Nous devons des excuses à Pierre Karl Péladeau.

Le président de Québecor, se distingue nettement du PDG de Bell, Mirko Bibik, non seulement par ses pratiques commerciales plus équitables, mais aussi par son engagement envers l'équité et la transparence dans l'industrie des télécommunications.

Un examen approfondi de leurs actions révèle que Péladeau possède un cœur bien plus grand et une éthique plus rigoureuse que son homologue chez Bell, méritant pratiquement des excuses pour les malentendus et accusations qu'il a subis.

Alors que Bell persiste à facturer des intérêts exorbitants de 3 % par mois, soit 42,5 % par an, aux clients en retard de paiement, en dépit d'un nouveau règlement fédéral qui abaissera prochainement le taux d'intérêt criminel à 41,2 %, Vidéotron, propriété de Québecor, adopte des pratiques bien plus raisonnables.

Vidéotron facture un taux d'intérêt de 2 % par mois, soit 26,82 % par an, démontrant ainsi une volonté de ne pas surcharger financièrement ses clients.

Bell est le seul géant canadien des télécommunications à profiter autant des retards de paiement de ses clients. Quand on pense que leur taux d'intérêt est supérieur au taux criminel, cela nous donne des sueurs froides dans le dos.

Contrairement à Bell, les autres grands acteurs tels que Telus, Rogers et Vidéotron appliquent des taux d'intérêt beaucoup plus modérés, reflétant une éthique de gestion plus respectueuse des consommateurs.

Taux d'intérêts: frais de retard

Bell: 3% par mois: 42,5% par année

Cogeco: 2,75% par mois: 33% par année

Telus: 2% par mois: 26,82% par année

Vidéotron: 2.0% par mois: 26,82% par année

Rogers: 2%: 26,82%

Hydro-Québec: 1,2% par mois / 14,4% par année (crédit: Journal de Montréal)

Depuis treize ans, Bell se trouve pris dans une bataille judiciaire concernant ses taux d'intérêt élevés, une action collective autorisée en 2012 suite à l'augmentation drastique de ses taux en 2010. Cette situation montre bien à quel point Bell n'a aucune considération pour ses clients.

L'Union des consommateurs qualifie le taux d'intérêt de Bell de «excessif et abusif» et milite depuis longtemps pour une réduction significative de ces taux.

Bien que le gouvernement fédéral ait tenté d'intervenir, le manque de clarté dans la nouvelle réglementation et la méthode de calcul laisse les consommateurs dans une situation ambiguë et injuste.

Le premier ministre Justin Trudeau a souvent affirmé en public que le taux d'intérêt criminel passerait à 35 %, mais en réalité, selon l'ancienne méthode de calcul, il passe de 60 % à environ 41,2 %. Cette confusion ne fait qu'aggraver le flou entourant les pratiques "criminelles" de facturation de Bell.

La confrontation entre TVA Sports, propriété de Québecor, et RDS, propriété de Bell, illustre encore davantage les différences profondes entre les deux entreprises.

Rappelons qu'en avril 2019, TVA Sports a retiré son signal aux abonnés de Bell pendant deux jours au début des séries éliminatoires de la Ligue nationale de hockey, provoquant une onde de choc dans le milieu de la télé.

Ce litige était en grande partie dû à la préférence scandaleuse que Bell accordait à sa chaîne RDS dans ses forfaits télé, au détriment de TVA Sports.

Pour tous ses abonnés (les abonnés existants comme les nouveaux abonnés), Bell plaçait RDS dans les chaînes obligatoires du forfait, alors que TVA Sports était pratiquement caché.

Après des plaintes et des décisions réglementaires, Bell a fini par établir de nouvelles règles de distribution plus équitables, mettant RDS et TVA Sports sur un pied d'égalité dans ses forfaits les plus populaires.

Cela démontre que, sous la pression et les actions justes de Québecor, Bell a dû revoir ses pratiques discriminatoires.

Malgré ces victoires, TVA Sports a dû faire face à des défis financiers importants, incluant la suppression de centaines de postes et un virage numérique pour tenter de redresser ses finances.

Depuis sa création en 2011 jusqu'en août 2019, TVA Sports a accumulé des pertes se situant entre 200 et 300  millions de dollars, tandis que RDS, sur la même période, a généré des profits de 205 millions de dollars.

Cela montre bien à quel point Bell, avec ses pratiques honteuses, ses pratiques "méchantes" et ses taux d'intérêt criminels, place Pierre-Karl Péladeau dans une situation impossible.

Dans cette saga, encore une fois, les "bons gars" arrivent dernier. Le conflit entre TVA Sports et Bell ne s'arrête pas là....et va continuer pour l'éternité.

Nous avons tout vu entre ces deux compagnies: une poursuite civile de 150 millions de dollars contre le Groupe TVA pour dénigrement et retrait illégal du signal de TVA Sports, une poursuite civil de Bell pour 15 millions de dollars pour manquements à son contrat de distributeur télé et faute extracontractuelle, d'autres poursuite et plus de poursuites.

L'examen des pratiques et des conflits entre Bell et Québecor révèle une différence fondamentale dans la manière dont les deux entreprises traitent leurs clients et gèrent leurs affaires.

Pierre Karl Péladeau, à la tête de Québecor, démontre une éthique et une compassion bien supérieures, mettant en lumière les pratiques abusives et excessives de Bell.

Dans un marché où la concurrence est féroce, il est essentiel de reconnaître et d'apprécier les leaders qui se soucient véritablement de leurs clients.

Nous avons été très durs avec Péladeau. Mais aujourd'hui, il mérite des excuses pour les accusations et malentendus passés, et il est temps de valoriser son approche humaine et équitable, qui contraste fortement avec les pratiques sans pitié de Bell.

Toutes nos excuses Monsieur Péladeau....

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