Le parcours de Rafaël Harvey-Pinard dans la LNH est bel et bieni en péril alors que la réalité cruellele pousse doucement vers un futur incertain.
Alors que Michael Pezzetta réchauffe le banc des gradins, qu'Oliver Kapanen et Emil Heineman prenne leur envol et qu'Alexandre Barré-Boulet a pris le champ lavallois, la situation de Harvey-Pinard devient de plus en plus préoccupante.
Blessé à plusieurs reprises et dépassé dans la hiérarchie, le jeune attaquant pourrait bien être contraint de chercher une nouvelle opportunité de carrière loin de l’Amérique du Nord.
L’histoire de Simon Després, ancien défenseur des Penguins de Pittsburgh, résonne comme une leçon pour Harvey-Pinard.
Després, accablé par des blessures et des problèmes de santé mentale, a trouvé une nouvelle stabilité en Europe, évoluant maintenant dans la ICE Hockey League en Écosse, avec le Clan de Glasgow.
Cette expérience pourrait inspirer Harvey-Pinard, qui voit ses portes se refermer dans la LNH, alors qu'il est clair qu'il ne sera pas resigné par le CH, ni par aucune autre équipe de la LNH.
Barré-Boulet, après avoir été ignoré au ballottage, est à Laval pour y rester. Et le destin d'Harvey-Pinard sera le même quand il sera prêt à revenir au jeu.
Harvey-Pinard, autrefois un favori des partisans grâce à sa campagne de 2022-2023 où il a marqué 14 buts en 34 matchs, n’est plus en position de force.
Ses blessures à répétition, notamment la fracture à la jambe subie lors d’un tournoi de balle-molle, l’ont freiné au moment où il devait briller le plus.
Et avec Kapanen et Heineman qui lui passent devant, Joshua Roy qui attend son tour à Laval, Pezzette qui réchauffe le banc de la galerie de presse et Patrik Laine qui va aussi revenir au jeu dans deux mois, la compétition pour un poste devient quasi insurmontable.
L’entraîneur Martin St-Louis, en optant pour Heineman et Kapanen, semble avoir abandonné l’idée d’une relance pour Harvey-Pinard.
St-Louis préfère miser sur de nouveaux espoirs, poussant ainsi Harvey-Pinard vers une réflexion difficile : peut-être est-il temps de tourner la page sur la LNH.
Même si Harvey-Pinard retrouve la forme, il aura du mal à décrocher un contrat à sens unique dans la LNH. Il peut se compter chanceux de s'être assuré 2,2 millions de dollars dans ses coffres.
L’Europe pourrait donc offrir une nouvelle perspective. Des joueurs comme Simon Després ont trouvé un équilibre et une carrière prolongée loin de la pression nord-américaine.
Le marché européen, bien que moins lucratif, propose une carrière plus longue et moins éprouvante. Avec des salaires allant de 25 000 à 200 000 euros nets et un niveau de stress beaucoup moins élevé, l'Europe est devenue une terre d’accueil pour ceux qui veulent encore jouer sans subir les pressions démesurées de la LNH.
Pour Harvey-Pinard, cela pourrait signifier une nouvelle aventure loin de Montréal, un autre chapitre à écrire dans une carrière qui, malgré son potentiel, semble s’éteindre prématurément.
L’avenir de Rafaël Harvey-Pinard dans la LNH s’assombrit de jour en jour. La montée en puissance des jeunes comme Kapanen et Heineman laissent peu d’espoir à l’attaquant québécois.
Ses blessures et sa position dans l’alignement ne jouent pas en sa faveur, et les signes indiquent que sa carrière en Amérique du Nord touche à sa fin.
Si l’Europe devient son refuge, Harvey-Pinard pourra au moins trouver un environnement plus clément, où il pourra jouer sans la pression constante qui l’a ralenti à Montréal.
