C’est un K.O. verbal en pleine face.
Louis Morissette a été cinglant, et pour une fois, quelqu’un a osé dire tout haut ce que le Québec pense tout bas de Luc Poirier et Isabelle Gauvin.
Avec une précision chirurgicale, Morissette a taillé en pièces la nouvelle obsession du couple pour le bling-bling, la surenchère, et le besoin maladif de prouver qu’ils ont « réussi » en exposant leur richesse comme jamais.
Et c’est un coup dont Luc Poirier ne se remettra jamais.
Invité sur QUB Radio, Morissette a mis les points sur les i.
Son mépris cinglant pour l’étalage de richesse vulgaire était évident. Il a livré un véritable électrochoc, une claque publique qui risque de résonner longtemps chez Poirier et Gauvin.
« Ça me trouble pis même je vais aller jusqu’à dire que ça m’exaspère. »
« D'aller flasher sa richesse, ses chars de même, je trouve ça vulgaire. »
BANG. La première flèche était décochée.
Morissette ne critique pas la richesse en soi. Il sait que des entrepreneurs réussissent et méritent leur succès. Mais ce besoin constant de la montrer, de s’afficher avec des marques de luxe, de transformer leur quotidien en une vitrine de consommation indécente ?
C’est insupportable.
« Pourquoi tu fais ça ? Qu’est-ce que ça donne ? »
C’est LA question que tout le monde se pose. Pourquoi Luc Poirier, qui était autrefois un homme d’affaires respectable, reconnu pour ses investissements intelligents et ses ambitions d’amener une équipe de la LNH à Québec, a-t-il soudainement viré “influenceur de la richesse” ?
Pourquoi, en pleine crise économique où des familles doivent choisir entre payer l’hypothèque et acheter l’épicerie, Poirier trouve-t-il nécessaire de défiler ses Ferrari de 12 millions de dollars comme un gamin de 16 ans qui montre sa première voiture sur TikTok ?
Morissette n’a pas de temps pour ça. Et il l’a fait savoir.
Soyons honnêtes : Luc Poirier ne s’attendait pas à ça.
Lui qui aime se voir comme un self-made man inspirant, un modèle de réussite, un symbole du “Si tu veux, tu peux”, ne s’attendait pas à être démonté par un gars comme Louis Morissette.
Pire encore : il ne peut pas répondre.
Parce que Morissette ne l’a pas attaqué sur sa fortune. Il l’a attaqué sur son comportement. Il l’a attaqué sur son besoin maladif d’attention. Il l’a attaqué sur son image de nouveau riche qui flashe son cash sans aucun recul.
Et Luc Poirier déteste être remis en place.
Alors il fait ce qu’il fait de mieux : il tente de détourner l’attention.
Va-t-il se déguiser en Père Noël… et parader dans sa Ferrari comme il l'a fait à Noël?
Sérieusement.
Un mélange de provocation et de tentative désespérée de se refaire une image. Il croit encore qu’en jouant le millionnaire qui “redonne”, il va détourner le débat sur son obsession ridicule pour son image.
Mais le mal est fait.
Pendant que Poirier tente de sauver les meubles, Isabelle Gauvin, elle, persiste et signe.
Dans l'émission Vie$ de rêve, elle assume sans aucun filtre sa fascination pour le luxe, affirmant haut et fort :
« L’argent fait le bonheur, fois mille. »
Et encore plus fort :
« Je fais moi-même mon épicerie… à la différence près que je m’y rends en Ferrari. »
Morissette ne l’a pas attaquée directement, mais soyons clairs : elle fait partie du problème.
Car au-delà de Poirier, c’est aussi l’image du couple qui choque. Ce duo qui était autrefois vu comme des entrepreneurs solides est devenu une caricature de la richesse décomplexée.
Leur quotidien ne ressemble plus à un modèle de réussite inspirant, mais à une version québécoise des Kardashian… sans le glamour.
Et dans un Québec où le culte de l’argent ostentatoire est encore très mal vu, Morissette a simplement dit tout haut ce que tout le monde pense.
