si ce n’est pas déjà trop tard, ça ne saurait tarder.
Et si jamais il décide que c’est fini, Ottawa devra s’assurer de ne pas tout perdre, comme ils l’ont déjà fait tant de fois avant.
La question n’est plus de savoir si Brady Tkachuk quittera Ottawa, mais quand. Et si les Sénateurs ne prennent pas le contrôle de la situation, ils risquent de voir leur capitaine disparaître pour rien.
À suivre...