Qui demander de mieux pour ramener les Nordiques à Québec que Luc Poirier?

Cet homme équilibré, travailleur acharné, et passionné de hockey semble être la figure idéale pour convaincre Gary Bettman, le commissaire de la LNH, de redonner à Québec son équipe bien-aimée.

Contrairement à Pierre-Karl Péladeau, que Bettman n’apprécie guère, Poirier apporte un profil différent et surtout une histoire inspirante.

Luc Poirier a débuté son parcours entrepreneurial de manière peu conventionnelle, en vendant des cartes de hockey à l'âge de 14 ans pour financer son amour du hockey.

Lors d'une entrevue marquante avec la presse, il a partagé les détails de son ascension :

« C’est grâce à ça si j’ai réussi. À 14 ans, je voulais jouer au hockey et c’est comme ça que j’ai commencé en affaires. Ma mère était sur l’aide sociale, monoparentale, avec trois garçons, alors elle ne pouvait pas m’inscrire." (crédit: la Presse)

"Il a fallu que je me débrouille. Donc, j’ai commencé à vendre des cartes de hockey. Là, j’ai pris goût à l’argent. J’ai développé le goût de foncer, d’aller voir des clients. C’est grâce à ça que je suis devenu entrepreneur. Pour moi, c’est certain que la précarité m’a fait devenir qui je suis aujourd’hui. »

Ce début humble a forgé chez Poirier une détermination inébranlable et une profonde compréhension de la valeur de l'argent.

Il connaît les défis de la précarité et redonne beaucoup à la communauté. Pour lui, ce n'est pas une question d'argent, mais de défis à relever :

« J’aime les défis. Quand une ville me dit que mon projet ne marchera pas, ça me motive. Quand quelqu’un me dit que je ne serai pas capable, ça me motive. »

Poirier a également partagé sa transition vers l'immobilier, où il a trouvé une certaine tranquillité et une meilleure qualité de vie après des années dans la construction :

« Ça fait des années que je prends à peu près quatre mois de vacances. Je prends beaucoup de temps pour moi, pour ma famille. Mais je n’arrêterai jamais de travailler, parce que l’immobilier… pas de la construction comme j’en faisais avant, ça, je n’en veux plus."

"C’est pour ça que je fais du terrain, ça me permet d’avoir une qualité de vie incroyable, parce qu’avec des terrains, personne ne t’appelle pour dire qu’il n’y a plus d’eau chaude. C’est du long terme, c’est tranquille. »

Sa discipline et son dévouement sont également reflétés dans ses habitudes quotidiennes, malgré un trouble obsessionnel compulsif léger :

« Quand j’arrive de voyage, par exemple, avant de me coucher, même s’il est 1 h du matin, je vais faire mon lavage et je vais tout ranger. Le lendemain, c’est comme si je n’étais pas parti."

"Ma femme me trouve drôle, elle trouve que j’ai un TOC (trouble obsessionnel compulsif) là-dessus. Je me fais des to-do lists chaque jour, puis à la fin de la journée, il faut que j’aie fini. »

Luc Poirier incarne l'esprit de persévérance et de passion qui pourrait bien être l'électrochoc pour ramener les Nordiques à Québec.

En voyant son son expérience, sa détermination, son flair pour les affaires et son amour pour le hockey, il est sans doute le candidat idéal pour relever ce défi monumental.

Avec Gary Bettman qui rejette désormais toute collaboration avec Pierre-Karl Péladeau, Poirier émerge comme le seul espoir, apportant une nouvelle souffle à ce rêve collectif.

Le conflit entre Gary Bettman et Pierre-Karl Péladeau a des répercussions majeures sur le retour potentiel des Nordiques de Québec.

Le commissaire de la LNH est catégorique : tant que Péladeau est impliqué, il n'y aura pas d'équipe à Québec. Cette animosité, ancrée dans des différences de personnalité et de comportement, est devenue un obstacle insurmontable pour la renaissance du hockey à Québec.

Bettman, connu pour son approche diplomatique, ne tolère pas le tempérament colérique et imprévisible de Péladeau, qu'il perçoit comme incompatible avec la stabilité de la LNH.

Contrairement à Péladeau, qui a tout hérité de son père, Luc Poirier est un homme "self-made". Il est parti de rien pour tout construire par lui-même et devenir l'un des plus grands entrepreneurs de l'histoire du Québec.

Son histoire digne d'un film d'Hollywood montre courage sans limite.. Sa fortune témoigne de son talent incroyables en affaires et de son talent pour transformer en or tout ce qu'il touche. Poirier ferait des Nordiques une entreprise rentable le temps de le dire.

Pierre-Yves McSween, la référence numéro un en terme d'argent au Québec, est admiratif du parcours de Poirier.

"Luc Poirier est comme un street smart de grands projets. C'est quelqu'un qui est capable d'anticiper les besoins. Un exemple facile : les cartes de hockey. Quand il raconte son histoire de cartes de hockey, ça te jette à terre." (crédit: 98,5 FM)

"À l'époque, quand il était plus jeune, il avait compris que les Ontariens voulaient certaines cartes de hockey. Pour les Québécois, c'était d'autres cartes de hockey. Donc, il a cette espèce de vision tout le temps d’où est l'argent."

Aujourd'hui, Poirier et ses transactions immobilières pourraient financer une expansion de la LNH. Une vente récente de terrain sur la Rive-Sud de Montréal à Northvolt lui a rapporté 220 millions de dollars.

De plus, il possède un autre terrain à La Prairie, acheté pour 23 millions de dollars, qui pourrait valoir près d'un milliard après aménagement.

Luc Poirier incarne la persévérance, l'ingéniosité et la stabilité recherchées par Gary Bettman pour un partenaire dans la LNH.

Surtout, il a les poches profondes. Avec son parcours exemplaire, jamais impliqué dans un scandale et son amour pour le hockey, il est sans aucun doute le candidat idéal pour ramener les Nordiques à Québec.

Il aime les défis et faire mentir tout le monde? Le projet de ramener l'équipe chérie dans la capitale provinciale est pour lui.

Ça prend un obsessionnel-compulsif pour réaliser ce miracle...

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