- Mais pourquoi Jacques Martin PLEURE????????
- Il a pris les Sénateurs comme BOUCHES-TROUS.
- Il pensait avoir la JOB à Buffalo..
- Il s'est fait REJETER..
- Et tout d'un coup, Ottawa était TOUT CE QU'IL VOULAIT et il se dit DÉÇU????
- BULLSHIT...
Le Franco-Ontarien de 66 ans a avoué être déçu de ne pas avoir été choisi comme nouvel entraîneur-chef des Sénateurs. On lui a plutôt préféré D.J. Smith, qui n’a jamais dirigé dans la LNH. C’est tout le contraire de Martin.
«C’est décevant. J’étais emballé par le défi qui s’offrait à moi et le fait de revenir dans mon patelin pour finir ma carrière. Je crois que j’aurais pu aider beaucoup l’organisation.»
Il pense d’ailleurs avoir eu une rencontre très positive avec le directeur général Pierre Dorion et que sa longue feuille de route jouait en sa faveur.
«J’ai eu une très bonne entrevue. Quand je regarde la situation des Sénateurs, il y a beaucoup de ressemblances avec ma première expérience à Ottawa en 1996. C’était une équipe jeune qui avait besoin de leadership et qui cherchait une personne capable d’enseigner aux jeunes joueurs, de les motiver et de développer une éthique de travail pour amener l’équipe à un autre niveau. La situation des Sénateurs est très semblable actuellement», a souligné Martin.
«J’ai aussi parlé de ma longue expérience, pas seulement comme entraîneur adjoint, mais aussi comme entraîneur-chef et comme directeur général. Il y avait beaucoup d’éléments en place pour aider l’organisation des Sénateurs et pour aider Pierre Dorion sur une base quotidienne dans ses fonctions de DG», a-t-il ajouté.
Comme le bon vin
À défaut de revenir à Ottawa, Martin retournera à Pittsburgh à titre d’adjoint. Au cours des quatre dernières années à Pittsburgh, il était responsable de l'infériorité numérique et des défenseurs.
Il entreprendra à l’automne sa 33e saison dans la LNH.
«Je m’améliore avec le temps, a-t-il soutenu. Retourner avec les Penguins est quand même intéressant. C’est une organisation de première classe. Avec notre groupe, on a déjà gagné deux fois la Coupe Stanley, on en vise une troisième l’an prochain.»
Par ailleurs, Martin a également commenté les rumeurs de départ de l’attaquant Phil Kessel.
«On ne sait jamais ce qui va se passer cet été. J’ai confiance en Jim Rutherford, qui gère ce dossier. Il a déjà complété des transactions compliquées dans le passé. Il s’est donné comme mandat d’améliorer et de rajeunir notre équipe. Il va trouver ce qu’il cherche.»
Des candidats de renom
Martin était l’un des sept candidats en lice pour le poste d’entraîneur-chef des «Sens» en compagnie de Smith, Patrick Roy, Rick Bowness, Troy Mann, Nate Leaman et Marc Crawford.
Les Sénateurs en sont venus à la conclusion que Smith amènerait un vent de fraîcheur au sein de la jeune organisation. Jeudi dernier, l’homme de 42 ans est devenu le 14e pilote de l'histoire de l'équipe.
Martin n’a pas été entraîneur-chef dans la LNH depuis son congédiement par les Canadiens en décembre 2011.
Originaire de la région d'Ottawa, il a été à la barre des Sénateurs de 1996 à 2004. Avec eux, il a remporté le trophée Jack-Adams en 1999 lorsqu'il a réalisé l'une de ses quatre saisons de 100 points.
Il pointe au premier rang de l'histoire de la concession pour les matchs dirigés (692), les victoires en saison régulière (341) et en séries (31).