Pour l’heure, Harvey-Pinard doit envisager un avenir loin du Centre Bell. Une conclusion amère, mais peut-être nécessaire.
L'Europe serait une nouvelle bouffée d’air. Les avantages d’une carrière en Europe ne se limitent pas seulement à une moindre pression, mais incluent une meilleure qualité de vie, un environnement moins compétitif, et des opportunités de croissance personnelle et professionnelle.
L’une des principales raisons qui poussent les joueurs à opter pour l’Europe est la réduction de la pression. Contrairement à la LNH, où chaque erreur est scrutée par les médias et les partisans, le hockey européen permet aux joueurs de s’épanouir dans un cadre plus détendu, sans les attentes écrasantes.
Simon Després a souligné à quel point l’Europe lui a offert un environnement propice à son bien-être mental. Le stress qui accompagne le fait de jouer dans des marchés passionnés comme Montréal n’existe pas au même degré en Autriche, en Suède en Allemagne ou en Grande-Bretagne, où les joueurs peuvent se concentrer sur leur performance sans l’intense pression médiatique.
Des pays comme la Suisse, la Suède et l’Allemagne proposent des systèmes fiscaux favorables, et les joueurs bénéficient souvent de logements fournis et de voitures de fonction.
Souvent, les équipes s'occupent même de payer leurs impôts.
De plus, les joueurs en Europe jouissent de conditions de vie enviables. Ils peuvent habiter dans des villes au paysage magnifique avec des infrastructures modernes et des calendriers de match moins épuisants, ce qui leur permet de maintenir un meilleur équilibre entre vie personnelle et sportive.
Les ligues européennes se distinguent par un style de jeu plus fluide et moins physique que la LNH. Simon Després a mentionné que le hockey y est pratiqué sur de grandes patinoires, ce qui favorise le jeu rapide et technique plutôt que les confrontations physiques.
Il y a peu ou pas de bagarres, ce qui réduit le risque de blessures et prolonge la carrière des joueurs. Pour Harvey-Pinard, cette différence pourrait être un avantage majeur, compte tenu de ses récentes blessures à la jambe.
Une carrière en Europe ne se limite pas au hockey. Elle permet aussi de voyager et de vivre des expériences culturelles uniques.
Pour Harvey-Pinard, cette opportunité pourrait représenter une seconde chance, une façon de profiter du sport tout en explorant le monde et en rencontrant de nouvelles cultures.
Cela pourrait aussi l’aider à gérer le stress et les attentes, éléments qui ont ralenti sa progression en Amérique du Nord.
Surtout avec ses 2,2 M$ dans les poches.
En Europe, les calendriers de match sont moins exigeants, avec moins de déplacements et plus de jours de repos.
Cela permet aux joueurs de rester en meilleure forme physique et de prolonger leur carrière. Des joueurs comme Després ont souligné qu’ils auraient été incapables de maintenir leur niveau de performance en LNH en raison des blessures et du rythme intense.
Harvey-Pinard, qui lutte contre des blessures récurrentes, pourrait bénéficier de ce rythme plus doux pour prolonger sa carrière.
Il pourrait aussi retrouver une confiance en lui en jouant un rôle important dans son équipe, sans crainte de perdre sa place après une erreur ou une mauvaise performance.
Dans les ligues européennes, les places dans les équipes sont moins disputées qu’en LNH, où la compétition pour chaque poste est féroce.
Cela permet à des joueurs comme Harvey-Pinard de se réinventer et de retrouver du plaisir à jouer, sans la menace constante d’être relégué ou ignoré.
L’Europe pourrait être l’endroit idéal pour lui redécouvrir sa passion pour le hockey.
Il est clair que le hockey européen offre une seconde chance à ceux qui ne trouvent plus leur place en LNH.
Pour Harvey-Pinard, il est peut-être temps de faire ses valises et de se réinventer, en vivant pleinement son rêve de joueur de hockey sur la scène internationale.
À suivre...