Les Rangers de New York ont récemment donné une leçon de gestion de contrat à Kent Hughes en signant le vétéran gardien Jonathan Quick pour une prolongation d'un an à seulement 1.275 million de dollars.
Cette entente est perçue comme une aubaine, compte tenu des performances impressionnantes de Quick cette saison au service des Rangers.
À 38 ans, Quick a démontré sa valeur en réalisant 13 victoires, 5 revers et deux en prolongation au cours de 21 départs.
Son efficacité se reflète dans sa moyenne de buts alloués de 2.45 et son pourcentage d'arrêt impressionnant de 0.916.
Les Rangers ont réussi à sécuriser un gardien chevronné à un prix extrêmement abordable, ce qui soulève des questions sur la stratégie de gestion de contrat adoptée par d'autres équipes de la ligue.
En contraste, Hughes semble avoir du mal avec la gestion de ses gardiens.
Plutôt que d'explorer des options d'échange pour Jake Allen lorsqu'il était sur le point de devenir joueur autonome en juillet 2023, Hughes a pris une décision prématurée en offrant au gardien une extension de deux ans en 2022.
Cette extension, débutée en 2023, s'étend jusqu'à juillet 2025 et coûte aujourd'hui 3.8 millions de dollars par année.
La comparaison entre les contrats de Quick et d'Allen souligne la potentielle erreur de Hughes dans sa gestion contractuelle.
Alors que Quick offre des performances solides à un coût modeste, Allen, avec un salaire significativement plus élevé, a moins impressionné et est maintenant difficile à déplacer sur le marché des transactions.
Cette situation contraste fortement avec la stratégie adoptée par les Rangers, qui parviennent à sécuriser des joueurs de qualité à des prix raisonnables.
Cela met en évidence l'importance de la prudence et de l'évaluation minutieuse des contrats dans le monde du sport professionnel.
Les Rangers ont tiré profit de cette leçon, mais pour Hughes et les Canadiens, la leçon est peut-être plus douloureuse.
Ouch !