Luc Poirier ne pardonnera jamais à Louis Morissette.
Pourquoi ?
Parce que Morissette lui a fait perdre ce qu’il chérit le plus :
Le respect du public, son image d’entrepreneur visionnaire et sa crédibilité en tant qu’homme d’affaires
Poirier a voulu être une star de la télé-réalité, il est devenu une blague pour Morissette.
Il voulait inspirer, il est devenu un sujet de vulgarité pour Morissette.
Il voulait prouver qu’il était un modèle, il a prouvé qu’il était un milliardaire en mal d’attention.
Morissette, avec quelques phrases bien placées, a détruit des années d’image construite. Il a montré à tout le Québec que Poirier ne vaut pas mieux qu’un influenceur Instagram qui loue une Lamborghini pour prendre des photos.
Et ça, Poirier ne pourra jamais l’avaler.
Louis Morissette a frappé un grand coup.
Et cette fois, même 12 millions de dollars de Ferrari ne suffiront pas à acheter le respect du public.
Ce qui rend la critique de Louis Morissette si percutante, ce n’est pas seulement sa franchise, c’est aussi l’immense gâchis qu’il dénonce.
Luc Poirier aurait pu être tant de choses.
Un visionnaire. Un bâtisseur. Un homme d’affaires qui change réellement le Québec.
Il voulait se présenter à la mairie de Montréal, porté par un discours pragmatique sur les finances publiques, l’urbanisme, et la gestion de la ville. Il aurait pu secouer l’administration municipale, proposer des solutions concrètes, devenir un acteur de changement.
Il voulait ramener les Nordiques à Québec. Il était prêt à injecter des centaines de millions dans un projet qui aurait redonné vie à une ville, créé des emplois, et réuni une province derrière un rêve collectif.
Il avait le capital, le réseau, et la crédibilité pour faire quelque chose de grand.
Mais qu’a-t-il choisi à la place ?
Jouer au millionnaire de TikTok.
Du sérieux… au ridicule
Plutôt que d’être un meneur, un homme d’influence qui met son argent au service de projets ambitieux, Poirier a pris la pire direction possible :
Faire la tournée des médias pour flasher ses Ferraris.
Multiplier les apparitions publiques avec des vêtements griffés où le logo est plus gros que son ego.
Passer de “je veux bâtir quelque chose” à “je veux qu’on admire mes chars.”
On parle d’un homme qui a des centaines de millions en banque. Un homme qui pourrait bâtir des infrastructures, financer des écoles, investir dans la recherche, soutenir les jeunes entrepreneurs.
Mais il préfère parader comme un influenceur qui a gagné au loto.
Morissette a vu juste :
Pourquoi ? À quoi ça sert ? Qu’est-ce que ça apporte à la société ?
Rien.
Poirier a trahi son propre discours.
Il aimait se présenter comme un gars de terrain, un self-made man qui a commencé en vendant des cartes de hockey et qui a gravi les échelons par la sueur de son front.
C’était vrai.
Mais aujourd’hui, il est l’exact opposé de ce qu’il prétendait être.
Luc Poirier n’est pas un mauvais gars. Il est intelligent. Il est ambitieux. Il a une énergie débordante. Mais il a fait le mauvais choix.
Au lieu d’investir son temps, son talent et son argent dans quelque chose de grand, il a choisi le paraître, le flashy, la superficialité.
Le Québec n’a pas besoin d’un influenceur en Ferrari, mais bien d’un bâtisseur. Notre province aurait eu besoin d’un leader qui prouve qu’on peut être riche et inspirant, plutôt que riche et ridicule.
Louis Morissette l’a compris.
Luc Poirier, lui, semble avoir oublié.
Et c’est là sa plus grande erreur. Car si l’argent ne fait pas le bonheur, il peut faire une différence. Mais encore faut-il savoir quoi en faire.
Et malheureusement, Luc Poirier semble avoir fait le pire choix possible.