Malaise à la conférence de presse de Patrick Roy.

L'entraîneur-chef des Islanders a fait face à une série de questions difficiles de la part des journalistes lors d'une visioconférence.

L'atmosphère était tendue alors que Roy rejetait carrément une première question sur les perspectives estivales de son équipe en matière de repêchage et de transactions, affirmant fermement sa foi en un retour miraculeux de ses Islanders dans la série en cours.

Certains journalistes se croyaient au bilan de fin de saison. Pauvre Roy. En retard 0-3, il rejetait toutes les questions sur la vieillesse de son équipe et le fait qu'il fallait la rajeunir cet été.

À un moment donné, un journaliste insistait tellement sur la façon dont les Islanders pouvaient se rajeunir, eux qui sont une équipe vieillissante, qu'il s'est fait enterrer par le regarder de feu du coach. Un peu plus, et le Roi lui sautait à la gorge.

Puis, quand Roy a rejeté tous les médias qui voulaient qu'il avoue sa défaite, il a annoncé que Semyon Varloamov reviendrait devant le filet.

Le débat sur les gardiens de but était au cœur des préoccupations, en particulier après la décision de Roy de remplacer Ilya Sorokin par Semyon Varlamov lors du troisième match face aux Hurricanes.

Sorokin avait connu des difficultés en accordant deux buts sur seulement six tirs dans la première moitié de la première période, ce qui a conduit à son remplacement.

Roy a cependant nié que ce geste était un désaveu envers Sorokin, soulignant plutôt que chaque gardien connaît des défis et des périodes d'adaptation.

En rappelant ses propres expériences avec le Canadien de Montréal, notamment lors de la défense du titre de la Coupe Stanley en 1987, Roy a tenté d'apporter une perspective historique à la situation actuelle.

«Moi aussi j’ai vécu ça à mes débuts avec le Canadien. L’année après qu’on a gagné la Coupe Stanley, je me rappelle avoir été assis au bout du banc contre les Nordiques et au début de la série contre les Flyers. Chaque gardien vit ça et c’est pourquoi nous appelons ça une carrière.»

Il a souligné que les hauts et les bas font partie intégrante de la carrière d'un gardien de but et que la confiance de l'entraîneur peut fluctuer en conséquence.

Malgré le déficit de trois victoires dans la série, Roy a encouragé son équipe à rester concentrée sur un match à la fois. Il a salué la performance de son équipe lors du dernier match, notant des améliorations significatives dans le jeu offensif et en zone offensive.

«J’ai regardé le vidéo de notre match de jeudi ce matin et nous avons fait de bonnes choses.. Ç’a été de loin notre meilleur match en ce qui concerne le jeu avec la rondelle et en zone offensive."

Cependant, il a également souligné la nécessité d'améliorer la présence devant le filet adverse pour capitaliser sur les opportunités de marquer.

«Mais on aurait pu être encore plus présents devant le filet adverse. Parfois, il n’y a pas que de beaux buts.»

Les propos de Roy ont été soutenus par le capitaine de l'équipe, Anders Lee, qui a souligné l'importance de maintenir une approche calme et positive malgré l'adversité. Tout en reconnaissant le défi monumental qui les attend, Lee a exprimé sa confiance dans la capacité de l'équipe à rebondir.

«On ne peut pas penser à gagner trois ou quatre matchs, on doit y aller un match à la fois»

Pourtant, les statistiques historiques ne sont pas en faveur des Islanders, avec seulement quatre équipes ayant réussi à surmonter un déficit de trois victoires dans l'histoire de la LNH.

Cependant, Bo Horvat et d'autres joueurs restent optimistes quant aux possibilités de renversement de situation, soulignant la résilience de l'équipe dans le passé.

En fin de compte, Roy cherche à maintenir un équilibre délicat entre la confiance en son équipe et la réalité de la situation. Son message de progression continue et d'optimisme contrôlé reflète sa volonté de guider les Islanders à travers cette période difficile des séries éliminatoires.

«Nous voulons rester calmes et positifs tout en jouant avec énergie, ensemble et vite. Nous savons ce qui nous permet d’avoir du succès, ça ne garantit pas une victoire, mais nous allons avoir un bon match.»

Dans tous les cas, ne lui parlez pas du repêchage. Sinon, il va vous sauter à la gorge avec son regard de feu.

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