ll fut un temps où Kent Hughes et Jeff Gorton pensait avoir la défensive la plus dominante de la LNH à long terme.
Une succession prometteuse de jeunes talents – David Reinbacher, Logan Mailloux, et Justin Barron – avait permis à la direction d’imaginer une ligne bleue dominante pour les années à venir.
Mais aujourd’hui, la réalité est tout autre. À la place de Matvei Michkov, l’électrisant attaquant qui aurait pu changer le visage offensif du CH, Montréal se retrouve avec David Reinbacher.
À la place d'Artturi Lehkonen (ou de Justin Barron), on a maintenant Alexandre Carrier, un défenseur de 28 ans, modeste mais fiable.
L’histoire aurait pu être différente si le Canadien avait osé repêcher Matvei Michkov au cinquième rang en 2023. Mais la peur de l’inconnu – notamment ses obligations en KHL – et un besoin pressant en défense ont conduit Kent Hughes et Jeff Gorton à sélectionner David Reinbacher, un choix suposément sécuritaire.
Mais Reinbacher, bien qu’encore jeune et plein de potentiel, a été victime d’une grave blessure au genou qui met son développement en suspens.
Logan Mailloux, autrefois perçu comme un talent brut exceptionnel, s'est effondré dans des performances médiocres à Laval, tant offensivement que défensivement.
Et Justin Barron, vendu comme l’avenir de la défense après avoir été acquis contre Artturi Lehkonen, n’a jamais su convaincre à Montréal.
Son départ pour Nashville dans l’échange de Carrier clôt un chapitre décevant.
Tout plan à long terme est une projection fragile. Et celui des Canadiens, centré sur une ligne bleue forte à droite, croule sous nos yeux."
Carrier n’est pas un mauvais joueur. Avec son expérience et son profil défensif, il offre une stabilité bienvenue à une brigade défensive chaotique.
Il peut jouer des minutes importantes, neutraliser les meilleurs attaquants adverses, et exceller en désavantage numérique.
Mais il est loin d’être le joueur transformateur dont le Canadien avait besoin.
"Carrier est un défenseur de soutien, pas une pierre angulaire," a souligné un analyste. "Il stabilise le navire, mais il ne le propulse pas."
Le problème réside dans le contexte. Montréal, en plein processus de reconstruction, aurait pu miser sur des talents plus spectaculaires ou risquer des mouvements audacieux pour accélérer sa progression.
Mais au lieu de cela, l’équipe semble se résigner à colmater des brèches, sans véritable ambition.
L’échange de Justin Barron est révélateur des lacunes stratégiques de la direction. Acquis dans une transaction qui a coûté Artturi Lehkonen, Barron n’a jamais atteint les attentes placées en lui.
Mais son départ soulève une autre question importante : que reste-t-il du plan initial?
Le flanc droit de la défense devait être le pilier de l’avenir des Canadiens.
Aujourd’hui, il ressemble davantage à une zone de panique qu’à une base solide.
Logan Mailloux, longtemps vendu comme une future vedette, stagne dans son développement. Et Reinbacher, bien qu’encore prometteur, traîne une blessure inquiétante.
Quant à Barron, son départ est un échec total.
L’échange de Carrier n’est pas non plus sans controverse à Nashville. Bien qu’il soit clair que les Predators cherchent à alléger leur masse salariale et à rajeunir leur alignement, plusieurs critiquent le départ d’un joueur aussi fiable que Carrier.
"C’est un mouvement qui ressemble à de la panique," a déclaré un analyste de Nashville.
"Trotz se débarrasse de Carrier pour faire de la place à des joueurs moins coûteux, mais cela ne garantit pas une amélioration."
Kent Hughes et Jeff Gorton semblent pris au piège de leurs propres décisions. L’obsession pour combler le flanc droit de la défense a éclipsé des chances d'une vie.
Et aujourd’hui, le résultat est un alignement qui manque à la fois de talent élite et de direction claire.
Le Canadien de Montréal aurait pu repêcher Matvei Michkov, un talent générationnel. Il aurait pu garder Lehkonen, un attaquant versatile et fiable.
Il aurait pu être plus agressif dans sa quête de jeunes joueurs établis. Mais au lieu de cela, il se retrouve avec un flanc droit décevant, un projet de reconstruction en péril, et une direction qui doit répondre à des questions de plus en plus pressantes.
Ce n’est pas qu’Alexandre Carrier soit un mauvais joueur. C’est qu’il est l’incarnation même d’un plan qui a échoué.
Pendant ce temps, Logan Mailloux est sur une pente glissante, et le temps joue contre lui.
Alors que le Canadien de Montréal s’efforce de reconstruire une équipe compétitive, il devient de plus en plus évident que Mailloux n’est plus une certitude, mais une énigme.
Ses performances décevantes, son attitude préoccupante et son incapacité à répondre aux attentes placées en lui jettent une ombre sur son avenir dans l’organisation.
Si Kent Hughes et Jeff Gorton espéraient construire une ligne bleue solide autour de jeunes prometteurs comme Mailloux, Reinbacher et Barron, cette vision a foiré.
Barron est désormais à Nashville, Reinbacher est blessé, et Mailloux ressemble davantage à un projet à long terme incertain qu’à une solution viable à court terme.
Le pari de l'organisation semble échouer à tous les niveaux.
