Si François Legault pensait que les Québécois allaient oublier ses extravagances budgétaires aussi facilement qu’un mauvais match de hockey, il s’est lourdement trompé.
Après le scandale du chandail de Guy Lafleur, payé et encadré avec l’argent des contribuables, voici que le premier ministre se retrouve encore une fois pris les culottes baissées, cette fois avec un autre gaspillage monumental : les 5,7 millions $ engloutis pour faire venir les Kings de Los Angeles à Québec.
Un investissement qui semble aussi rentable qu’une séance de tirs de barrage ratée.
Guy Lafleur, un homme du peuple, doit se retourner dans sa tombe. Lui, qui a toujours prôné la simplicité et l’authenticité, voit son nom utilisé pour couvrir des dépenses douteuses.
Un chandail autographe de Lafleur, encadré à près de 1000 $, payé par les Québécois ? Une honte absolue. Ce chandail, présenté comme un trophée par Legault lors d’hommages au Démon blond, incarne aujourd’hui tout ce qui est contraire à l’héritage de Lafleur : arrogance, gaspillage, et déconnexion totale du peuple.
Rappelons que ce n’était pas le seul chandail acheté. En 2021, Legault a dépensé près de 5000 $ pour en offrir aux premiers ministres des autres provinces, en prétextant une tradition diplomatique
Et pendant ce temps, ce même gouvernement demande aux citoyens de se serrer la ceinture. Lafleur aurait eu honte qu’on associe son nom à une telle hypocrisie.
Après le chandail, passons au « coup magistral » du gouvernement : inviter les Kings de Los Angeles pour deux matchs hors concours à Québec.
Coût total pour les contribuables ? 5,7 millions $. Résultat ?
Des cachotteries honteuses. Combien de billets ont été vendus ? Mystère. Combien de spectateurs ont payé pour y assister ? Aucune idée, car les chiffres sont soigneusement cachés, comme si le gouvernement avait quelque chose à cacher (spoiler : il a quelque chose à cacher).
Un point particulièrement troublant dans cette affaire est le rôle de Québecor, partenaire clé dans l’organisation des matchs des Kings à Québec.
Alors que le gouvernement refuse de divulguer des données cruciales sur les revenus et la billetterie, on peut se demander : qui protège qui ?
Le rapport d’événement fourni par Québecor est si lourdement caviardé qu’il devient impossible pour les Québécois de comprendre où leur argent a réellement été dépensé.
Pourquoi cacher ces informations ? Si tout était transparent, le gouvernement n’aurait rien à craindre. Mais le fait de biffer des données aussi simples que le nombre de spectateurs ou de billets vendus soulève une question légitime : le fiasco des Kings était-il un échec si monumental qu’il fallait à tout prix en masquer les détails ?
Alors que des villes comme Halifax ou Wichita ont réussi à organiser des matchs de la LNH sans débourser un seul sou public, Québec a payé la note, et pas à moitié.
Ce qui rend cette situation encore plus choquante, c’est que la LNH, et par extension les Kings de Los Angeles, n’a absolument pas besoin d’aide financière.
Avec des revenus de 108 millions $ US l’année dernière, les Kings sont l’une des franchises les plus riches de la ligue.
Pourtant, c’est bien l’argent des contribuables québécois qui a été utilisé pour payer leur passage à Québec.
Une fois de plus, François Legault prouve qu’il gère les finances publiques comme un incompétent de première classe.
Il a décidé de sortir le chéquier pour une entreprise multimillionnaire. Pourquoi ? Parce que François Legault veut absolument ramener la LNH à Québec, peu importe le prix… ou l’opinion des contribuables.
Face aux demandes d’information, la réponse du gouvernement est d’une arrogance stupéfiante. Les rapports financiers sont censurés à un point tel qu’ils en deviennent inutilisables.
Le nombre de billets vendus ? Effacé. Les revenus réels ? Effacés. Les dépenses associées ? Effacées. Ce manque de transparence n’est rien d’autre qu’un aveu d’échec.
Tous les experts économiques admettent que cette opération était un non-sens économique dès le départ.
Pourtant, malgré l’indignation des contribuables et des analystes, Legault persiste et signe : le hockey professionnel doit revenir à Québec, coûte que coûte… même si c’est avec l’argent des Québécois, qui n’ont jamais été consultés sur cette folie.
François Legault gère le trésor public comme un enfant gâté dans un magasin de bonbons : tout lui est dû, et tant pis pour les factures.
Que ce soit un chandail de Guy Lafleur ou une tentative désespérée de ramener la LNH à Québec, il ne recule devant aucun gaspillage.
Mais pendant que le premier ministre dépense des millions pour satisfaire ses caprices, des milliers de Québécois peinent à joindre les deux bouts.
Guy Lafleur aurait détesté cette utilisation éhontée de son nom. Il était un homme de cœur, fidèle à ses racines, qui n’aurait jamais toléré que sa mémoire soit exploitée pour des dépenses frivoles et malhonnêtes.
Pendant ce temps, François Legault continue de dépenser comme s’il n’y avait pas de lendemain… ou d’éthique.
Les contribuables québécois méritent mieux. Ils méritent un premier ministre qui respecte leur argent et qui, au lieu de jouer les collectionneurs de souvenirs de hockey, se concentre sur des priorités réelles.
Mais pour François Legault, il semble que les vraies priorités soient toujours encadrées… aux frais des autres.