Julie Betrand, la femme de Réjean Tremblay, avait finalement raison : il fait mieux vivre en Floride qu’au Québec.
Nous devons nous excuser à Madame Bertrand. Elle avait raison sur toute la ligne, surtout quand on voit à quel point Montréal est en pleine débâcle. Le Québec est en chute libre, et on devrait s’inspirer de la Floride pour remettre le Québec sur les rails. Jamais nous aurions dû nous moquer de ses propos.
On pensait avoir assisté à l'entrevue la plus malaisante de l'année entre Denis Lévesque, Réjean Tremblay, et sa conjointe, Julie Bertrand. Mais au final, cette entrevue est la vérité pure et simple aujourd'hui.
Le couple avouait préférer la Floride au Québec car là-bas, ils ne sont pas jugés pour leur richesse.
"Moi ici, je peux conduire ma belle Audi décapotable sans me faire juger", affirmait Julie Bertrand.
"Au Québec, si les employés voient le patron arriver en Ferrari, ils vont dire qu'ils se sont fait FOU**ER. C'est tellement triste," ajouta-t-elle.
On doit avouer qu'elle a raison. L'argent rend mal à l'aise au Québec. J'ai pu le réaliser après mon entrevue à BPM Sports, où les revenus de Hockey30 semblaient déranger les gens au plus haut point.
Julie Bertrand et Réjean Tremblay avaient raison depuis le début : la vie en Floride est bien meilleure qu’au Québec. Leur choix de s’installer en Floride n’est pas seulement une question de préférence personnelle, mais une démonstration des avantages indéniables qu’offre cet État par rapport à la province québécoise.
Cette entrevue avec Denis Lévesque qu'on a ridiculisée à tort a mis en lumière les raisons pour lesquelles Julie Bertrand et Réjean Tremblay préfèrent la Floride au Québec.
Dès les premiers échanges, il était évident que l’entrevue mettait en évidence les avantages de la vie en Floride. Julie Bertrand, loin d'être une simple retraitée, se montrait active et dynamique, portant une robe rose estivale et affirmant qu'elle s'entraîne régulièrement. Cette image contraste fortement avec la perception souvent stéréotypée des retraités.
Réjean Tremblay, quant à lui, soulignait les aspects pratiques et confortables de la vie en Floride.
"L'avantage ici, c'est qu'on a 3000 chaînes à la télé", a-t-il déclaré, mettant en lumière la diversité et la richesse de l'offre de divertissement aux États-Unis.
Mais au-delà des loisirs, Julie et Réjean ont mis en avant un point crucial : la liberté de vivre sans jugement. En Floride, ils peuvent profiter de leur argent sans se sentir mal à l’aise.
L’entrevue a également été l’occasion pour le couple de faire une critique constructive du Québec. Ils ont parlé des problèmes du système de santé, du complexe des Québécois face à la richesse et de la mentalité fermée qui peut régner.
Après avoir vu le fiasco du Grand Prix et la honte internationale que cela a engendrée, disons qu'il est vrai que nous avons besoin d'un changement dans les attitudes et les mentalités. Au Québec, nous sommes nés pour un petit pain et cela doit cesser.
Nous avions affirmé que cette entrevue était malaisante, mais en réalité, elle a ouvert les yeux sur une vérité que beaucoup préfèrent ignorer.
La Floride offre une qualité de vie que le Québec peine à égaler. La possibilité de vivre sans être jugé pour sa réussite financière est un avantage significatif. De plus, le climat plus clément et les nombreuses activités disponibles rendent la vie plus agréable.
Julie Bertrand et Réjean Tremblay nous ont montré qu'il est possible de vivre une vie épanouie et libre de jugements en Floride.
Leur choix de quitter le Québec pendant l'hiver n'est pas une simple fuite, mais une recherche active d'une meilleure qualité de vie.
Leur critique du Québec n’est pas gratuite, elle est le reflet d’une réalité qui mérite réflexion. Pour ceux qui cherchent une vie sans contraintes, où la réussite est célébrée et non jugée, la Floride semble être une destination idéale.
Nous aurions dû peut-être écouter leurs arguments et envisager comment améliorer notre propre société en nous inspirant de leur expérience.
Réjean Tremblay a également commenté la situation à Montréal dans une de ses chroniques récentes, ce qui renforce encore leur choix de vivre en Floride.
Réjean Tremblay appelle maintenant Montréal, "Conesville". Et appelle Valérie Plante la "Cône en chef". Cinglant. Et le journaliste ne s'arrête pas là.
"Après le combat de Steven Butler, je jasais avec le gérant et le coach allemands de Osleys Iglesias et en étant polis et prévenants à l’avance, ils m’ont dit qu’ils avaient été déçus par Montréal, que c’était une ville sale et qu’ils s’étaient fait harceler partout par des étranges zombies." (crédit: BPM Sports)
Tremblay a exprimé sa honte face à cette situation, surtout après que des milliers de fans de la F1 ont été arrêtés par le SPVM dans le métro ou sur les trottoirs menant au circuit, se faisant dire à tort que les essais étaient annulés.
Cette erreur a provoqué un mécontentement massif, aggravé par le fait que l'annulation était en réalité un simple retard.
