P.K. Subban, ancien défenseur vedette du Canadien de Montréal, se retrouve dans une situation embarrassante après les accusations de l'entrepreneur Luc Poirier.
Ce dernier a affirmé que Subban n’avait pas payé un seul dollar de sa poche pour l’Hôpital de Montréal pour enfants, remettant en question la sincérité et l’efficacité de son engagement philanthropique.
Lors de l’annonce en grande pompe en 2015, P.K. Subban avait promis un don de 10 millions de dollars sur sept ans à l’Hôpital de Montréal pour enfants.
Cette annonce, faite devant les caméras et les photographes, a fortement contribué à l’image publique de Subban en tant que philanthrope dévoué.
Cependant, la réalité derrière cette promesse a été remise en question par plusieurs médias, y compris le Journal de Montréal. En effet, la majeure partie des fonds promis devait être levée auprès du public, et non directement de la poche du joueur.
La transparence de cette démarche a été critiquée, d'autant plus que certaines publications laissaient entendre que Subban avait personnellement donné les 10 millions de dollars, ce qui n'était pas le cas.
Cette confusion a créé une division parmi les partisans du CH : certains estiment que toute somme recueillie est bénéfique, tandis que d'autres voient en Subban un menteur qui n’a pas tenu sa promesse initiale.
Luc Poirier, en annonçant son propre don de 650 000 dollars sur dix ans à la Fondation du HEC Montréal, n’a pas manqué de pointer du doigt Subban. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, il a clairement affirmé :
« Et contrairement à P.K. Subban, moi, c’est de la vraie argent que je donne, et non juste promettre de ramasser des sous. »
Cette déclaration cinglante a mis Subban dans une position délicate, remettant en lumière les critiques sur sa promesse de don non entièrement réalisée.
Malgré ses efforts et son engagement indéniable auprès des enfants malades, cette controverse risque de marquer durablement l’image de P.K. Subban.
Chaque rappel de cette promesse partiellement accomplie ravive les débats et les critiques sur sa sincérité et son véritable impact philanthropique.
Cet épisode nous rappelle l’importance de la transparence et de la clarté dans les engagements philanthropiques, surtout pour les personnalités publiques.
Il démontre également à quel point les promesses non tenues peuvent ternir une réputation, même lorsque les intentions initiales sont nobles.
P.K. Subban a, sans aucun doute, apporté une contribution significative à la communauté montréalaise, mais cette affaire montre qu'il reste encore du chemin à parcourir pour regagner pleinement la confiance du public et des donateurs.
Tant et aussi longtemps qu’il n’aura pas levé la totalité des 10 millions de dollars promis, cette promesse continuera de hanter son héritage.