Le nom de Martin St-Louis continue de circuler à Edmonton.

Les médias couvrant les activités des Oilers sont de plus en plus persuadés que le coach Jay Woodcroft n'est pas l'homme de la situation.

On compare de plus en plus Woodcroft à Dominique Ducharme. Un coach qui peut être entraîneur-chef dans le junior ou dans la ligue américaine.

Un homme qui pourrait être adjoint dans la LNH. Mais jamais comme coach en chef. Connor McDavid ne le respecte pas à 100 pour cent. Leon Draisaitl encore moins.

Les deux meilleurs joueurs au monde ont besoin d'un entraîneur-chef qui a joué la "game". Qui a été une vedette. Qui a gagné le trophée Hart et Art-Ross.

Surtout, McDavid et Draisaitl ont besoin d'un coach moderne, leur laissant la lassitude de créer offensivement. On le répète, Kent Hughes et Jeff Gorton doivent faire vite et prolonger St-Louis.

Sinon, le coach du CH pourrait avoir des envies d'ailleurs après sa dernière année de contrat en 2024-2025. Dans tous les cas, il ne veut pas juger le coach des Oilers, ni aucun autre entraîneur-chef.

«Tu ne peux pas juger ce qui se fait ailleurs, car tu n'as pas le contexte. Tu n'as aucune idée de ce que la coach demande ou sa relation avec ses joueurs."

St-Louis revient alors sur sa propre personne.

."Je parle de hockey. J'ai toujours parlé de hockey. Mes anciens coéquipiers le savent. Je leur parlais toujours de hockey. Ça ne change pas quand tu es entraîneur-chef. Je veux communiquer avec mes joueurs, avoir des discussions, savoir ce qu'ils pensent. J'aime mieux les diriger vers la réponse que leur donner la réponse."

Voilà pourquoi le nom de St-Louis est amené de plus en plus dans les discussions à Edmonton. Parce qu'il est exactement le coach qu'il leur faut.

Certains joueurs des Oilers ne savent pas respirer dans le système de leur coach. Et avec St-Louis, tu respires à fond la caisse. Parlez-en à Kirby Dach et Alex Newhook.

«Kirby et Alex respirent mieux avec nous. Ils commencent avec une carte blanche. Ils n'ont pas de passé avec nous, ils commencent une nouvelle aventure. On a pu voir la même chose avec Mike Matheson. Des fois le système, le style de jeu ou l'approche peut jouer beaucoup entre un joueur qui performe ou qui a des difficultés."

Jean-Charles Lajoie a demandé à St-Louis s'il comptait prolonger son entente bientôt afin de s'enraciner à Montréal pour longtemps.

La sage réponse de St-Louis va donner de l'espoir aux partisans des Oilers.

 «Je n'ai aucune idée de combien de temps je vais rester à Montréal. Ça ne me stresse pas. Mon objectif quand je vais partir est que l'équipe soit en meilleure santé que quand j'ai commencé."

"Je ne sais rien sur mon avenir, je ne sais pas ce qui va arriver et ça ne me dérange pas. Tout ce que je sais, c'est que j'adore être entraîneur-chef."

À la place de Kent Hughes et Jeff Gorton, disons qu'on n'attend pas que St-Louis entame la dernière année de son contrat. Avec Leon Draisaitl qui devient libre comme l'air à l'été 2025, la direction des Oilers va tout faire pour le convaincre de rester. Martin St-Louis serait le moyen parfait.

Si Marty reste avec le CH, ce sera le moyen parfait de convaincre Draisaitl de venir à Montréal.

Aie, aie, aie...Tant d'intrigues. Mais une réponse clair et nette à tout ça: la priorité de Kent Hughes est de prolonger son coach avant que le risque de le perdre devienne trop grand.

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