Un reportage du journaliste anglais Kym Ullman, visionné par plus d'un million de personnes sur youtube, a mis en lumière cette incroyable erreur. Une honte planétaire.
"En soirée, les sbires de la Cône en chef frappaient Ferreira et Alexandre et deux autres restaurants réputés de la rue Peel. Vous connaissez l’histoire et vous savez que comme dans la fable de La Fontaine, deux ânes sont sacrifiés… Avec plein salaire."
Julie Bertrand et Réjean Tremblay ont été moqués et critiqués par tout le Québec après leur entrevue avec Denis Lévesque en février dernier.
Leur opinion tranchée et leur défense passionnée de la vie en Floride ont suscité de nombreuses réactions négatives. Pourtant, aujourd'hui, force est de constater qu'ils avaient raison.
Le chaos qui a marqué Montréal lors du Grand Prix et une gestion médiocre des événements, a mis en lumière les problèmes profonds de la ville.
Les critiques de Tremblay sur la saleté de la ville et les comportements dérangeants rencontrés par les visiteurs étrangers ne peuvent plus être ignorées. Leur prédiction de ce fiasco était dans le mille. Comme s'ils étaient au courant de la catastrophe avant qu'elle ne survienne.
Julie Bertrand avait accordé une entrevue émouvante à Nathalie Normandeau sur les ondes du 98,5 FM. Au cours de cette conversation, Madame Bertrand a laissé libre cours à ses émotions, fondant en larmes alors qu'elle exprimait son choc face à la vague de moqueries et parfois de haine qu'elle a subie sur les réseaux sociaux après son entrevue avec Denis Lévesque.
Le Québec n'a pas accepté ses propos sur le fait que les Québécois étaient complexés face à la richesse des autres, qu'elle aimait la Floride parce qu'elle pouvait rouler avec sa Audi décapotable à 140 kilomètres heures sans se soucier du jugement des autres ou des tickets de vitesse.
En entendant son entrevue, on réalise à quel point Julie Bertrand est complètement différente de l'image de la femme qui a transparu dans l'entrevue avec Lévesque.
Elle a partagé ses sentiments de surprise et de tristesse face à la violence des réactions en ligne.
"Ces gens-là ne me connaissent pas, ne savent pas qui je suis. C'est épeurant de voir toute cette intimidation-là," avait-t-elle confié. Elle a expliqué comment elle a tenté de traverser cette tempête, comparant son expérience à celle d'une motarde affrontant les éléments.
Lors de cette entrevue avec Lévesque, le public s'est largement concentré sur des aspects superficiels, notamment le décolleté de Madame Bertrand, déclenchant une série de commentaires désobligeants.
Cependant, derrière cette apparente légèreté se cachait une réalité bien plus poignante. Julie Bertrand a révélé que cette journée était la dernière où elle pouvait se permettre de montrer sa poitrine, car elle devait subir une opération pour retirer une partie de son sein, dans le cadre de son combat contre le cancer du sein, maladie contre laquelle elle se bat depuis de nombreuses années.
"À 36 ans, j'ai reçu un diagnostic de cancer du sein. J'ai été opérée jeudi dernier. Mon médecin a retravaillé un DIEP. C'est une reconstruction d'un sein après une ablation suite à un cancer," a-t-elle expliqué. Sa révélation a transformé les rires moqueurs en une réflexion profonde sur la compassion et la sensibilité envers autrui.
L'entrevue a profondément touché ceux qui l'ont écoutée, faisant naître un sentiment de regret et de tristesse chez certains, en réalisant l'ampleur des préjudices infligés par les jugements superficiels et cruels.
Nous nous incluons dans ceux qui ont des regrets. On s'est moqué de Madame Bertrand en affirmant qu'elle avait créé le malaise de l'année, car on sentait qu'elle méprisait le Québec et les Québécois.
Mais en écoutant son entrevue, on réalise à quel point elle est une femme authentique, qui a fait l'erreur de porter un jugement, quand dans le fond, elle voulait juste dire son opinion.
Julie Bertrand a courageusement partagé son histoire, brisant le silence sur les véritables défis auxquels elle fait face, et nous rappelant que derrière chaque apparence se cachent des histoires complexes et souvent douloureuses.
"Je vais me préparer la prochaine fois. J'ai sous-estimé le décolleté. Parce que je voulais... parce que c'était la dernière fois que je voyais ma poitrine comme ça," a-t-elle avoué.
Sa démarche nous rappelle la fragilité de l'être humain et l'importance de faire preuve de compassion et de compréhension, même lorsque nous sommes tentés par la superficialité et le jugement hâtif. Julie Bertrand a été très courageuse de donner cette entrevue à Nathalie Normandeau.
Aujourd'hui, nous devons admettre que nous sommes bouches bées devant la justesse de leurs observations. Julie Bélanger et Réjean Tremblay ont osé dire tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas, et aujourd'hui, les faits leur donnent raison.
Leur choix de s'installer en Floride, initialement perçu comme une trahison, apparaît maintenant comme une décision éclairée. Leur voix, autrefois moquée, résonne aujourd’hui comme un appel à l’action pour un Québec meilleur.
Aujourd'hui, Réjean Tremblay et Julie Bertrand tiennent leur revanche. Ils avaient raison sur toute la ligne...