Dawson Mercer s'est véritablement fait avoir avec un contrat de 12 millions de dollars sur trois ans, soit un maigre 4 millions par année, un montant bien en dessous de ce qu'on aurait pu espérer pour un joueur de son calibre.
Cette situation montre énorme opportunité manquée pour Kent Hughes, qui aurait pu soumettre une offre hostile au jeune attaquant des Devils.
En effet, les Devils n'ont clairement pas voulu lui accorder un salaire digne de son potentiel, préférant maintenir la barre basse.
La fourchette de 2,29 millions à 4,58 millions aurait contraint Hughes à céder un choix de première et de deuxième ronde pour s'attacher les services de Mercer.
Toutefois, un obstacle de taille se présentait : pour soumettre une telle offre, il aurait fallu que ces choix appartiennent déjà au Canadien de Montréal.
Or, Hughes ne pouvait compter sur le choix des Panthers de 2025, car le règlement exige que le choix de première ronde provienne directement de l'équipe qui soumet l'offre.
Et dans l'esprit de Hughes, le Canadien est toujours susceptible de finir au bas du classement, une perspective qui le pousse à protéger jalousement ses actifs.
Cette frilosité stratégique est encore plus frustrante quand on réalise que des joueurs comme Christian Dvorak, Brendan Gallagher et Josh Anderson, qui peinent à justifier leur salaire sur la glace, empochent bien plus que Dawson Mercer.
Dvorak (4,4 M$), considéré comme indésirable, Gallagher (6,5 M$) avec ses performances en déclin tout proche de la retraite, et Anderson (5,5 M$), qui peine à retrouver son efficacité, gagnent tous plus que Mercer, un jeune talent en pleine ascension.
Mais dans ce domaine, il faut regarder du côté de Marc Bergevin, qui a fait n'importe quoi avec sa masse salariale.
Ce contraste financier a de quoi désespérer les partisans du Canadien, surtout en considérant ce que Mercer aurait pu apporter à l’équipe.
La situation des plus frustrantes est directement lié, une fois de plus, à la gestion douteuse des contrats hérités de l'ère Marc Bergevin.
Avec un peu plus d'audace, Hughes aurait pu transformer la situation en avantage pour le Canadien, mais il a préféré rester sur la réserve, craignant probablement une nouvelle saison difficile pour l'équipe.
En voyant Mercer sous-payé tandis que des joueurs moins performants continuent de gruger la masse salariale, il y a effectivement de quoi pleurer toutes les larmes de notre corps.