Mailloux est-il encore un espoir à développer, ou est-il déjà un actif à liquider? Cette question, de plus en plus légitime, laisse planer le doute sur les plans de l’organisation.
Si son talent brut est indéniable, son manque de maturité et de constance pourrait le transformer en un autre de ces joueurs « prometteurs » qui finissent par s’égarer dans l’oubli.
Pour le Canadien, la situation est critique. Continuer à miser sur Mailloux, c’est investir des ressources précieuses dans un joueur dont l’avenir est incertain.
Le troquer maintenant, c’est risquer de le voir exploser ailleurs. Dans un sens ou dans l’autre, Kent Hughes devra bientôt trancher, car le luxe de la patience commence à s’épuiser.
Mais pour Logan Mailloux, le message est encore plus simple : se ressaisir ou disparaître. À 22 ans, les excuses ne suffisent plus, et les promesses non tenues ne pardonnent pas dans une ligue aussi impitoyable que la LNH.
Le jeune défenseur est à un carrefour crucial, et chaque jour qui passe sans progression concrète rapproche Montréal d’une décision définitive.
En fin de compte, Logan Mailloux ne se bat pas seulement pour un poste dans la LNH. Il se bat pour sauver sa carrière, sa réputation, et les espoirs que tant de gens ont placés en lui.
Le temps presse, et la réalité est brutale : s’il ne redresse pas la barre maintenant, il risque d’être le dernier à comprendre que la LNH ne l’attend pas.
Le fiasco du plan de reconstruction défensive des Canadiens repose en grande partie sur l'échec de Logan Mailloux à répondre aux attentes élevées placées en lui.
Dès le départ, Mailloux devait être l’un des piliers de cette ligne bleue tant vantée, mais sa stagnation, ses lacunes flagrantes sur la glace et son attitude nonchalante ont compromis la vision que Kent Hughes et Jeff Gorton avaient pour l’avenir de l’équipe.
Logan Mailloux a été présenté comme une solution de premier ordre pour stabiliser le flanc droit de la défense montréalaise.
Avec sa stature imposante, son tir puissant et sa capacité à produire offensivement, il incarnait l’avenir de la brigade défensive.
Pourtant, ses performances à Laval et lors de ses brèves apparitions à Montréal ont révélé un joueur loin d’être prêt pour les rigueurs de la LNH.
Non seulement Mailloux n’a pas comblé les attentes, mais il est également devenu un poids dans la stratégie globale du Canadien.
Son début de saison prometteur avec le Rocket a laissé place à une chute brutale. Son impact offensif, autrefois sa marque de fabrique, s’est éteint.
Ses lacunes défensives, souvent masquées par ses qualités offensives dans les rangs juniors, sont devenues criantes face à des adversaires professionnels.
En ajoutant à cela une attitude qui laisse à désirer, Mailloux a non seulement ralenti sa progression, mais il a aussi brisé la confiance que l’organisation avait en lui.
Le plan de Hughes et Gorton s’appuyait sur trois diamants: Mailloux, David Reinbacher et Justin Barron. Alors que Barron est désormais à Nashville et que Reinbacher est blessé, Mailloux aurait dû être la pierre angulaire de ce projet.
Mais sa régression a mis à nu les failles du plan. Au lieu d’un trio dominant et complémentaire, le Canadien se retrouve avec des interrogations majeures.
Mailloux, censé offrir une transition fluide entre l’ère actuelle et celle d’une future équipe compétitive, a échoué à s’établir comme une pièce fiable.
Ses problèmes de compréhension du jeu, ses décisions douteuses et son manque d’impact dans les moments clés ont ralenti le développement de la ligne bleue montréalaise.
Sans Mailloux pour stabiliser la défense, le projet global de reconstruction a perdu de sa cohérence.
Ce fiasco met en lumière un problème plus profond : la difficulté de projeter avec précision le développement des jeunes joueurs.
Mailloux aurait pu être un succès éclatant, mais son manque de constance et de maturité en a fait un pari risqué qui, pour l’instant, ne porte pas ses fruits.
Le Canadien avait misé gros sur lui, et cette confiance semble désormais mal placée.
Le résultat est un plan qui s’effondre. Avec Barron échangé et Reinbacher hors jeu pour l'instant, l’équipe a dû se rabattre sur Alexandre Carrier, un défenseur d’expérience mais loin d’être la solution à long terme.
Mailloux aurait dû être la clé de cette défense. Au lieu de cela, il est devenu le symbole de ce qui ne va pas dans la gestion des espoirs du Canadien.
Le plan de Kent Hughes et Jeff Gorton a échoué principalement à cause de Logan Mailloux. Ce jeune défenseur, censé incarner l’avenir de la ligne bleue montréalaise, a failli à livrer la marchandise.
Son potentiel reste immense, mais ses performances et son comportement mettent en péril non seulement sa carrière, mais aussi les ambitions à long terme de l’équipe.
Sans la progression attendue de Mailloux, le Canadien a dû improviser et réévaluer ses priorités.
Hughes et Gorton espéraient bâtir une défense redoutable, mais les bases se sont révélées bien trop fragiles.
Et tout cela commence et finit avec Logan Mailloux, un espoir prometteur qui, jusqu’à présent, n’a pas tenu ses promesses.