Il faut vraiment que Luc Robitaille arrête de nous raconter des salades. 

On ne veut pas utiliser le mot anglophone commençant par "bull". Mais de grâce, celui qu'on surnomme "Lucky Luke" doit arrêter d'essayer de justifier le fait que le gouvernement du Québec va lui donner 7 millions de dollars pour aller jouer deux matchs préparatoire inutile dans la vieille capitale.

«On est super heureux d'aller à Québec et de s'y installer pendant cinq jouer. Québec est une ville formidable. Pour ce qui est de l'aspect monétaire, on a signé notre contrat avec Quebecor. On ne peut pas revenir en arrière. Tout le monde ne parler que du montant de 5 à 7 millions de dollars, mais à la fin, je pense qu'ils vont faire de l'argent avec la vente des billets, avec les commanditaires qu'ils vont aller chercher. Il va y avoir de l'argent à la fin, après savoir payé le transport des équipes. Nous, on est juste heureux de venir.»

Il faudrait rappeler à Robitaille que le gouvernement du Québec va payer aussi les repas de toutes les équipes impliquées. Et le fait de dire qu'il est heureux de venir ne calme pas la colère des Québécois.

«Quand on fait des évènements avec les Kings, la ville nous aide financièrement et le gouvernement de la Californie aussi. C'est la même chose dans le reste des États-Unis et dans les autres provinces canadiennes. C'est important d'embarquer dans ce genre d'évènement. Ça va amener des gens à Québec. Nous ne sommes pas les seuls qui seront à Québec. Les Bruins et les Panthers aussi."

"Si ce n'était pas Québec, nous serions allés dans un autre endroit. Les gens de Québec veulent voir du bon hockey et on va leur offrir ça. Je ne sais pas combien ça va coûter à la fin, mais je sais que ça ne sera pas 7 millions de dollars. On me dit qu'il y a déjà 16 000 billets de vendus, les gens sont excités et ça va être toute une ambiance».

Il faudrait amener Robitaille dans les banques alimentaires qui n'ont plus du tout de nourriture. Il faudrait lui montrer les gens dans la rue qui n'arrivent plus à se loger. Il faudrait le faire redescendre de son nuage de millionnaire habitant Hollywood.

En ce qui concerne le retour des Nordiques, Robitaille parle comme tous les autres. Un avocat...qui ne veut pas se mouiller...et qui patine comme jamais...

«C'est toujours les quatre même villes qu"on entend: Québec, Houston, Salt Lake City et Atlanta. Je ne sais pas ce qui va se passer dans les cinq prochaines années. Je ne pense pas que des équipes vont déménager, c'est tellement rare de voir ça. Je ne sais pas ce qui va se passer avec l'expansion, mais c'est toujours les mêmes quatre noms et Québec s'y retrouve."

"Quand tu es capable d'organiser ce genre d'évènement, tu montres que tu es une ville spéciale. Ils n'ont pas besoin de ça pour montrer qu'ils sont une ville de hockey, mais ça ne peut pas leur faire du tort."

Luc Robitaille ne nous a pas convaincu. En fait, il nous prouve une fois de plus que Québec est juste utilisée par la LNH pour qu'on se fasse de l'argent sur son dos.

Lorsque Robitaille sera à Québec en octobre prochain, on espère qu'il ira faire un tour au "Club des petits déjeuners". Il verra que de nourrir des enfants dans le besoin est plus important que les salades qu'il essaie de nous vendre.

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